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Le supramonte de Dorgali

Le Supramonte est un ensemble montagneux se caractérisant par des hauts-plateaux carbonatiques et des dolines. Son extension équivalant à environ 35 000 ha, comprend également la large bande côtière du golfe de Orosei et englobe les communes de Oliena, Orgosolo, Urzulei, Dorgali et Baunei. Son paysage est fait d'énormes bastions rocheux s'alternant avec de profonds canyons et des pics rocheux se découpant sur le ciel. Par convention, le Supramonte est partagé en fonction des territoires des communes sur lesquelles il se trouve. Le Supramonte de Dorgali est compris entre les vallées du Flumineddu et du Cedrino en englobant aussi le bassin du Lanaittu. À la limite de la vallée du Lanaittu, une énorme doline située dans une montagne calcaire aux pentes raides a abrité le magnifique village nuragique de Tiscali. La spectaculaire gorge de Su Gorroppu, aussi étroite que profonde, sépare la Barbagia de l'Ogliastra : cette véritable fente, qui s'est créée entre les monts calcaires de Dorgali et d'Oliena, est le refuge privilégié de rares espèces de rapaces. Avec ses superbes roches calcaires et ses parois polies marquées de grosses fissures, elle s'étire jusqu'à la côte en débouchant à Cala Luna. De nombreuses grottes s'ouvrent d'ailleurs sur cette côte, parmi lesquelles celle du Bue Marino, célèbre pour avoir abrité des phoques moines.

Pour rejoindre Dorgali, parcourir toute la SS 125, l' ' Orientale Sarda ' qui longe tout l'est de l''île jusqu'au nord, ou bien emprunter la SS 131 bis en bifurquant sur la SS 129 après Nuoro.

Monti

Situé en plein centre de la Gallura, à quelques minutes de l'aéroport de Olbia et des ports de Olbia et de Golfo Aranci, le village de Monti se situe sur un des versants de la chaîne montagneuse du Limbara, juste derrière le monde doré de la Costa Smeralda. Entouré de roches granitiques, de bois de chênes lièges et de maquis méditerranéen, le territoire d'appartenance de Monti est réputé pour ses vignes desquelles est tiré le célèbre Vermentino : outre à symboliser la Gallura, c'est le seul vin en Sardaigne à posséder la Dénomination d'Origine Contrôlée et Garantie. Les alentours du village, constitués des collines de la région du Monte Acuto, à la limite de la Gallura et du Logudorese, présentent des sites archéologiques, un patrimoine architectural ainsi que des monuments naturels d'un grand intérêt. Ainsi, la forêt domaniale du Monte Olia, qui s'étend au sud du village, est un des pôles d'attraction les plus intéressants de la région, avec sa vue sur le parc naturel peuplé de nombreuses espèces animales telles que oiseaux rapaces, sangliers, chevreuils et mouflons.

Du belvédère de Sa Turrida, on jouit d'un panorama exceptionnel embrassant la vallée de Olbia dans son entier et l'île de Tavolara jusqu'au Monte Limbara et au lac Coghinas. Les découvertes archéologiques faites dans la région indiquent que les premières installations humaines remontent au Néolithique et se sont poursuivies pendant l'ère nuragique et la domination romaine. Le nuraghe Logu et les restes du Pagus romain sont très certainement les vestiges les plus intéressants à visiter. Au Moyen-Âge, le village de Monti constituait la limite est du Judicat de Logudoro auquel il appartenait. Vers la seconde moitié du XIIIe s., les Doria firent construire le château de Castra, qui fut conquis par les Pisans à la fin du siècle, et dont il reste encore quelques ruines aujourd'hui. Par la suite, la zone de Monti fit partie des propriétés des Malaspina, ensuite elle fut annexée au Judicat d'Arborea (XIVe s.), enfin elle passa sous la domination de la couronne d'Aragon.

