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Su Marmuri

Pour avoir accès à ses parties les plus interne et profondes, vous devrez parcourir des centaines de marches, mais le spectacle en vaut largement la peine : vous resterez bouche bée devant le charme et la beauté des stalagmites et des festons qui pendent des parois et devant la majesté des pièces. La Grotte de su Marmuri - le marbre, en raison de l'aspect particulier de la roche calcaire - s'ouvre à 880 mètres d'altitude et s'étend sur 850 mètres visitables, dans le taccu d'Ulassai, un massif qui surplombe le petit village de l’Ogliastra profonde, qui est, depuis toujours, le point de repère pour les amateurs d' escalade et de trekking. L'immense cavité qui se trouve à un kilomètre du bourg s'est formée il y a 150 millions d'années grâce à la force érosive de l'eau.

Pour y parvenir, vous parcourrez une route entre des reliefs escarpés et des gorges profondes. L’entrée s'ouvre sur un talus raide praticable, grâce à un escalier, ouvert au public dès à la moitié du XXe siècle. Après avoir laissé derrière vous la fatigue de la descente, vous vous immergerez dans un chemin plat agréable à travers de magnifiques concrétions encore en formation. À ce moment-ci, vous pourrez « escalader » du regard des hauteurs vertigineuses car, dans certains endroits, les parois atteignent 70 mètres : c'est la grotte la plus imposante d’Europe.

La visite d'une heure se déroule le long d'un sentier facile qui dépasse de très hauts salons et de petites cuves, deux petits lacs alimentés par l'égouttement incessant, jusqu'à une suite de stalactites stalagmites, colonnes, pisolites et splash, des formes globulaires dérivant du suintement ininterrompu. La température, constante à dix degrés, contribue à compléter l'atmosphère. Parmi les nombreuses pièces à visiter, arrêtez-vous dans la « grande salle », de 72 mètres de long et 30 mètres de large, dans la « salle de l'orgue », dont les concrétions ressemblent aux tuyaux de l'instrument musical, dans la « salle du cactus », caractérisée par deux stalagmites de vingt mètres de haut, qui ressemblent à des plantes cactacées, et encore, dans la « salle des chauves-souris », dans le « tunnel des petites cuves » et dans la terminale. Quel que soit l'endroit où vous porterez votre regard, ce sera une émotion inoubliable.

Su Marmuri est l'un des monuments naturels les plus célèbres de la Sardaigne, mais pas le seul d'Ulassai, avec un « paysage d'eau » quasiment incomparable, c'est celui qui est créé par les imposantes cascades de Lequarci et Lecorci, qui descendent en tourbillonnant sur des parois calcaires verticales à un demi-kilomètre seulement du centre habité. Les eaux de Lecorci jaillissent juste un peu au-dessous de la célèbre grotte et s'unissent plus en aval avec celles de Lequarci.

Durant l'excursion naturelle, ne ratez pas l'occasion de vous plonger dans la grande tradition culturelle d'Ulassai, un véritable village-musée où la célèbre artiste Maria Lai, a vu le jour et aux œuvres de laquelle la Stazione dell’Arte a été dédiée.

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Le Parc national du golfe de Orosei - Gennargentu

C'est dans la région englobant les communes de Aritzo, Arzana, Baunei, Belvì, Desulo, Dorgali, Fonni, Gairo, Lodine, Meana Sardo, Oliena, Ollolai, Olzai, Orgosolo, Ovodda, Seui, Seulo, Sorgono, Talana, Tiana, Tonara, Urzulei, Ussassai et Villagrande-Strisaili que se situent le Gennargentu - dont la Punta Lamarmora est le sommet le plus élevé de l'île -, et le Supramonte, un très vaste haut-plateau de roches calcaires et de dolomies du Mésozoïque (Monte Corrasi, 1463 m) caractérisé par des fleuves souterrains et un paysage aussi tourmenté que sauvage en surface. Parmi les sites les plus beaux, citons : le Supramonte de Oliena et la vallée de Lanaittu . le Supramonte de Orgosolo . la source karstique de Su Gologone, qui est la plus importante de la Sardaigne . le canyon de Su Gorropu, qui est le plus profond d'Italie et peut-être même d'Europe puisque ses parois atteignent 450 m de hauteur . la doline de Su Suercone, un gouffre immense où se trouvent une station d'ifs séculaires et des cavités . les grottes Su Bentu et Sa Oche, qui s'étendent sur environ 15 km . le golfe de Orosei qui, depuis le Supramonte rejoint Cala Gonone à Santa Maria Navarrese avec ses spectaculaires falaises de calcaire où s'ouvrent des grottes (Bue Marino) et se nichent de magnifiques petites criques (Cala Luna). La faune compte des espèces endémiques que l'on ne trouve qu'en Sardaigne : des mammifères tels que les mouflons (dont le nombre est en hausse), les cerfs sardes et les daims (qui ont été réintroduits), les chats sauvages, les renards et les loirs . des oiseaux comme le griffon, le faucon d'Éléonore, l'aigle royal, l'autour des palombes, l'épervier et la buse . des amphibiens, des reptiles et des insectes tels que le rare Porte-queue de Corse (Papilio Hospiton) . enfin, dans les grottes, des invertébrés et le phoque moine qui a donné son nom à la grotte du Bue Marino, même si, malheureusement, on en voit de plus en plus rarement dans les eaux du golfe de Orosei.

