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Sant'Antonio di Gallura

Perché sur une colline à 357 m d'altitude et couvrant une superficie de 7 600 ha, ce village se situe au cœur de la Gallura, non loin de la mer et de la Costa Smeralda. Sant'Antonio di Gallura, qui s'appelait à l'origine Villa de Castro, est né pendant le Moyen-Âge au pied du Lu Naracu, à quelques centaines de mètres de l'église de Sant'Andrea et de la place portant le même nom aujourd'hui située au centre du village. La date de sa naissance ne fait aucun doute, car deux documents très importants l'attestent : d'une part le liber Fondachi (1317), d'autre part le Compartiment de Sardenja (1358). En lisant la feuille de taxes de Castro, où sont indiquées 11,5 Lires d'impôt foncier à verser chaque année, et en la comparant avec celle d'autres villages qui devaient payer la même somme, on peut en déduire que la population comptait de 50 à 100 habitants, soit 13 ou 15 familles. Et un autre document , datant de 1421, nous apprend que Castro a failli s'éteindre entre 1360 et 1380. L'existence et la situation du village (au pied de Lu Naracu) sont en outre confirmées par la découverte en 1995 - pendant la restauration de l'église de Sant'Andrea - de cinq sépultures d'individus adultes : l'un des défunt portait un anneau, probablement de cuivre, à l'annulaire de la main droite et avait en bouche une pièce de monnaie malheureusement illisible. Mais d'autres objets ont également été retrouvés : des pièces monnaies, deux minuscules anneaux en métal, une bague en or ornée d'une pâte vitreuse bleue ainsi qu'une autre pièce issue de l'Hôtel de la Monnaie génoise au nom du roi Conrad et remontant aux VIIe - VIIIe s. On sait bien peu de l'histoire de ce territoire lors des siècles suivants, si ce n'est que la Villa Castro appartenait à la curatoria de Unali, un district qui semble correspondre aux actuelles communes de Sant'Antonio et de Arzachena. Les informations en notre possession concernant les dernières années du XVIIIe s. indiquent que l'église de S. Andrea appartenait aux Pes, une famille noble qui résidait à Tempio. En 1798, l'édifice fut cédé aux bergers de la région qui s'occupèrent des réparations et qui s'engagèrent à le maintenir en bonnes conditions pour y célébrer les rites sacrés lors des fêtes de village. Le 5 novembre 1907, l'église paroissiale est instituée et consacrée, pour des raisons encore obscures, à saint Antoine le Grand et non à saint André. La nouvelle église fut construite en 1912 et tout autour, peu à peu, naquit et et développa le centre habité appelé officiellement S. Antonio di Calangianus, pour marquer son appartenance au territoire de la commune de Calangianus. En 1979, lorsque la fraction devint une commune autonome en même temps que celles de Loiri Porto San Paolo et de Golfo Aranci, ce nom fut abandonné et transformé en Sant'Antonio di Gallura.
La vieille ville conserve des maisons rurales et certaines églises ayant une grande valeur artistique, parmi lesquelles celle de saint Antoine le Grand. En outre, un sentier mène jusqu'au belvédère de Lu Naracu duquel le visiteur pourra jouir du charme de ce petit village et de la végétation qui l'entoure. Enfin la fête de saint Jacques, qui a lieu chaque année le 5 mai, est très belle à voir avec son mix de manifestations sacrées et civiles.

Le supramonte de Baunei

Le Supramonte est un ensemble montagneux se caractérisant par des hauts-plateaux carbonatiques et des dolines. Son extension équivalant à environ 35 000 ha, comprend également la large bande côtière du golfe de Orosei et englobe les communes de Oliena, Orgosolo, Urzulei, Dorgali et Baunei Son paysage est fait d'énormes bastions rocheux s'alternant avec de profonds canyons et des pics rocheux se découpant sur le ciel. Par convention, le Supramonte est partagé en fonction des territoires des communes sur lesquelles il se trouve. Le Supramonte de Baunei se situe à l'extrémité est du haut-plateau, dans la partie la plus haute de l'Ogliastra . c'est là que se trouvent le plus haut pinacle calcaire . appelé Agugliastra ou Perda Longa -, la Punta Ginnircu ainsi que le Pranu Supramonte. Le territoire de Baunei abrite la grotte de Su Sterru : ses 275 m de profondeur représente un plongeon dans les ténèbres les plus obscures du cœur de la terre sarde. Ce gouffre compte parmi les dolines à une seule travée plus profondes Europe. La légende raconte qu'elle est née d'un effroyable combat entre un terrible serpent, le maître du haut-plateau de Baunei, et Saint-Pierre qui voulait libérer le village de ce monstre. Saint-Pierre finit par prendre le dessus en attrapant le reptile par la queue et en le frappant au sol avec une telle force que le gouffre se créa. En signe de remerciement, les habitants du village de Baunei firent édifier, non loin de Su Sterru, une petite église champêtre qui aujourd'hui encore est consacrée à Saint-Pierre.

