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Punta Foghe

Punta Foghe se trouve dans la zone du même nom de la commune de Tresnuraghes. La falaise est composée de grandes formations rocheuses et de plusieurs petites îles. De ce lieu isolé, on a une vue magnifique sur la mer et les formations rocheuses. En partant de la tour du même nom datant du XVIIe siècle, on accède par une petite ruelle à un belvédère d'où l'on a une vue magnifique sur l'embouchure du Rio Mannu dans la mer ainsi que sur les tours côtières espagnoles au-dessus des baies S'Ischia Ruggia et Columbargia et les rochers isolés Corona Niedda.

Le sanctuaire de San Marco, situé non loin de là, et l'aérodrome pour les avions ultralégers valent également le détour.

Punta Foghe est accessible depuis le centre de Tresnuraghes par une petite route non signalisée qui se dirige vers le sud-ouest.

Is Arutas

Plusieurs centaines de mètres de mer turquoise et de grains arrondis d’un quartz extrêmement fin, tels des grains de riz, s’étalent dans une palette de couleurs pittoresque allant du blanc au vert en passant par un rose très délicat. Is Arutas est un des joyaux de la zone marine de la péninsule du Sinis, dans le territoire de Cabras, à environ dix kilomètres au nord du centre habité. Il s’agit d’une plage parfaite pour se détendre dans un cadre naturel de rêve : elle est accessible en passant par le village de San Salvatore, célèbre pour sa Corsa degli Scalzi (course des nu-pieds) et en tant que lieu de tournage de westerns italiens.

N’oubliez pas votre appareil photo et votre masque de plongée : les fonds marins, profonds dès les premiers mètres, se colorent d’un vert intense et passent du bleu clair ou bleu marine. La transparence des eaux vous permettra d’avoir une vision nette sur la vie des espèces marines qui les peuplent. Vous verrez des bancs de petits poissons confiants qui, sortant des plantes de posidonie, s’approcheront timidement, et vous irez à la découverte de trésors naturels engloutis. Dans certaines petites criques de la longue plage, vous pourrez également admirer des parties de la côte formées de petits grains de riz d’une blancheur extrême, ainsi qu’une eau absolument propre et cristalline. Comme tout le littoral de cette partie du golfe d’Oristano, ce lieu est un des plus fréquentés des passionnés de planche à voile et de kitesurf. Un parking, un kiosque alimentaire/bar et une aire de camping sont à votre disposition.

Un peu plus au nord d’Is Arutas se trouve une autre perle, la « jumelle » de la précédente : le sable fin doré enrichi de minuscules morceaux de quartz blanc et rose caractérise également Mari Ermi, dont les multiples nuances multicolores s’étendent sur deux kilomètres et demi, jusqu’à Porto Suedda, où des rochers cachent une autre petite plage. En face, vous apercevrez la forme reconnaissable de l’île de Mal di Ventre, un paradis naturel protégé où vivent des tortues marines et qui recèle dans ces abysses des épaves de toutes les époques. Vers le sud, avant de gagner l’ancienne ville de Tharros, où vous pourrez combiner les plaisirs de la mer et d’une visite archéologique intéressante, vous trouverez la plage de Maimoni : ici aussi, le sable clair est gorgé de grains de quartz.

Milis

Milis est un vieux bourg agricole situé au pied du Monte Ferru. Dans les alentours, on peut admirer de nombreux vestiges archéologiques comme les nuraghes de Canale, Cobulas, Mura Cabonis et Su Livariu.
L'économie du village, purement agricole, se base surtout sur les orangeraies et les vignes desquelles on obtient respectivement un miel particulièrement parfumé et une vernaccia très réputée dans l'île.
Au centre du village, l'église paroissiale de San Sebastiano date du XVIIe s. tandis que celle de San Paolo, beaucoup plus ancienne (XIIe s.) abrite des peintures de la tradition catalane.
L'ancien palais Boyl, qui remonte au XVIIe s., mérite une visite (sur rendez-vous seulement) : utilisé en tant que résidence d'été par d'illustres personnalités comme Charles-Felix, Charles-Albert, le général La Marmora, Grazia Deledda ou encore Gabriele D'Annunzio, il abrite aujourd'hui le musée du costume et des bijoux sardes.
Mais l'orangeraie de Villa Flor, ainsi que la Villa Pernis, qui se trouve dans le village, sont tout aussi intéressantes à visiter : cette dernière, bien connue pour sa production d'agrumes, vient d'être restaurée et deviendra sous peu un centre de services touristiques et abritera un restaurant.
Si la fête qui se déroule au mois de février est justement consacrée aux agrumes, la manifestation la plus importante et attirant le plus de visiteurs demeure celle consacrée aux vins nouveaux de la Sardaigne en novembre.
Au mois d'août a lieu le Festival international de danse et de musique ethnique ' La Vega ' auquel participent de nombreux groupes folkloriques venant des quatre coins du monde.