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Bauladu

Son territoire, doté de nombreuses sources d'eau, accueille un grand Parc naturel. Dans les campagnes environnantes, particulièrement ensoleillées les mois d'été, vivent de rares exemplaires de reptiles, parmi lesquels la couleuvre d'Esculape et la couleuvre sarde. Le toponyme de ce village signifie tout simplement ' large gué ', en référence au gué du fleuve qui traverse le territoire à la limite de Milis. Les tombes de géants de Muraguada nous indiquent que l'homme a vécu dans ce territoire dès la période prénuragique. Ces tombes sont construites en gros blocs de basalte et sans stèles, avec une entrée de forme rectangulaire. En revanche le nuraghe Crabia, datant lui de l'ère nuragique, est en très bon état de conservation : il comprend une tholos intacte au rez-de-chaussée ainsi qu'un escalier permettant d'accéder à l'étage supérieur. Pendant le Moyen-Âge, Bauladu fut annexé au marquisat de Arcais en même temps que d'autres villages du Campidano de Oristano. Le village, qui compte 700 âmes aujourd'hui, vit surtout d'une économie traditionnelle se basant sur l'agriculture et l'élevage.

Dans la vieille ville, l'église paroissiale de San Gregorio Magno mérite d'être visitée : construite pour la première fois au XIIIe s. en style roman avec une façade en pierres apparentes, elle a été restaurée au XVIIIe s. À l'intérieur, une chapelle abrite une sculpture en bois de Vierge à l'enfant, dorée et polychrome, attribuée à un tailleur du XVIIe s. qui appartenait à l'école napolitaine. Une autre église du village, consacrée à San Lorenzo, est construite derrière un beau jardin et à demi-cachée par un grand mur situé derrière le cimetière. Parmi les fêtes les plus importantes et les plus significatives, celle de Sainte-Victoire a lieu le 15 mai, avec ses rites sacrés et son grand feu de joie. Le 24 juin, c'est la Saint Jean-Baptiste qui est célébrée, en même temps que la fête de la brebis et du fromage : une procession religieuse en costumes traditionnels a lieu, avec aussi de nombreux cavaliers se défiant en concours et en épreuves d'habileté. Durant ces festoiements, un déjeuner à base de brebis au court-bouillon et de vin local est offert à tous les participants.

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Siniscola

La petite ville s'est développée autour de l'église paroissiale du XVIIe siècle, qui conserve des fresques et des statues de bois d'artistes locaux. L'étymologie du nom Siniscola est Finis Scholae, qui signifie ' fin de cohorte '. A l'époque byzantine, le terme schola indiquait la répartition de l'armée en différentes cohortes. Le territoire de Siniscola a été habité dès l'époque prénuragique comme en témoignent les restes retrouvés dans les dunes de Capo Comino. Les habitats néolithiques privilégiaient les vallées et les plaines traversées par les fleuves Cedrino et Posada, développant une sorte de civilisation fluviale. Les campagnes renferment de nombreux nuraghes et tombes de géants.