Pour rejoindre Baunei, parcourir toute la SS 125, l' ' Orientale Sarda ' qui longe tout l'est de l''île jusqu'au nord, ou bien emprunter la SS 131 bis en bifurquant sur la 389 reliant Nuoro à Lanusei.

Loiri Porto San Paolo

C'est un majestueux olivier centenaire situé à l'entrée du village qui donne la bienvenue aux visiteurs tout en abritant la petite église en pierre de San Nicola e Sant'Antonio. La naissance de Loiri a pu être située dans le temps grâce à un certain nombre de documents et à des découvertes de pièces archéologiques relatives à une installation humaine qui s'est révélée y avoir vécu avec une certaine continuité dès l'ère nuragique et par la suite pendant la période punico-romaine. La légende raconte qu'il y avait là un petit port où fit escale l'apôtre Paul avant de vivre en ermite dans l'arrière-pays de la Gallura. Le centre habité de Loiri, qui fait partie de la même commune que la station balnéaire de Porto San Paolo, se trouve sur une zone de basses collines à environ 15 km de la côte. Les campagnes environnantes sont parsemées de fermes et de petites fractions immergées dans le maquis. Loiri Porto San Paolo est une jeune commune autonome depuis 1979.

Sur la montagne de Loiri, à 500 m d'altitude, on peut encore observer aujourd'hui des vestiges datant de l'ère nuragique. L'église paroissiale de San Nicola di Bari, construite en granit au XXe s., a un plan rectangulaire et une structure en forme de cabane avec une abside. La façade principale, réalisée en pierre apparente, est ornée d'un portail avec un linteau et un tympan, un arc en ogive et un bas-relief en terre cuite représentant un épisode de la vie du saint. Au-dessus du tympan s'élève un beffroi longiligne à une seule fenêtre, tandis qu'une petite ouverture située juste en-dessous permet d'illuminer l'intérieur de l'église. Le territoire d'appartenance du village, qui contient une série de petites bourgades, jouit d'une grande tranquillité et d'un magnifique arrière-pays aux mille ressources, sans oublier toutes les opportunités que le littoral peut offrir. Ainsi, les deux principaux centres de cette jolie localité sont-ils justement représentés par Loiri, qui se trouve dans l'arrière-pays de la Gallura mais à peu de kilomètres de la mer. D'ailleurs, ces stations balnéaires vivent un développement touristique croissant tout en étant attentivement contrôlé, comme à Porto San Paolo, une localité du bord de mer où se trouvent la plupart des structures touristiques, d'accueil ainsi que les services. Le village s'anime surtout les mois d'été, grâce à un grand nombre de fêtes populaires comme celle de Saint-Antoine de Padoue (le 13 juin) ou celle de Nicolas de Myre (le dernier dimanche d'août).

Supramonte

Son extension de 35 mille hectares qui se perd à vue d’œil est assez large pour contenir les territoires de cinq villages, Baunei, Dorgali, Oliena, Orgosolo et Urzulei, et une partie du golfe d’Orosei. Le Supramonte est un ensemble montagneux caractérisé par de hauts-plateaux et des dolines. Le paysage présente des caractéristiques distinctives : d'énormes bastions qui s'alternent avec de profonds canyons, des pics rocheux qui se découpent vers le ciel. Mais chaque commune a ‘son’ Supramonte’, avec des monuments naturels originaux et uniques.

Le village nuragique de Tiscali embellit le territoire de Dorgali et Oliena. La grotte du Bue Marino est le symbole incontestable de Dorgali ; la gorge de Gorroppu sépare au contraire les territoires d’Orgosolo et d’Urzulei. Sur le Supramonte d’Oliena, en amont de la vallée de Lanaittu, il ne faut pas manquer la grotte Corbeddu, dont le nom dérive du bandit qui se réfugia ici au XXe siècle, et qui est connue pour avoir mis en lumière les restes d’un cerf disparu dès le Pléistocène sarde indiquant la présence humaine dans le massif il y a 18500 ans. La grotte de su Palu et une végétation luxuriante caractérisent, au contraire, Urzulei. Tandis que la doline de su Suercone, un gouffre calcaire de 500 mètres de large et 200 de profondeur, et la forêt préservée de sas Baddes, la seule étendue de chênes verts primaires en Europe, sont les caractéristiques du Supramonte d’Orgosolo.

