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Nuraghe Palmavera

L’architecture de la construction atteste l’extraordinaire habilité de la fascinante et mystérieuse civilisation nuragique. Le complexe de Palmavera se trouve sur le promontoire qui porte le même nom à un kilomètre et demi de la mer, à l’intérieur du parc de Porto Conte, sur le territoire d’Alghero. Il est construit en blocs de calcaire et grès, composé d’un corps central avec deux tours et accompagné d’un rempart et des cabanes d’un village : aujourd’hui on en compte moins de 50, à l’origine on estime qu’il y en avait entre 150 et 200.

Il fut construit en plusieurs phases. La tour principale (XV-XIVXIVe siècles av. J.-C.) remonte à la première phase, elle mesure huit mètres de haut avec un diamètre de dix mètres, à l’intérieur de laquelle il existe une chambre centrale avec une couverture en tholos. Un escalier menait à un étage supérieur et à une terrasse. Lors d’une phase successive (IXe siècle av. J.-C.) on ajouta une autre tour, reliée à la première à travers une cour et un couloir. La grande cabane des réunions fut également réalisée. Le siège rond du chef se trouve à l’intérieur. Parmi les différentes décorations de l’habitation, on a retrouvé un modèle réduit de nuraghe, une pièce d’art préhistorique caractéristique d’autres complexes de la Sardaigne (à Mont’e Prama on en a retrouvé 16). Aujourd’hui vous admirerez dans Palmavera une copie du modèle réduit, tandis que l’original est conservé au musée G.A. Sanna de Sassari. Durant la troisième phase de réalisation (IXe-VIIIe siècles av. J.-C.), un mur périmétrique fut érigé avec quatre tours. Après quoi le village fut détruit par un incendie et repeuplé à l’époque punique et romaine.

Un parcours praticable en vtt serpente autour de Palmavera à travers lequel vous pourrez poursuivre le voyage dans le temps. Dans la baie de Porto Conte – pour les Romains portus Nympharum – vous pourrez visiter un autre site nuragique : Sant’Imbenia (XV-VIIIe siècles av. J.-C.), le plus ancien port maritime phénicien de l’Île, lieu d’échanges avec le monde oriental. Il demeura au centre des routes commerciales des Phéniciens, Étrusques et Grecs jusqu’au VIIe siècle. A proximité, voici les restes d’une villa romaine, construite pour l’otium du propriétaire, avec un latifundium tout autour. Elle est constituée d’une résidence avec des pièces décorées et des locaux de service. Au nord il existe des restes de thermes.

Telti

Situé sur une hauteur couverte de chênes liège et d'oliviers sauvages, le village est de construction récente. C'est un petit bourg tranquille, né autour de deux chapelles de campagne, au cœur des forêts de la Gallura. Le village se trouve à quelques mètres de l'endroit où existait Tertium, une station militaire romaine sur la route Olbia-Gemellae. Au Moyen-âge, il avait le nom de Villa Torcis, et faisait partie du Judicat de Gallura. Au XIVe siècle, le village a été directement impliqué dans la longue et sanglante guerre entre les Aragonais et les Juges d'Arborea. Il connut ensuite une longue période d'abandon, et reprit vie en 1800, sous le nom de Telti. La découverte de tafoni de granite utilisés comme sépultures atteste la fréquentation de son territoire dès le Néolithique (5000-2700 av. J. -C.)

L'église Santa Vittoria, au centre du village, a été construite au siècle dernier en style du XVIIIe. Il existait aussi l'église Sant'Anatolia, du XVIIIe siècle. Toutes les deux étaient des références religieuses pour les habitants de Tempio et des villages limitrophes, qui s'y retrouvaient pour les fêtes campagnardes. A partir de la Piazza Duomo et en suivant la rue du même nom, un panneau de genévrier conduit au Museo dello Stazzo, un espace culturel qui présente la vie locale à travers des objets provenant de toute la Gallura et des pièces de la maison qui reconstituent les habitations traditionnelles les plus caractéristiques. Aux alentours du village, en direction de Calangianus, une déviation sur la droite mène à l'église San Bachisio, du début du XVIIe siècle. Elle possède le style architectural typique des chapelles de campagne de la Gallura, et à ses côtés on peut encore deviner un ancien cimetière délimité par un mur. Au mois de mai, une belle fête y est dédiée à Saint Bachisio, au cours de laquelle un repas est offert à tous les participants.