La visite du centre historique est à conseiller, car elle permet d'admirer les nombreux beaux palais du XIXe siècle. Depuis le centre, une route droite mène à La Caletta, où se trouvent un port de plaisance et une plage de sable de 4 km de long. Du point de vue des milieux naturels, le territoire est particulièrement varié et intéressant, avec ses splendides plages aux eaux transparentes, les dunes de la côte et la richesse et les particularités de la faune et de la flore. C'est une alternance de mer et de montagne : le Monte Albo, avec sa nature sauvage, ses sentiers et les immenses plages bordées de dunes de sable. Les plages de Capo Comino et de Berchida, à seulement deux heures de chemin, sont particulièrement célèbres. Le Monte Albo est l'habitat des sangliers, des renards et des martes, tandis que l'aigle royal, le faucon pèlerin, l'autour des palombes et la buse variable y nidifient. La végétation est très variée : genévriers, lentisques, oliviers sauvages, et plus en altitude, chênes et érables. Les grottes que l'on peut visiter sont nombreuses et importantes pour la spéléologie et l'archéologie, car elles ont été fréquentées par l'homme depuis la Préhistoire. Bien qu'il soit proche de la mer, la morphologie du territoire de Siniscola peut être définie comme essentiellement collinaire. Les hauts-plateaux et les plaines intérieures alluviales ou côtières sont fréquents, tandis qu'au nord-ouest dominent les massifs montagneux. Le principal bassin hydrographique de la commune est celui du Rio Siniscola.

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L'oasis de Bidderosa

Le blanc resplendissant du sable apparaîtra devant vous à l’improviste après une longue route encadrée de genévriers, de pins et de chênes verts. La sensation est celle d’un lieu hors du monde, en réalité il existe, évidemment, c’est l’oasis de Bidderosa : cinq petites criques de rêves conservées dans un parc de 860 hectares, en grande partie formé de bois et de maquis méditerranéen, protégés par l’Office des Forêts et confiés à la Commune d’Orosei, située à 13 kilomètres au nord. L’entrée en voiture et en moto est limitée de mai à octobre. En vélo ou à pied, il n’y a pas de limite saisonnière, mais il faut respecter un règlement pour préserver cet angle de tranquillité dans la verdure. Lors d’une excursion de trekking vous vous immergerez totalement dans la réserve : vous admirerez une succession de végétation, de reliefs artistiques de granite, de genévriers séculaires étendus sur des littoraux blancs. Ou bien vous pouvez y arriver à la nage à travers la courte partie de mer depuis la voisine (au sud) cala Ginepro : avec la marée basse, la profondeur de l’eau n’est que d’un mètre. La première plage de l’oasis se trouve à quatre kilomètres de l’entrée, au fur et à mesure vous trouverez les quatre autres, toutes d’un kilomètre de long, jusqu’à la limite nord représentée par un autre paradis digne d’une carte postale : la splendide plage de Bèrchida, sur le territoire de Siniscola.

Du sable blanc très fin, des lys marins et des rochers de granit à fleur d’eau caractérisent les cinq criques : un paysage merveilleux et silencieux, parfumé par la végétation et baigné par une mer cristalline, avec un fond bas. Vous nagerez et ferez du snorkeling dans des eaux d’une profondeur constante même à une dizaine mètres du rivage. L’oasis comprend également le mont Tuttavista, couvert de chênes lièges et de chênes verts, Fuile ‘e Mare et Senna ‘e Sachita, recouvertes de pins d’Alep et parasols, où vous trouverez des tables pour pique-niquer et vous détendre durant les heures les plus chaudes. Les eucalyptus, les genévriers et les essences méditerranéennes vous souhaiteront la bienvenue à la fin du sentier en terre d’accès aux criques, qui serpente dans la pinède et longe la lagune sa Curcurica (la courge), peuplée d’oiseaux sédentaires et migrateurs, que vous observerez depuis les postes de birdwatching. À côté, vous pourrez voir le mont Urcatu : sur le sommet vous verrez des kilomètres de sentiers en bon état et des plages propres. Bidderosa est la perle d’Orosei, un centre touristique renommé qui compte parmi les autres plages de rêve, Cala Liberotto, Cala Ginepro, Marina di Orosei et Cala Osalla, à la limite avec Dorgali.