La lagune de Marceddì

Un village pittoresque de pêcheurs se dresse dans la partie la plus au sud du golfe d’Oristano, sur une position extrêmement abritée, qui donne sur une grande lagune en face du promontoire de Capo Frasca. Les maisons caractéristiques du village de Marceddì, sur le territoire de Terralba, s’étendent entre d’étroits chemins de terre jusqu’à la petite pinède devant la lagune saumâtre, provenant de la crique marine. La partie la plus intense de la lagune, séparée par un petit barrage, prend le nom d’étang de San Giovanni. C’est ici que se jettent les cours d’eau rio Mogoro et rio Mannu qui en adoucissent les eaux. C’est sur le front de mer du village que l’on trouve un petit port et l’église dédiée à la Madonna di Bonaria (Notre-Dame de Bonaria) qui est le théâtre - durant la seconde moitié du mois d’août - d’une fête durant laquelle se déroule une émouvante procession en mer. La statue voyage le long des voies de l’étang à bord d’un chalutier riche d’ornements, suivi par d’autres barques avec des groupes de fidèles. Les touristes et les visiteurs participent ensuite à des banquets de poissons dans les traditionnels statzusu.

La lagune et l’étang furent autrefois d’anciens ports de la florissante colonie phénicienne-punique de Neapolis, aujourd’hui ils sont l’habitat d’oiseaux aquatiques qui nidifient sur les berges recouvertes de végétation lacustre : le héron pourpré, le foulque, le canard colvert et la talève sultane seront d’agréables rencontres entre les roseaux. Entre la mer, la lagune et l’étang, la pêche est de loin l’activité principale : ne ratez pas les spécialités locales grâce aux restaurants et aux ittiturismo voisins (ndt. Services touristiques offerts par les pêcheurs sur la terre ferme), où vous trouverez des fruits de mer et une grande variété de poisson : marbrés, mulets cabots, daurades, sars, bars communs, surmulets.

La côte et la lagune se fondent avec l’archéologie dans un coin de Sardaigne qui a été depuis toujours un carrefour de peuples. Le site florissant de Neapolis le confirme, c’était autrefois un important ‘marché’ méditerranéen, fondé par les Phéniciens et devenu ensuite une colonie carthaginoise (VIe siècle av. J. C.), dont les restes sont encore visibles. En outre, à quelques kilomètres, vous pourrez visiter l’ancienne ville de Tharros, un site archéologique qui parle d’une traite de la préhistoire et de l’histoire de la Sardaigne.

Marceddì a vécu également un passé proche et plus sanglant : il fut le théâtre d’incursions des pirates. La Torre Vecchia espagnole (XVIe-XVIIe siècle) naquit pour le protéger des attaques : aujourd’hui elle compte parmi les ‘lieux du cœur FAI’ et a fait l’objet de restaurations pour en éviter l’écroulement. En vous dirigeant vers le sud, à partir de la lagune vous pourrez vous rendre facilement sur la Costa Verde et ses perles – dans l’ordre d’apparition Pistis, Torre dei Corsari, Marina di Arbus, Piscinas et Scivu -, tandis que vers le nord, vous admirerez les beautés protégées de l’aire marine de la péninsule du Sinis : San Giovanni di Sinis, Maimoni, Is Arutas et Mari Ermi.

Musée de l'Obsidienne

Situé à l'entrée de Pau lorsque l'on arrive d'Ales, il a été créé en 1998 comme musée d'art pour valoriser l'obsidienne, roche vitreuse qui en Sardaigne, se trouve exclusivement dans le Monte Arci.