Mais la meilleure raison de visiter Monti est très certainement son vin. En effet le ' Vermentino di Gallura ', après avoir obtenu la Dénomination d'Origine contrôlée et Protégée en 1996, est à l'heure actuelle le plus important des vins sardes. Cet excellent vin blanc, aux parfums subtils et intenses, accompagne de façon très raffinée les soupes de poissons et tous les plats à base de produits de la mer surtout. Pendant le mois d'août, une foire importante est consacrée à ce nectar qu'aurait privilégié Bacchus. Dans les alentours de Monti, le sanctuaire champêtre de la vieille église de S. Paolo Eremita, construite en 1348, est très intéressant à visiter, même si son architecture simple, aux pierres apparentes, date du XVIIe s. À la mi-août, ce sanctuaire devient d'ailleurs le théâtre d'une fête religieuse particulièrement suivie puisque, pendant les rites sacrés, une longue procession cadencée s'étire le long de la route qui le relie au village. Jadis, les pénitents effectuaient ce pèlerinage à pied et sur les genoux à proximité du sanctuaire.

Musée de la Vallée des Nuraghi du Logudoro-Meilogu

Le musée de Torralba, en cours d'achèvement, est à la fois ethnographique et archéologique. La section ethnographique abrite des expositions temporaires. La section archéologique, consacrée aux régions du Logudoro et du Meilogu, est centrée autour de l'important ensemble nuragique de Santu Antine, dont elle accueille une bonne partie des découvertes faites en fouilles.

Le monument, daté entre le Bronze moyen et l'Age du fer, est présenté au moyen d'une maquette. Dans la même salle, on peut voir le matériel provenant des fouilles de la forteresse et des cabanes du village. A observer en particulier, parmi les objets compris entre l'Age du Bronze et l'époque romaine impériale, les projectiles de pierre calcaire, les pinces de fondeur du XIe siècle av. J.- C., un fragment de modèle réduit de nuraghe, une statuette de bronze représentant un petit chien.

L'implantation antique dans le territoire de Torralba est présentée par des panneaux et des photos des monuments préhistoriques. Une section est dédiée à l'époque romaine et au Moyen-âge, avec des témoignages du Logudoro-Meilogu, la carte de répartition des sites du territoire de Torralba concernés par le tracé des routes romaines, et les chapiteaux provenant du nuraghe Santu Antine. Dans le jardin sont exposées les bornes milliaires romaines (IIIe - IVe siècle av. J. - C.) provenant également du territoire de Torralba : richement commentées, elles reconstituent le tracé routier sur le territoire, et plus généralement, le parcours routier qui, de Karales à Olbia et à Turris Libisonis, reliait les trois principaux ports de l'île.

Le musée présente les caractéristiques de la construction du nuraghe Santu Antine et offre un important témoignage de la culture matérielle de la civilisation nuragique.

Adresse : via Carlo Felice, 07048 Torralba

Téléphone : 079 847298/847296

Propriétaire : Mairie de Torralba

Sud

Musée Archéologique Municipal « Sa Domu Nosta »

Le musée est dédié à l'archéologie de la Trexenta et il documente la continuité de l'habitat entre le Néolithique récent et le Moyen-âge. Les objets proviennent aussi bien d'habitats que de nécropoles et comportent des pièces en terre cuite et en pierre des cultures pré-nuragiques de Sardaigne. Un important groupe de pièces, avec de nombreuses importations grecques et du centre de l'Italie, provient de l'habitat rural punique de Santu Teru. A cet habitat était liée la nécropole à chambres à hypogée d'époque punique et punique tardive de Monte Luna, dont proviennent les riches mobiliers funéraires qui confirment la présence d'une communauté florissante. Ils sont constitués d'amphores, cruches, plats, lampes à huile et brûle-parfum, mais surtout de bijoux d'or, d'argent, de bronze et de fer, dont certains de très belle facture. Les colliers et les amulettes de pierre dure, d'ivoire, de verre, de pâte de talc et de pâte de verre, ainsi que les scarabées en cornaline et jaspe vert, sont nombreux. La collection est enrichie par la reconstitution d'une déposition dans une amphore (à enchytrismos) .

Le parcours est complété par des panneaux pédagogiques (également en anglais), par une section ethnographique qui reconstitue une cuisine typique du Campidano ainsi que par un espace pour les expositions temporaires.

Le musée abrite les témoignages de l'archéologie d'un territoire habité depuis la préhistoire, mais profondément modifié par la politique latifundiaire de Carthage. Les pièces maîtresses de la collection sont les scarabées et les bijoux.