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Cala Goloritzé

Un tableau issu d'un rêve fantastique. En face de capo di Monte Santo, à dix milles au nord du port de Santa Maria Navarrese, le littoral âpre et rocheux, dont les hauteurs vertigineuses surplombent la mer – comme à Perda Longa –, recule doucement vers l'intérieur, dans un décor spectaculaire pour laisser place à une myriade de galets blancs polis. Le fond est d'une transparence irréelle, les eaux turquoise jaillissent des sources karstiques sous-marines, des rochers en marbre modelés par le temps émergent de la mer: un arc naturel et la célèbre aiguille de Monte Caroddi, en forme de pyramide. Il domine du haut de ses 143 mètres sur un lieu incontournable pour votre visite sur l'ile, souvent identifiée comme son symbole. Tout autour, d'imposantes falaises de 500 mètres de haut sont couvertes d'un maquis qui parfume l'air. Derrière, une forêt de chênes verts et d'arbousiers. La Cala Goloritzé sauvage et intacte, le fleuron de Baunei, est l'une des parties de la côte du golf d'Orosei où la mer et la montagne se rencontrent dans une parfaite harmonie.

Monument national ‘protégé’ depuis 1995, c'est la plage la plus photographiée de l’Ogliastra, et que les utilisateurs de TripAdvisor ont élue constamment parmi les dix plus belles plages d'Italie. La plage spectaculaire, composée d'une multitude de galets blancs, s'est formée en 1962, à la suite d'un éboulement qui s'est détaché de la paroi de grès. À deux cent mètres au nord vous trouverez la petite ‘plage des sources', dont le nom dérive des eaux de source qui jaillissent au milieu des rochers. Au sud, la baie est délimitée par une paroi rocheuse dans laquelle l'action érosive de la mer a creusé un arc en pierre qui plonge dans la mer. Ce cadre magnifique est surveillé par la ‘maitresse de maison’, une aiguille grandiose, que l'on appelle ‘aguglia a tramontana’, un promontoire calcaire apprécié par les escaladeurs du monde entier: il présente différentes ‘voies’ d'escalade, la plus célèbre est la ‘symphonie des moulins à vent’, ouverte par Maurizio Zanolla ‘Manolo’ et Alessandro Gogna. Grâce au grand bruit provoqué par la conquête du sommet par les deux célèbres alpinistes (1981), la plage devint immédiatement la destination des amateurs de l'escalade libre, ainsi que l'habitat de nidification du faucon d'Éléonore. Cala Goloritzé ne signifie pas seulement escalade, mais également patrie du trekking. Vous pouvez y arriver à pied par voie de terre. Le parcours part du parking de su Porteddu, sur le haut-plateau de Golgo, et serpente sur trois kilomètres et demi sur le Supramonte de Baunei avec un dénivelé de 470 mètres: une heure de descente environ et une heure et demie de montée au retour, à la portée de tous. La longue marche au milieu d'une ‘jungle’ méditerranéenne sera largement récompensée: elle se termine en une oasis naturelle, une des plus belles plages de la Méditerranée. Par la mer, l’accès est beaucoup plus facile: vous pourrez profiter des services de charter et de location des canots depuis les ports d'Arbatax, Cala Gonone et Santa Maria Navarrese.

Au nord de Goloritzè, Cala Mariolu est une autre ‘perle’ de la Méditerranée, ainsi qu'une étape obligée. Cala dei Gabbiani en est le prolongement naturel. Encore plus au nord, vous trouvez Cala Biriola. Le sentier pour y arriver court le long de la falaise et offre des vues incroyables. Si vous choisissez le bateau ou le canot, avant d'y arriver, accordez-vous un plongeon dans les piscines de Vénus. Plus loin, vous trouverez Cala Sisine, un paradis intact à la fin d'un couloir qui était autrefois le lit d'un fleuve. À côté, la grotte del Miracolo, un prodige de la nature. À mi-chemin entre les territoires de Baunei et de Dorgali, voici Cala Luna, un autre symbole de la Sardaigne, qui a été le cadre du film ‘Vers un destin insolite’. Les grottes del Bue marino, autrefois habitat du phoque moine, s'ouvrent à trois kilomètres.

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Cala Mariolu

Un plongeon dans la mer, qui s’offre à vous comme une peinture. Cette crique est connue également comme is pùligi de nie (« les puces de neige »), pour ses petits galets ronds, blancs et roses, qui se mêlent au sable. Cala Mariolu, sur le territoire de Baunei, doit son nom au phoque moine qui, dit-on, « volait » les poissons des filets des pêcheurs provenant de Ponza : on l’appelait donc le mariolo (voleur).