Sud

Domus De Maria

Située dans l'extrême sud de l'île, Domus de Maria possède dans son territoire un grand nombre de milieux naturels d'une beauté à couper le souffle, depuis les splendides plages blanches de Chia jusqu'aux montagnes aux forêts luxuriantes. En effet, son territoire est caractérisé par de longues plages aux dunes imposantes, où des genévriers séculaires poussent sans encombre, et par d'imposants pics granitiques et des forêts denses, où il n'est pas rare de rencontrer des cerfs ou des sangliers. Le maquis méditerranéen est aussi d'une grande beauté, avec ses essences endémiques aux parfums forts et aux couleurs magnifiques. Le village est né au XVIIIe siècle, autour d'une exploitation agricole fondée par les Pères des écoles pies, ou Piaristes. Le territoire fut habité dès l'époque nuragique, comme en témoignent le nuraghe Baccu Idda et les nombreux bétyles de Punta Su Sensu.

La ville de Bithia est d'une importance capitale. Située dans ce qui est Chia aujourd'hui, cette ville fondée par les phénico-puniques s'étendait sur le promontoire de la tour, où on peut encore voir les restes d'une enceinte et d'habitations. La nécropole a été localisée dans la partie basse du village, où fut aussi construit un temple dédié au dieu Bès, dont la statue parfaitement conservée est visible au Musée archéologique de Cagliari. Le tophet, cimetière à incinération réservé aux enfants morts nés ou décédés en bas âge, était situé dans un îlot face à la plage.

Une autre étape est obligatoire dans ce territoire, pour visiter les grandes plages blanches de Chia et admirer les merveilleuses forêts de Is Cannoneris, où il n'est pas rare de trouver de magnifiques oronges et des cèpes. Parmi les évènements à ne pas manquer, la fête des figues, des fruits doux et délicieux provenant de la zone de Chia, la fête des poissons au mois de juillet, et la fête de S'Arroseri en l'honneur de la Madonna Del Rosario, patronne du village, qui a lieu le premier dimanche d'octobre.

Cala Spalmatore

Cala Spalmatore occupe une portion de la côte est de l'île de La Maddalena et se trouve sur la commune du même nom. La Maddalena est l'une des îles de l'archipel portant le même nom et situé non loin des côtes de la Gallura. Cet archipel comprend les îles de : La Maddalena . la seule à être habitée en permanence depuis sa fondation datant de 1770 . reliée à celle de Caprera par le pont du Passo della Moneta, Budelli, Razzoli et Santa Maria au nord, tandis que Spargi est au sud. Cala Spalmatore, située entre deux promontoires qui la protègent des vents, est une plage de sable couleur crème à gros grains, baignée de bas-fonds. Le maquis méditerranéen florissant qui l'entoure est ponctué de splendides rochers à la couleur rosée. Au-dessus de la plage, depuis la ' Guardia del Turco ', on peut admirer un panorama embrassant la côte occidentale de La Maddalena et la côte ouest de l'île de Caprera.

Emprunter la route principale reliant la ville de La Maddalena et le centre de l'île en parcourant la via Guadiagellone et en suivant les indications pour ' Trinità '. La plage est indiquée après avoir dépassé le ' Forte Santa Trinità '. Des transports publics la desservent.

Ses nombreux services tels qu'un bar, un restaurant et une location de pédalos font que cette plage est très fréquentée. En outre, les bas-fonds qui la caractérisent permettent aux enfants de jouer en toute sécurité dans l'eau.