Sud

Le Supramonte de Urzulei

Le Supramonte est un ensemble montagneux se caractérisant par des hauts-plateaux carbonatiques et des dolines. Son extension équivalant à environ 35 000 ha, comprend également la large bande côtière du golfe de Orosei et englobe les communes de Oliena, Orgosolo, Urzulei, Dorgali et Baunei Son paysage est fait d'énormes bastions rocheux s'alternant avec de profonds canyons et des pics rocheux se découpant sur le ciel. Par convention, le Supramonte est partagé en fonction des territoires des communes sur lesquelles il se trouve. Le Supramonte de Urzulei est la partie la plus sauvage de toute cette chaîne montagneuse. Les eaux, qui ont pénétré ces montagnes avec force, ont non seulement créé des panoramas très suggestifs, mais elles ont aussi contribué à y faire pousser un maquis haut et verdoyant avec des arbustes buissonneux et des genévriers désormais rares. Sa faune comprend en grand nombre : mouflons, sangliers, martres et loirs. Dans cette partie du Supramonte, l'endroit préféré des randonneurs est la Codula di Luna car, en l'absence de sauts excessivement raides, elle descend doucement vers de vastes parois accueillantes des lauriers roses magnifiquement colorés. Son sous-sol est riche en grottes : la plus connue, celle de Su Palu, avec ses quelques 35 km de développement, constitue une des plus grandes extensions hypogées d'Europe. Pour rejoindre Urzulei, emprunter la SS 125, l' ' Orientale Sarda ' qui longe toute la côte est de l'île jusqu'au nord de la Sardaigne.

Punta Li Paddimi

Les côtes de Castelsardo sont formées d'imposantes falaises de trachyte aux différentes tonalités de rouge allant du carmin à l'orangé. Si les plages sont en petit nombre, elles sont toutes d'une grande beauté, grâce aussi au décor sauvage qui les accueille. La plage de Punta Li Paddimi, délimitée par une falaise brune, est une crique étroite et recouverte de cailloux multicolores. Ses eaux transparentes, aux merveilleux reflets bleus et émeraude, sont parsemées de rochers affleurants et plats.

Punta Li Paddimi se trouve dans la localité de Lu Bagnu, sur la commune de Castelsardo. Emprunter la route nationale 200 et, tout de suite après le village-vacances, tourner à gauche sur une piste qui mène jusqu'au parking . un sentier abrupt mène à la plage.

La plage n'offre pas beaucoup de services, à part son grand parking et la possibilité de camper. Elle est adaptée aux jeux des enfants et ses eaux permettent de belles explorations sous-marines.

Antiquarium Arborense

L'Antiquarium Arborense a été créé à Oristano en 1938, à la suite de l'achat par le Podestat local, de la collection Pischedda, la plus grande collection privée d'archéologie de Sardaigne. Le Musée est aussi appelé ' Musée Archéologique Giuseppe Pau '.

Le rez-de-chaussée du musée est réservé aux expositions temporaires d'archéologie, tandis que l'étage est dédié à l'exposition permanente des collections archéologiques et de certains retables des XVe-XVIe siècles, accompagnés de commentaires explicatifs. La salle d'archéologie accueille la collection Pischedda et d'autres collections moins importantes, qui rassemblent des objets recueillis essentiellement dans la péninsule du Sinis appartenant à la période préhistorique et proto-historique, du Néolithique à la civilisation nuragique. Les mobiliers funéraires phéniciens et puniques (VIIe - IIIe siècles av. J. -C.), en particulier ceux provenant de Tharros, sont aussi bien représentés, de même que les pièces d'époque romaine, paléochrétienne et du haut Moyen-âge (IIe s. av. J. -C. - VIIe s.). A noter, la maquette de Tharros au début du IVe s. av. J. -C.

A coté de la salle d'archéologie, la salle des retables présente les panneaux parvenus jusqu'à nous du ' Retable de Saint Martin ' (XVe s.) et du ' Retable du Christ Saint ' de Pietro Cavaro (XVIe s.). On y trouve également la maquette de la ville d'Oristano, capitale du Judicat d'Arborea, au XIIe siècle.