Son panorama enchante avec sa palette nuancée de bleu, vert émeraude et bleu clair, et avec ses petits galets qui s’affichent tels des flocons de neige. La falaise qui l’entoure atteint les 500 mètres de haut et tombe à pic dans l’eau, aussi bien au nord qu’au sud : ainsi, Cala Mariolu est accessible par la terre à travers une randonnée difficile (pour experts) en plein cœur du maquis méditerranéen. Punta Is Puligi, dans le passé, faisait office de lieu de chargement du charbon pour les furisteris, les charbonniers qui peuplaient Baunei.

Le fond marin peu profond mérite une plongée avec masque et tuba pour ceux qui ont moins l’habitude et avec équipement de plongée pour ceux qui souhaitent en explorer les profondeurs : diverses espèces y ont élu domicile. On entrevoit même parfois des dauphins, au large. Hors de l’eau, vous pourrez observer le faucon pèlerin et le faucon d’Éléonore, le cormoran huppé et l’aigle royal.

Un grand rocher, sa perda ‘e su saltatori, fait office de jetée. La crique est en effet plus facilement accessible par la mer, au moyen de barques privées ou de navettes pour les criques au départ des ports de Arbatax, Cala Gonone et Santa Maria Navarrese. À proximité, de nombreuses grottes, dont une à l’intérieur de la crique : elle commence par une petite plage qui s’engouffre sur dix mètres de profondeur, résultat de l’incessant travail de la mer au fil des siècles. Tout près, vous trouverez la pittoresque grotte du Fico. Lors de votre excursion le long du golfe, vous rencontrerez d’autres criques à visiter absolument : la sauvage Goloritzè, les splendides Sisine et Biriola ainsi qu’une des plages symbolisant la Méditerranée, Cala Luna, qui fait à moitié partie du territoire de Dorgali.

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Berchida

De nombreux touristes définissent le spectacle qu’elle offre comme une merveille de la Sardaigne, en mesure de régénérer l’esprit et d’offrir de nouvelles émotions selon la lumière du soleil, du lever au coucher. Bèrchida est une plage magnifique, longue et spacieuse, considérée (et votée) comme une des plus belles de la Méditerranée. Elle se trouve sur le territoire de Siniscola,​ en Baronìa, à quelques kilomètres. Jamais très fréquentée, destination idéale pour la détente et le relax, avec un fond bas, un sable fin et des couleurs de la mer qui vont du vert au turquoise. Vous pourrez profiter de nombreux conforts : kiosque-bar, équipements balnéaires, location de canoës et de pédalos, grand parking.

Elle est entourée de genévriers centenaires et de maquis, qui servent de cadre naturel au rio Berchìda qui, dans son embouchure forme un petit étang où vivent de nombreuses espèces animales. À proximité de la plage on trouve également deux zones archéologiques dans lesquelles apparaissent les restes des nuraghes Conca Umosa et Paule eLuca.

Avec une promenade longue et agréable sur le rivage, on peut se rendre au nord sur les splendides dunes de Capo Comino et s’Ena e sa Chitta,​ trois kilomètres de sable blanc très fin, fermé par des rochers à proximité d’un vieux phare, au large duquel on trouve la petite Isola Rossa. Une pinède de pins d’Alep et domestiques d’un demi-siècle environ se trouve derrière. Encore plus au nord, vous trouverez le petit bourg de pêcheurs de Santa Lucia, construit autour d’une tour aragonaise et derrière, une belle plage de sable blanc et la localité touristique renommée de La Caletta, avec tous les services et une plage de cinq kilomètres de long.

Au sud de Bérchida, au contraire, il y a l’Oasis de Biderosa, un autre lieu magique. C’est une forêt côtière de plus de mille hectares, à l’intérieur de laquelle il est facile d’apercevoir des oiseaux migratoires et des espèces sédentaires, qui est le fleuron de Siniscola pour la variété de la flore et de la faune qu’elle préserve. La forêt côtière inclut cinq criques, parmi lesquelles la magnifique plage de Biderosa, avec, derrière, un étang où demeurent les flamants roses et les hérons.