Toujours à Oliena, vous resterez bouche bée devant le mont Corrasi, le sommet le plus haut de l’ensemble montagneux (1463 mètres), caractérisé par un environnement dépouillé et rocheux, avec des gouffres, aiguilles et pinacles aux formes particulière, recouverts de 650 espèces botaniques, la plupart exclusives des calcaires du centre de la Sardaigne, quelques-unes se trouvent uniquement dans le Corrasi. Il abrite, en outre, la Nurra de Sas Palumbas, une grotte célèbre pour sa faune.

Pan di Zucchero

En contemplant au coucher du soleil le rocher imposant qui sort de la mer à quelques mètres de la côte, l'étonnement s'accroit: la lumière du soleil se propage de la silhouette calcaire avec toutes les nuances du jaune et de l'orange. Pan di Zucchero (Pain de Sucre) est l'un des monuments naturels les plus imposants et spectaculaires de l'Ile, symbole de la côte d'Iglesias. Le nom dérive de la ressemblance avec le célèbre Pão de Açúcar de la baie de Rio de Janeiro et, au XVIIIe siècle il remplaçait déjà le nom sarde Concali su Terràinu. Vous vous y rendrez en zodiaque ou en bateau à partir de la magnifique plage de Masua, une fraction côtière d'Iglesias qui se trouve à deux kilomètres et demi.

Après avoir accompli l'entreprise difficile consistant à atteindre ses parois rocheuses, les amateurs d'escalade, avec l'équipement et le support des guides spécialisés, peuvent escalader ses 133 mètres: c'est le faraglione (stack) le plus haut de la Méditerranée. Sur son sommet vous dominerez du regard les trois «petits frères» situés tout près, dont deux nommés s’Agusteri et il Mort, le plus au sud. Les quatre faraglioni (stacks) de Masua sont homogènes et reliés d'un point de vue structurel, une partie intégrante du monument: leur couleur blanc-céruléen se détache sur la côte d'en face en raison d'une teinte violacée. Ils se composent de calcaire cambrien, quasiment pur du point de vue chimique, et sont issus de l'érosion marine qui en a provoqué le détachement de la terre ferme, pour la précision, de la falaise de la pointe is Cicalas: le bras de mer de 300 mètres qui les sépare est souvent agité.

Pan di Zucchero a une forme massive et arrondie. Des phénomènes karstiques ont percé sa surface en marches plates, donnant lieu à deux grottes en forme de tunnels. Elles s'ouvrent au niveau de la mer, respectivement de 20 et 25 mètres de long, toutes les deux sont l'habitat d'oiseaux marins, une peut être traversée avec de petits bateaux. En face de l'ilot, l'accès à la mer du tunnel minier de Porto Flavia est suspendu magiquement à la moitié de la paroi rocheuse en surplomb. C'est l'extrémité la plus visible d'un ensemble futuriste de tunnels souterrains qui se terminent en une construction sculptée dans la falaise. C'est d'ici que les minéraux étaient chargés directement sur les navires marchands. Aux pieds de la mine, voici la grotte del Soffione, dont le nom dérive des vagues qui s'insinuent dans sa cavité et se «brisent» avec de gros embruns. Tandis qu'à côté des ruines minières, on trouve la petite plage de Porto Flavia: du petit lido, destination des amateurs de plongées, le contraste chromatique entre le blanc-grisâtre de la roche calcaire du géant marin, du bleu de la mer et du vert d'une pinède tout autour, vous feront briller les yeux.

Toute la côte d'Iglesias a un charme sauvage et une grande variété de paysages. À ne pas rater Porto Paglia et Nebida, une autre petite fraction «minière». Le Canal Grande de Nebida s'insinue à deux kilomètres au nord de is Cicalas: c'est une vallée longue et étroite, parcourue par un torrent qui se jette dans une crique «en fjord», caractérisée par une petit plage et une série de grottes: aux pieds de la falaise, la grotte de Canal Grande, un tunnel de 150 mètres qui traverse le promontoire de part en part, à fleur d'eau; la grotte delle spigole s'ouvre sous la paroi au nord. Encore plus au nord, les criques de porto Sciusciau et la magnifique Cala Domestica se détachent sur le territoire de Buggerru. Vous pourrez visiter Canal Grande même par la terre en partant de Masua : un trekking sur les traces du travail minier. Le littoral et, plus en général, la vie de la zone d'Iglesias ont été profondément marqués par l'activité des mines. Vers la fin du XIXe siècle, la mine de Masua était une grande zone d'extraction, maintenant est un village-fantôme, une étape du chemin minier de santa Barbara et une partie du parc géominier de la Sardaigne, patrimoine par l’UNESCO.