Il expose les œuvres de Karmine Piras, le premier et le plus célèbre sculpteur d'obsidienne, et d'autres réalisées par les frères Atzori d'Oristano. La section d'archéologie est en cours de réalisation, avec l'exposition des pièces découvertes lors des fouilles dans le territoire de Pau, ainsi que la section pour l'exposition permanente de minéraux.

La visite du musée est complétée par le parcours nature et histoire qui mène sur le sommet du Monte Arci, et passe par le plus ancien gisement d'obsidienne de toute la Méditerranée. Il est particulièrement intéressant pour les nombreux éclats visibles le long du sentier. Le général Alberto della Marmora, qui visita les lieux au XIXe siècle, en fut si impressionné qu'il écrivit dans son ' Itinéraire ' qu'il n'avait vu dans aucun autre endroit une telle quantité de cette pierre noire et brillante.

Dans le village sont exposées des œuvres sculptées en obsidienne, si grandes qu'elles peuvent être incluses dans le ' Guinness des Records '.

Le musée est le seul de son genre dans toute la Méditerranée.

Piscinas - Costa Verde

Une merveilleuse oasis loin de tout : des dunes de sable fin, chaud et doré, imposantes et sinueuses d’une hauteur maximum de 60 mètres, modelées par le mistral, s'étendent de l'arrière-pays sur de nombreux kilomètres jusqu'à plonger dans la mer bleue, infinie et brillante. Piscinas, le ‘joyau’ de la Costa Verde - sur le territoire d'Arbus –, ressemble à un tableau oriental, un paysage à couper le souffle, une plage incroyable au cours de vos vacances sur l'Ile, que National Geographic a insérée parmi les plus belles au monde. Après avoir parcouru des sentiers en terre et sablonneux, vous verrez s'ouvrir à l'improviste une immense et profonde étendue dorée de sept kilomètres de long. À l'horizon le bleu de la mer et du ciel se fond, tandis que les dunes de sable brillant, inscrites au patrimoine de l'Humanité par l’Unesco, se mélangent aux couleurs du maquis. La végétation pousse en abondance : des genévriers séculaires aux branches tordues, des pistachiers lentisques et des oliveraies qui forment de petits bosquets et, au printemps, la grande giroflée, le lis maritime et le pavot jaune des sables. Ici, de temps en temps, le cerf sarde vagabonde, tandis que les tortues marines déposent les œufs sur le rivage.

Ses dimensions permettent toujours de s'isoler tranquillement. Ce n'est pas un hasard si une grande partie (800 mètres) est devenue officiellement en 2018 la plus grande plage naturiste en Europe. En outre, les centres habités sont situés très loin et les structures d'hébergement sont peu nombreuses. Vous trouverez deux kiosques-restaurants panoramiques et vous pourrez louer des équipements pour la plage, des canoës, des barques à rames et des canots pneumatiques. La zone de l'aire de stationnement est équipée également pour les camping-cars.

Le fond limpide est presque immédiatement profond, avec une conformation en marches. Lors de la plongée vous explorerez le site où ‘repose’ depuis trois siècles, à 200 mètres du rivage, l'épave d'un bateau anglais. Les embouchures des deux torrents attirent des poissons à la recherche de mulets près du rivage. Les amateurs de pêche surf casting seront heureux de savoir que beaucoup de poissons peuplent ses eaux. Le vent constant soulève les vagues longues et hautes, ce qui en fait une destination pour les surfeurs, ici même en hiver.

Pour vous rendre à Piscinas, en passant par Guspini ou par Arbus, vous accomplirez un itinéraire à reculons à travers les siècles, imprégné des mémoires de l'activité d'extraction. Vous parcourrez la route qui, depuis Ingurtosu, descend vers la mer à travers la vallée de is Animas. Le bourg, aujourd'hui désert et qui a fait partie du parc géo-minier de la Sardaigne, a été un centre de direction des mines situées tout près et qui relèvent de l'ensemble de Montevecchio. Dans une atmosphère de Far West, vous rencontrerez les restes des implantations minières: la résidence du directeur et l'édifice de la direction, les ruines des logements et des chantiers avec des puits et des laveries. La route descend en pente raide entre des montagnes de déchets, des chariots rouillés et des wagons abandonnés de la voie ferrée utilisée pour le transport des minéraux jusqu'à l’accostage sur la plage.