Casa Farci

Seui, village de Barbagia, frappe par l'extraordinaire intérêt de son territoire, riche d'histoire, de culture et de traditions. Le centre historique, avec ses caractéristiques maisons de pierre schisteuse construites le long des rues tortueuses, est la vraie particularité de Seui. Si l'on prend la centrale rue Roma, on arrive à la Casa (Maison) Farci, où naquit l'écrivain et homme politique Filiberto Farci, cofondateur du Parti Sarde d'Action, ami fraternel d'Emilio Lussu. On peut visiter son bureau, avec la bibliothèque où demeurent ses livres ainsi que ceux d'autres grands auteurs, comme Grazia Deledda et Antonio Casula, dit Montanaru. Les pièces accueillent les outils des activités les plus représentatives de la communauté, données par la population à la Mairie par milliers, et qui témoignent du système de production et de consommation d'autrefois.

La récolte des objets a été complétée par l'achat de précieux documents remontant aux siècles passés et de matériel photographique et audiovisuel. Dans le musée, les pièces sont exposées par thèmes et métiers : en effet, le matériel fait partie des activités traditionnelles de Seui. Ainsi, on trouve les outils du paysan (su massaiu), du maçon (su maistu de muru), du menuisier su (maistu de linna), du berger (su erbegargiu ou crabargiu), et du forgeron (su ferreri), avec une reconstitution d'une forge des années 20. Une autre source de documentation de grand intérêt est représentée par les familles des émigrés, qui ont donné vie à l'insolite section dédiée à l'émigration. Parmi le matériel exposé, il est important de rappeler un document des frères Bissiri qui créèrent aux États-Unis un appareil que l'on peut définir comme l'ancêtre du tube cathodique.

Le musée possède un patrimoine d'environ sept mille objets, mais seul un millier d'entre eux a pu y trouver un emplacement. En 1987, une partie du matériel a été exposé à Milan, à la Triennale du Monde du Travail, suscitant un grand intérêt chez les visiteurs. La visite guidée permet d'approfondir le parcours dans lequel les pièces exposées représentent le patrimoine historique, artistique et culturel créé par la communauté au cours des siècles. L'exposition, surtout au sol ou au mur, contient certains objets vraiment importants. Parmi eux, les pressoirs à vin en bois de la fin du XVIIe siècle, construits sur un modèle du XVe siècle et deux moulins à ânes, l'un avec vasque en trachyte et l'autre en bois.

 Existence d'un service de visite guidée du Système des musées et des monuments, qui comprend la Villa Art Nouveau, la Prison espagnole et la Galerie Municipale. Il est possible de faire des excursions dans la forêt de Montarbu, parc naturel pour la reproduction de la faune.

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Girasole

Le village de Girasole se trouve dans la province de l'Ogliastra et a pour voisine au nord-est la commune de Lotzorai, dont elle est séparée par le rio Girasole. Située à un kilomètre de la mer, elle est nichée dans une verte pinède qui arrive jusqu'à la plage d'Isula Manna. Un grand étang est le refuge de nombreux oiseaux qui y nichent paisiblement. Son nom est connu depuis le Moyen-âge avec la variante Girasol.

La présence humaine sur le territoire est documentée depuis la période phénicienne et punique. Le village fut alors une escale importante vers les côtes italiennes, grâce aux conditions favorables de son port, près de l'étang actuel. Utilisé aussi durant la période romaine, il eut un rôle important pour le commerce méditerranéen. Au Moyen-âge, le pays appartient à la curatoria d'Ogliastra et fait partie du royaume du judicat de Cagliari.

Le milieu naturel qui entoure Girasole offre des spectacles magnifiques. La plage, à un kilomètre du village, bordée par une pinède touffue, est faite de sable très blanc et doré, très gros et mêlé de graviers. Ses eaux sont d'un bleu changeant. La zone de l'étang est un milieu naturel passionnant pour les amoureux de la nature, avec différentes espèces d'oiseaux et de plantes des marais. On peut suivre sur ses rives des parcours d'observation des oiseaux. Dans le village, l'église paroissiale dédiée à Nostra Signora di Monserrato, édifiée entre le XVIe et le XVIIe siècles, a des formes sobres et simples. Une autre église consacrée avant le XIXe siècle est intitulée à Sant'Antonio. Dans la campagne se dressent les ruines de l'église Sant'Alessandro. Parmi les fêtes, celle dédiée à la sainte patronne du village voit une grande participation de la population. Les festivités du premier dimanche de septembre comprennent des rites religieux, avec une messe solennelle et une procession de cavaliers et de costumes traditionnels, mais aussi des spectacles folkloriques et des danses sur la place du village.