Montes

" ... Il y a un endroit qui s'appelle Fontanabona, avec quelques cabanes de bergers, presque tous des bandits du village de Orgosolo, [...] je fus reçu avec plus de 12 fusils pointés contre moi, et avec l'injonction de ne pas faire un pas de plus " (La Marmora, Itinéraire de l'île de Sardaigne, 1840). La forêt de Montes, se trouve en effet entièrement sur le territoire de la commune de Orgosolo . elle abrite un bois de chênes verts à haut fût et séculaires, unique dans tout le bassin méditerranéen en vertu de son extension, de sa physionomie et de ses caractéristiques écologiques et paysagères. Elle couvre 4 586 ha qui s'étendent des premiers contreforts du Gennargentu jusqu'à la haute vallée du Cedrino, et vers le Supramonte jusqu'au Rio Flumineddu. Cette forêt est une oasis de protection faunistique. Tout en faisant de merveilleuses promenades le long de parcours signalés, le visiteur peut admirer des paysages splendides. Le fleuron de cette forêt est l'extraordinaire bois primaire de chênes verts de Sas Baddes. Parmi les monuments naturels situés dans la forêt de Montes, un des plus important est certainement le Monte Novo San Giovanni dont les aiguilles atteignent jusqu'à 70 m de haut. Dans toute cette zone, des traces de présence humaine datant de l'époque nuragique ont été retrouvées: un village nuragique dans la localité de Sas Baddes et de nombreux cuiles antiques (des bergeries attestant que des bergers vivaient ici), tout comme la construction de Pinnettos, à savoir des abris typiques à la base en pierre et à la couverture en bois et branchages. En outre, à proximité du fleuve qui traverse la vallée de Sa Senepida, il y a deux tombes de géants tandis que, dans le cœur de la forêt, il est possible de voir les restes du nuraghe Mereu, aussi imposant que particulier car il est de couleur blanche puisque construit avec des blocs de calcaire. Il s'agit-là d'un monument tout à fait exceptionnel, surplombant les parois abruptes de la gorge de Gorropu

Sud

La Conca

La Conca est une place de galets surplombée de falaises. En traversant ses eaux cristallines, les rayons du soleil créent des reflets polychromes sur le fond marin qui est parsemé de hauts rochers sombres. En outre, la présence de rochers à pic sur la mer et délimitant une piscine naturelle d'eaux profondes font que La Conca est la destination idéale des amateurs de plongeons. Mais La Conca attire aussi les passionnés de spéléologie qui viennent admirer le panorama inoubliable des nombreuses grottes qu'elle contient.

La Conca est dotée d'un petit parking, d'un point de restauration et d'un bar. Elle est particulièrement appréciée des amateurs de chasse sous-marine, et de tous ceux qui souhaitent tout simplement s'immerger dans ses eaux pour y admirer la richesse de son écosystème marin.

La Tonnara

La Tonnara est une plage de galets et de rochers. C'est derrière elle que se trouve le bâtiment dans lequel on travaillait le thon (d'où son nom) il y a environ une soixantaine d'années. Ses eaux d'un bleu transparent miroitent sous le soleil qui crée des jeux de lumière sur le fond marin.

La plage de La Tonnara se trouve dans la localité du même nom, sur l'île de Sant'Antioco (commune de Calasetta). Depuis la petite ville de Calasetta, emprunter la route qui descend en direction de ' Punta Maggiore '.

Un hôtel se trouve non loin de la plage, très appréciée de tous ceux qui recherchent un peu de tranquillité, sans oublier les amateurs de chasse sous-marine et les baigneurs souhaitant simplement s'immerger dans ses eaux.