Les pièces exposées permettent de reconstruire l'histoire du territoire et de son centre le plus important, Oristano. Les pièces maîtresses sont la coupe figurant Hercule luttant contre le taureau de Crète, de production mycénienne et attique, un brule-parfum représentant Hercule avec la léonté, la peau de lion, d'époque carthaginoise, la collection de céramiques étrusques provenant de Tharros, la plus riche découverte hors d'Étrurie, et les vases en verre soufflé d'époque romaine.

Seulo

Seulo est un village agropastoral situé au pied de massif du Gennargentu, au milieu de gorges profondes et d'âpres sommets calcaires. C'est l'endroit idéal pour respirer l'air pur et siroter le vin corsé produit dans ses vignobles, au sein de paysages enneigés où la glace et le blanc créent de magnifiques nuances argentées. On peut aussi faire des excursions inoubliables en suivant le parcours du fleuve Flumendosa qui permet de voir des paysages superbes et étonnants, entre petits lacs et rochers imposants. En effet, le cours du fleuve a séparé le Monte Perdedu du massif du Gennargentu au nord, et les tacchi de Sadali et Seulo du haut-plateau du Sarcidano à l'ouest. L'action érosive de l'eau a creusé de petites vallées et des formations comme Su Stampu 'e Su Turrunu et la cascade de Piscina 'e Licona. Le village est construit autour de l'église paroissiale du XVe siècle dédiée à la Sainte Vierge. En plus de sa grande beauté naturelle, le territoire possède des monuments archéologiques, comme les domus de janas situées dans la forêt d'Addoli, des nuraghes, une tombe de géants. Dans la zone de Taccu 'e Ticci ont été trouvés différents fragments d'obsidienne.

On y va pour faire des randonnées inoubliables et déguster le vin, particulièrement apprécié et fort. Chaque dernier week-end de septembre a lieu la fête des Saints Côme et Damien, trois jours de chants et de danses traditionnelles au cours desquels les visiteurs se voient offrir des vins doux. Il en va de même lors de la fête de Saint Antoine le Grand, les 16 et 17 janvier, et de Saint Sébastien, les 19 et 20 janvier. En juin, c'est un aspect de la vocation agropastorale du village qui se manifeste, avec la Fête de la tonte des brebis, appelée en sarde sa tundimenta seulese.

Sud

Barumini

Barumini est situé en pleine Marmilla, plus exactement au pied de la Giara de Gesturi, dans la vallée du fleuve Mannu. Le village est connu dans le monde entier grâce à Su Nuraxi, un ensemble nuragique monumental inscrit aujourd'hui au patrimoine de l'humanité et protégé par l'UNESCO. L'origine du toponyme vient de la racine bar signifiant ' cavité ' et du suffixe umini indiquant un ' lieu spacieux '. Les origines de Barumini sont très anciennes, comme le prouve la présence du Nuraxi e' Cresia, un nuraghe situé au cœur du village et datant d'il y a 3 500 années. L'ensemble nuragique de Su Nuraxi, situé lui à l'entrée du village, constitue l'une des plus imposantes expressions de la civilisation mégalithique sarde. Les fouilles, conduites par le célèbre archéologue Giovanni Lilliu à partir de 1951, ont mis en lumière un monument grandiose et remontant au IIe millénaire av. J.-C. Mais Barumini fut aussi pendant la période romaine, comme le prouvent de vastes portions de murs.

Pendant la période des Judicats, le village passa sous celui d'Arborea tandis qu'en 1541, il fit partie de la Baronnie de Las Plassas concédée à la famille Zapata. La vieille ville de Barumini conserve encore de magnifiques exemples d'architecture, depuis l'église San Nicola, en style archaïque pisan, à celle de San Giovanni remontant au XIIIe s. Mais l'un des édifices les plus importants du village est incontestablement la maison Zapata. Construite entre la fin du XVIe s. et le début du XVIIe, elle est d'un grand intérêt car c'est l'un des exemples, aussi rare que précoce en Sardaigne, d'architecture civile hispanique s'inspirant du style Renaissance. À l'intérieur, les vestiges du Nuraxi e' Cresia, qui sont émouvants à découvrir, enrichissent ce palais d'histoire et d'identité. À la mi-mai la fête de Saint-Isidore - le protecteur des agriculteurs - est à voir, tout comme celle de Sainte-Lucie les premiers jours de juillet, avec ses processions depuis la petite église champêtre jusqu'au village et ses festoiements profanes.