Les dunes sont une caractéristique de toute la Costa Verde. Outre Piscinas, vous verrez d'autres cadres ‘sahariens’ sculptés par le mistral. À Torre dei Corsari et sur les Sabbie dOro de Pistis  vous resterez ébloui par le mélange de doré du sable, d'argent des rochers, de turquoise et de vert de la mer et de la végétation. À Scivu, un autre ‘joyau’ de la Méditerranée, vous admirerez trois kilomètres de dunes et de mer bleu. Une autre immense étendue sablonneuse, elle-aussi de deux kilomètres, est la Marina di Arbus. Portu Maga et Funtanazza sont enchâssées entre ‘Torre’ et ‘Marina’. L’extrémité méridionale de la côte d'Arbus est Capo Pecora, c’est une destination pour les pêcheurs sous-marins.

L’étang de Cabras

C'est au nord du golfe de Oristano, dans la péninsule du Sinis, que se situe l'étang de Cabras. Avec les zones humides de Mistras, Pauli 'e Sali et avec l'étang de Sale Porcus, non loin de Putzu Idu, il forme un milieu humide d'importance internationale qui a même été reconnu par la Convention de Ramsar. Cet étang tire son origine d'une part de la formation de cordons sablonneux qui, avec le temps, ont isolé des miroirs d'eau de mer, d'autre part de l'accumulation progressive de détritus et de sédiments transportés par les fleuves, parmi lesquels le Tirso. L'étang de Cabras, qui occupe quelques 2 200 ha, outre à être l'un des écosystèmes palustres parmi les plus riches du bassin méditerranéen, porte les marques de la vie économique et sociale qui s'y est déroulée tout autour et depuis bien longtemps. En effet, les constructions à demi détruites et les cabanes pittoresques témoignent de la principale activité qui règne ici en reine, à savoir la pêche, grâce à la richesse de ces eaux en mulets, muges, anguilles, poissons marbrés et loups. À Mar'e Pontis, la partie la plus importante de cet étang, les pêcheurs avaient des bateaux construits en tressant des joncs des paludes (is fassonis). La grande variété de poissons qui peuple cet écosystème des étangs du Sinis attire également de nombreuses espèces d'oiseaux aquatiques comme la nette rousse . un type de canard menacé d'extinction -, le flamant rose et les cormorans. En outre, sur les falaises de la côte se reproduisent les grives, les faucons pèlerins et les goélands argentés.

Des restaurants de poissons, des hôtels et des points de restaurations sont là nombreux

Le lac Omodeo

Le lac artificiel de l'Omodeo a été réalisé entre 1919 et 1924 grâce à un barrage construit sur le fleuve Tirso dans la gorge de Santa Chiara D'Ula. C'est la plus importante retenue d'eau en Sardaigne et, pendant bien longtemps, elle l'a été au niveau européen. Pour pouvoir la réaliser, l'ancien village de Zuri a été sacrifié puis reconstruit en amont avec ses pierres d'origine. Ainsi l'ancienne église romane consacrée à Saint-Pierre a-t-elle été démontée et si bien réédifiée pierre sur pierre qu'il est impossible de s'apercevoir de son déplacement. Le lac, qui fait plus de 22 km sur 3, s'étend entre les montagnes du Barigadu avant d'aller se jeter, à la hauteur de Fordongianus, dans les eaux du Flumini Mannu. L'Omodeo est un lieu touristique très intéressant parce qu'il entouré de hauts-plateaux basaltiques et de montagnes arides qui sont l'emblème d'une Sardaigne aussi enchanteresse que sauvage. Or, même s'il s'agit d'un lac artificiel, il s'insère dans une région importante aussi bien pour sa faune et sa flore que pour ses monuments archéologiques puisque de nombreux nuraghes se trouvent alentours.

Gonnosfanadiga

Gonnosfanadiga s'élève sur le versant est du Monte Linas qui englobe les montagnes de Linas, de Marganai, de l'Oridda et du Monti Mannu Cet ensemble montagneux est recouvert d'une végétation constituée de futaies de chênes verts, de chênes lièges, d'ifs et de maquis méditerranéen . il contient également de de riches gisements miniers et il est d'ailleurs possible de visiter la minière abandonnée de Perd'e Pibera. Les origines de Gonnosfanadiga remonteraient à environ 7000 ans, lorsque les premiers hommes du Néolithique s'installèrent en Sardaigne : capables de construire des outils en bois, en os et en pierre, ils vivaient en exploitant toutes les ressources que la nature leur offrait.