Sud

La forêt de Monte Nieddu

La forêt de Monte Nieddu est très riche en bois de chênes verts, ifs, chênes lièges, arbousiers, lentisques, et comprend aussi un épais maquis méditerranéen. Cette aire est importante, d'abord pour sa faune - avec les migrations saisonnières de cerfs sardes et de sangliers - ensuite pour son histoire . avec ses installations minières (Pantaleo) -, enfin pour sa culture paysanne. Les bois et le maquis couvrent 80% de la superficie de la forêt. Comprise sur les communes de Villa San Pietro, Sarroch et Capoterra, elle s'étend sur 2 451 ha et compte parmi les aires destinées à faire partie du Parc naturel du Sulcis. Elle couvre pour moitié environ l'aire de la forêt de Monte Arcosu et en partie sur l' ' Oasis permanente de la protection de la faune de Gutturu Mannu - Monte Arcosu ' . la localité de Bidda Mores est aussi d'un intérêt naturaliste certain. C'est dans la zone de Santa Barbara que l'on peut admirer le paysage enchanteur crée par le canal de Bidda Mores car il a creusé un profond fossé dans la roche granitique nue. Par ailleurs, en parcourant la vallée du Rio Nieddu . qui s'écoule parallèlement à certaines portions de la route reliant Villa San Pietro au Monte Nieddu -, on ne peut manquer de remarquer les splendides exemplaires de laurier rose qui ressortent dans une végétation à feuilles persistantes constituée d'oliviers sauvages, de lentisque et de genévrier. Cette forêt, très épaisse par endroits, est constituée de taillis de chênes verts . caractéristiques du maquis-forêt - et de chênes lièges. Les espèces animales qui l'habitent sont aussi nombreuses qu'importantes du point de vue naturaliste et historique, puisqu'un nombre conséquent de cerfs sardes a été réintroduit et que ce mammifère représente maintenant le groupe le plus nombreux, même si l'on peut aussi rencontrer des sangliers, des renards, des belettes, des chats sauvages ainsi que des loirs. Pour ce qui est de l'avifaune, il n'est pas rare de voir voler des exemplaires d'aigle royal, d'aigle de Bonelli, d'épervier et des palombes.

Sud

Le Saline

Le Saline est une plage de fin sable doré. De hautes dunes la séparent d'un étang où niche des espèces d'oiseaux caractéristiques de cette zone. D'ailleurs, à certaines périodes de l'année, on peut y admirer des flamants roses et des échasses.

La plage est dotée de nombreux services : grand parking, hôtel, bar et point de restauration. En outre, les bas-fonds qui la caractérisent permettent aux enfants de jouer aisément dans l'eau. Il est possible de louer des parasols, des chaises-longues et des pédalos. C'est la destination idéale des surfeurs, des amateurs de chasse sous-marine, et de ceux qui souhaitent tout simplement s'immerger dans ses eaux cristallines pour y admirer les merveilleux fonds marins.

Est

Cea

Du sable blanc et doux, quasiment impalpable, un fond bas, des rochers polis et la lumière du soleil qui fait ressortir les nuances émeraude de la mer. Cea est une plage de plus d’un kilomètre de long, où trois quarts font partie du territoire de Tortolì, qui se trouve à quelques kilomètres en continuant sur le littoral d’Orrì, et un quart est situé à l’intérieur de la côte de Bari Sardo, qui se trouve à environ sept kilomètres. Au sud elle est délimitée par une langue de rochers, punta Niedda, le rocher volcanique du haut-plateau de Teccu se trouve un peu plus loin. S’y promener est une expérience sensorielle : le sable soyeux au tact, le parfum de genévriers et le maquis méditerranéen, les sons de la mer et ses couleurs en feront un lieu mémorable de vos vacances.

Une crête de porphyre rouge se termine en plage depuis la colline voisine. Dans la même direction, à 300 mètres du rivage, au centre du littoral, deux stacks de vingt mètres de haut apparaissent : is Scoglius Arrubius, qui s’embrasent au coucher du soleil dans un magnifique spectacle en couleurs. Ils sont le symbole de Cea, accessible à la nage ou en pédalo.

La plage héberge des lieux de restauration, un grand parking et la location d’équipements. Sans oublier des services pour les personnes handicapées et des passerelles jusqu’à l’eau. Un peu plus loin, la plage, une petite crique avec des rochers et des galets offre des points d’amarrage aux bateaux de plaisance. Derrière, une végétation dense s’étend et, à proximité, de petits étangs reliés à la mer durant la haute marée, où l’on peut pratiquer la pêche au mulet.

En remontant vers le nord, sur le territoire de Tortolì, vous trouverez un autre endroit de carte postale, la plage d’Orrì, 16 kilomètres de littoral constitué de criques et de petites plages désertes, parmi lesquelles la splendide Cala Ginepro. Tandis que sur le territoire de Bari Sardo, une visite à la plage de la Torre di Barì ne peut pas manquer, c’est le symbole du village de l’Ogliastra. À propos du granite rouge, au contraire, aux alentours d’Arbatax, le hameau et le port de Tortolì, ne ratez pas l’occasion même pour admirer la petite plage des Rocce Rosse, qui servent ‘de bouclier’ à un autre paradis, la plage de la ville de Cala Moresca.