Est

Le supramonte de Dorgali

Le Supramonte est un ensemble montagneux se caractérisant par des hauts-plateaux carbonatiques et des dolines. Son extension équivalant à environ 35 000 ha, comprend également la large bande côtière du golfe de Orosei et englobe les communes de Oliena, Orgosolo, Urzulei, Dorgali et Baunei. Son paysage est fait d'énormes bastions rocheux s'alternant avec de profonds canyons et des pics rocheux se découpant sur le ciel. Par convention, le Supramonte est partagé en fonction des territoires des communes sur lesquelles il se trouve. Le Supramonte de Dorgali est compris entre les vallées du Flumineddu et du Cedrino en englobant aussi le bassin du Lanaittu. À la limite de la vallée du Lanaittu, une énorme doline située dans une montagne calcaire aux pentes raides a abrité le magnifique village nuragique de Tiscali. La spectaculaire gorge de Su Gorroppu, aussi étroite que profonde, sépare la Barbagia de l'Ogliastra : cette véritable fente, qui s'est créée entre les monts calcaires de Dorgali et d'Oliena, est le refuge privilégié de rares espèces de rapaces. Avec ses superbes roches calcaires et ses parois polies marquées de grosses fissures, elle s'étire jusqu'à la côte en débouchant à Cala Luna. De nombreuses grottes s'ouvrent d'ailleurs sur cette côte, parmi lesquelles celle du Bue Marino, célèbre pour avoir abrité des phoques moines.

Pour rejoindre Dorgali, parcourir toute la SS 125, l' ' Orientale Sarda ' qui longe tout l'est de l''île jusqu'au nord, ou bien emprunter la SS 131 bis en bifurquant sur la SS 129 après Nuoro.

Monti

Situé en plein centre de la Gallura, à quelques minutes de l'aéroport de Olbia et des ports de Olbia et de Golfo Aranci, le village de Monti se situe sur un des versants de la chaîne montagneuse du Limbara, juste derrière le monde doré de la Costa Smeralda. Entouré de roches granitiques, de bois de chênes lièges et de maquis méditerranéen, le territoire d'appartenance de Monti est réputé pour ses vignes desquelles est tiré le célèbre Vermentino : outre à symboliser la Gallura, c'est le seul vin en Sardaigne à posséder la Dénomination d'Origine Contrôlée et Garantie. Les alentours du village, constitués des collines de la région du Monte Acuto, à la limite de la Gallura et du Logudorese, présentent des sites archéologiques, un patrimoine architectural ainsi que des monuments naturels d'un grand intérêt. Ainsi, la forêt domaniale du Monte Olia, qui s'étend au sud du village, est un des pôles d'attraction les plus intéressants de la région, avec sa vue sur le parc naturel peuplé de nombreuses espèces animales telles que oiseaux rapaces, sangliers, chevreuils et mouflons.

Du belvédère de Sa Turrida, on jouit d'un panorama exceptionnel embrassant la vallée de Olbia dans son entier et l'île de Tavolara jusqu'au Monte Limbara et au lac Coghinas. Les découvertes archéologiques faites dans la région indiquent que les premières installations humaines remontent au Néolithique et se sont poursuivies pendant l'ère nuragique et la domination romaine. Le nuraghe Logu et les restes du Pagus romain sont très certainement les vestiges les plus intéressants à visiter. Au Moyen-Âge, le village de Monti constituait la limite est du Judicat de Logudoro auquel il appartenait. Vers la seconde moitié du XIIIe s., les Doria firent construire le château de Castra, qui fut conquis par les Pisans à la fin du siècle, et dont il reste encore quelques ruines aujourd'hui. Par la suite, la zone de Monti fit partie des propriétés des Malaspina, ensuite elle fut annexée au Judicat d'Arborea (XIVe s.), enfin elle passa sous la domination de la couronne d'Aragon.