Il n'est pas facile de donner une explication au nom de Gonnosfanadiga : des chercheurs comme Wagner, Bertoldi, Terracini ou encore Carta Raspi ont en effet eu de grandes difficultés à en trouver l'origine. Si Wagner pense que la première partie du mot Gon(n) pourrait signifier colline, Carta Raspi croit au contraire que le nom Gonos, venant du grec, voudrait dire : origine, naissance, racine. La seconde partie de ce toponyme - Fanadiga . correspondrait au nom que les Romains utilisaient pour désigner des campagnes situées à proximité d'un fanum (un temple). Gonnosfanadiga est très connue pour la production et la vente de son huile d'olive, l'une des meilleures huiles sardes.

Le village contient en outre un certain nombre d'églises d'une rare beauté : Santa Barbara, Sant'Elia, Sant'Efisio, le Sacro cuore ou encore l'église plus récente consacrée à la Sainte Vierge Marie de Lourdes. Il est très agréable de se promener dans la vieille ville où l'on peut aussi déguster des plats typiques de la cuisine campidanese. De plus, la fête du pain (octobre) et celle des olives (novembre) sont très intéressantes car, outre aux spectacles traditionnels, des producteurs du secteur agro-alimentaire y participent et organisent des dégustations et des ventes de leurs produits.

Mal di Ventre

À l’origine c’était Malu Entu, aujourd’hui elle s’appelle Mal di Ventre. Il s’agit probablement d’une traduction ou d’une interprétation erronée. Le nom lui fut attribué pour les vents persistants, surtout le mistral, qui rendent ici la navigation souvent dangereuse. Et pourtant, des restes d’un nuraghe, d’autres ruines et des bassins pour la collecte des eaux prouvent que l’île fut habitée. Accessible depuis les ports du golfe d’Oristano, elle se trouve à cinq milles de Capo Mannu et fait partie de l’aire marine de la péninsule du Sinis, sur le territoire de Cabras, auquel appartient également le rocher Catalano (le Rocher du Catalan).

Mal di Ventre est une étendue granitique plate, de deux kilomètres et demi de long et d’une largeur maximale d’un kilomètre. Le phare qui la domine se dresse sur le point le plus élevé, de 20 mètres à peine. Le ‘plateau’ de 85 hectares, couvert d’une steppe aride avec des bribes de maquis méditerranéen, est peuplé de lapins et de tortues terrestres. On parle de la présence de phoques moines. L’île est un passage stratégique où différents oiseaux font leur nid : le faucon d’Eléonore, le cormoran huppé, les puffins et les mouettes.

La côte ouest est une âpre falaise : c’est là que se détachent Cala Maestra et Cala Ponente. Le versant est se compose de magnifiques criques avec de petites plages de sable ou de grains de quartz, comme Cala Valdaro, très similaire à Mari Ermi, qui se trouve en face, une des trois magnifiques ‘perles’ jumelles du Sinis, avec Is Arutas et Maimoni. À ne pas manquer sur l’île, même Punta Libeccio et cala dei Pastori. Les fonds conviennent parfaitement aux plongées, ils sont l’habitat de crustacés (homards et langoustes), de mollusques et d’une infinité de poissons : barracudas, mérous, dorades, sars. Les dauphins apparaissent souvent. Non sans raison, le site est d'intérêt communautaire et une zone de protection spéciale.

Les caprices de la mer ont produit un cimetière d’épaves dans les profondeurs proches : des bateaux romains, espagnols, du XXe siècle et de nombreuses barques. Dans les Denti di Libeccio, à l’ouest, à 27 mètres de profondeur, une découverte stupéfiante a eu lieu : celle d’une épave romaine de 36 mètres qui coula entre 80 et 50 av. J.-C. avec deux mille lingots de plomb. À Cala dei Pastori on trouve l’épave d’un bateau-bus, tandis qu’au nord, dans les Formiche di Maestrale, voici le Joyce, un cargo cagliaritain qui a coulé en 1973.