Mais la meilleure raison de visiter Monti est très certainement son vin. En effet le ' Vermentino di Gallura ', après avoir obtenu la Dénomination d'Origine contrôlée et Protégée en 1996, est à l'heure actuelle le plus important des vins sardes. Cet excellent vin blanc, aux parfums subtils et intenses, accompagne de façon très raffinée les soupes de poissons et tous les plats à base de produits de la mer surtout. Pendant le mois d'août, une foire importante est consacrée à ce nectar qu'aurait privilégié Bacchus. Dans les alentours de Monti, le sanctuaire champêtre de la vieille église de S. Paolo Eremita, construite en 1348, est très intéressant à visiter, même si son architecture simple, aux pierres apparentes, date du XVIIe s. À la mi-août, ce sanctuaire devient d'ailleurs le théâtre d'une fête religieuse particulièrement suivie puisque, pendant les rites sacrés, une longue procession cadencée s'étire le long de la route qui le relie au village. Jadis, les pénitents effectuaient ce pèlerinage à pied et sur les genoux à proximité du sanctuaire.

Musée de la Vallée des Nuraghi du Logudoro-Meilogu

Le musée de Torralba, en cours d'achèvement, est à la fois ethnographique et archéologique. La section ethnographique abrite des expositions temporaires. La section archéologique, consacrée aux régions du Logudoro et du Meilogu, est centrée autour de l'important ensemble nuragique de Santu Antine, dont elle accueille une bonne partie des découvertes faites en fouilles.

Le monument, daté entre le Bronze moyen et l'Age du fer, est présenté au moyen d'une maquette. Dans la même salle, on peut voir le matériel provenant des fouilles de la forteresse et des cabanes du village. A observer en particulier, parmi les objets compris entre l'Age du Bronze et l'époque romaine impériale, les projectiles de pierre calcaire, les pinces de fondeur du XIe siècle av. J.- C., un fragment de modèle réduit de nuraghe, une statuette de bronze représentant un petit chien.

L'implantation antique dans le territoire de Torralba est présentée par des panneaux et des photos des monuments préhistoriques. Une section est dédiée à l'époque romaine et au Moyen-âge, avec des témoignages du Logudoro-Meilogu, la carte de répartition des sites du territoire de Torralba concernés par le tracé des routes romaines, et les chapiteaux provenant du nuraghe Santu Antine. Dans le jardin sont exposées les bornes milliaires romaines (IIIe - IVe siècle av. J. - C.) provenant également du territoire de Torralba : richement commentées, elles reconstituent le tracé routier sur le territoire, et plus généralement, le parcours routier qui, de Karales à Olbia et à Turris Libisonis, reliait les trois principaux ports de l'île.

Le musée présente les caractéristiques de la construction du nuraghe Santu Antine et offre un important témoignage de la culture matérielle de la civilisation nuragique.

Adresse : via Carlo Felice, 07048 Torralba

Téléphone : 079 847298/847296

Propriétaire : Mairie de Torralba

Sud

Musée Archéologique Municipal « Sa Domu Nosta »

Le musée est dédié à l'archéologie de la Trexenta et il documente la continuité de l'habitat entre le Néolithique récent et le Moyen-âge. Les objets proviennent aussi bien d'habitats que de nécropoles et comportent des pièces en terre cuite et en pierre des cultures pré-nuragiques de Sardaigne. Un important groupe de pièces, avec de nombreuses importations grecques et du centre de l'Italie, provient de l'habitat rural punique de Santu Teru. A cet habitat était liée la nécropole à chambres à hypogée d'époque punique et punique tardive de Monte Luna, dont proviennent les riches mobiliers funéraires qui confirment la présence d'une communauté florissante. Ils sont constitués d'amphores, cruches, plats, lampes à huile et brûle-parfum, mais surtout de bijoux d'or, d'argent, de bronze et de fer, dont certains de très belle facture. Les colliers et les amulettes de pierre dure, d'ivoire, de verre, de pâte de talc et de pâte de verre, ainsi que les scarabées en cornaline et jaspe vert, sont nombreux. La collection est enrichie par la reconstitution d'une déposition dans une amphore (à enchytrismos) .

Le parcours est complété par des panneaux pédagogiques (également en anglais), par une section ethnographique qui reconstitue une cuisine typique du Campidano ainsi que par un espace pour les expositions temporaires.

Le musée abrite les témoignages de l'archéologie d'un territoire habité depuis la préhistoire, mais profondément modifié par la politique latifundiaire de Carthage. Les pièces maîtresses de la collection sont les scarabées et les bijoux.