Codrongianos
Situé à 317 m d'altitude sur les collines du Logudoro, Cordongianos doit sa célébrité à la splendide basilique Santissima Trinità di Saccargia, édifiée en 1116 par les moines de Camaldoli. Les origines du village remontent à l'époque romaine (IIe siècle) mais son territoire fut fréquenté dès l'époque nuragique, comme en témoignent les restes d'environ 60 nuraghes dispersés autour de l'agglomération. L'origine du toponyme est romaine (castrum Gordianus), d'après le nom de l'empereur sous lequel fut fondé le castrum qui contrôlait la route reliant Cagliari à Porto Torres.
Très belle du point de vue de l'urbanisme, Codrongianos était divisée en deux parties : Cotronianu e josso, ou inférieur, qui conserve une église d'époque byzantine, et Cotronianu e susu, ou supérieur, qui correspond à l'actuel centre historique, et qui s'est développé autour de l'église paroissiale San Paolo, entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. Dans cette église, on peut admirer de précieux tableaux du XVIIe siècle appartenant à l'école de Guido Reni et de Baccio Gorini. Le dimanche suivant la Pentecôte a lieu la principale fête du village, celle de SS.Trinità di Saccargia, qui se déroule près de la basilique. Elle comprend une grande procession, des rites religieux, des spectacles, des joutes poétiques, de la musique traditionnelle : les fidèles et les touristes sont nombreux.
Le Parc des Sette Fratelli
Un poumon vert à l’extrémité sud-est de la Sardaigne. La zone des Sette Fratelli comprend les pointes montagneuses et la forêt domaniale du même nom et la forêt de Monte Genis, faisant partie du territoire des neuf Communes : Burcei, Castiadas, Maracalagonis, Quartucciu, Quartu Sant’Elena, San Vito, Sinnai, Villasalto et Villasimius.
Le complexe montagneux, constitué de sept sommets (d’où son nom) atteint des hauteurs d’environ mille mètres : la plus haute est celle de Serpeddì (1067 mètres). L’oasis est un triomphe de la nature, en particulier de bois et d’espèces d’animaux rares. Laurier rose, myrte, bruyère, genévriers, aulnes et chênes verts servent de toile de fond à des rencontres avec des sangliers, lapins, martres, chats sauvages, aigles royaux, faucons pèlerins et des exemplaires de palombe sarde, un rapace endémique de la Sardaigne.
Dans des cadres naturels d’une rare beauté et de rochers modelés par le temps, entre des canyons et des gorges, comme Baccu Anigiulus et celle du rio Picocca, entre les pinacles, les tours et les vallées traversées par des fleuves (les rii Ollastu, Cannas et Maidopis), il est courant d’apercevoir des cerfs et des mouflons. C’est à Campuomu, dans la caserne forestière où le Dr. Umberto Noci accueille les visiteurs, que part un sentier jusqu’à punta sa Ceraxa. Le long du parcours vous trouverez l’arco dell’Angelo, un monument naturel en granite rose d’où vous admirerez toute la vallée de Castiadas, l’étang de Colostrai et le Campidano di Cagliari.
À l’intérieur de la forêt des Sette Fratelli, la grotte Fra’ Conti, qui selon une légende avait été le refuge d’un ermite, su Stumpu ‘e Giumpau, un âpre bastion granitique, et sa Grutta ‘e sa Pipia (la grotte de la petite fille) méritent également une visite. Tandis que la forêt du mont Genis est parfaite si vous êtes passionné de birdwatching, car elle est survolée par des faucons, des chouettes effraies et des huppes.
Les attractions archéologiques ne manquent également pas : toute l’oasis conserve des traces de nuraghes, d’installations néolithiques et les ruines d’un couvent protégé par des chênes-lièges et des chênes verts centenaires.
Arborea
Arborea a été fondé en 1928, en plein milieu de l'étang de Sassu qui venait d'être asséché. D'abord dénommé Villaggio Mussolini, il fut rebaptisé Mussolinia di Sardegna en 1930 avant de prendre son nom actuel en 1944, suite à la chute du régime fasciste. Aujourd'hui peuplé de colons originaires pour la plupart de la Vénétie, ce village situé au beau milieu des champs a conservé une structure régulière, caractéristiques des villes de la période fasciste, avec des édifices empreints d'un certain éclectisme : ses avenues bordées d'arbres et ses maisons à deux étages en Art nouveau ou néogothique sont donc immergées dans la verdure. Les édifices publics (l'école, un hôtel et la mairie) donnent sur la place Ausiliatrice, accueillant également l'église paroissiale construite elle en style tyrolien.
La mairie abrite la Collection archéologique municipale qui comprend une série de pièces provenant de la nécropole romaine de S'Ungroni. Mais la région d'Arborea est aussi très intéressante pour sa faune et sa flore : en effet, un grand nombre d'oiseaux des marais nidifient dans l'étang S'Ena Arrubia, situé non loin de la côte, tandis que la Marine d'Arborea, presque en face de la plage, accueille une splendide pinède. À environ 9 km d'Arborea, mais toujours au bord de l'étang, se trouve Marceddì, un village de pêcheurs dominé par la Torrevecchia datant du XVIe s. Outre à la petite ville d'Arborea et ses particularités architecturales, il est intéressant d'aller voir la pompe de drainage de Sassu : inaugurée en 1934, sa hauteur et ses formes modernes et futuristes étaient tout à fait innovantes pour l'époque. Parmi les produits œno-gastronomiques, les plus renommés sont les laitages, même s'il ne faut pas oublier les fruits et les légumes, en particulier les fraises auxquelles on consacre une fête le premier dimanche de mai. En outre, le dernier dimanche d'octobre a lieu la fête de la polenta, pendant laquelle est offerte une dégustation de la célèbre spécialité vénitienne, à savoir de la polenta accompagnée d'une sauce à base de fromage, de saucisse et de morceaux de viande.
Bitti
Bitti se trouve à 549 m d'altitude, à la limite de la nouvelle province de Olbia-Tempio. C'est un des villages les plus connus de la région de Nuoro et le plus important de la partie nord de la Barbagia. Cette bourgade pastorale doit sa récente notoriété au groupe musical des Tenores de Bitti qui a conquis l'Europe entière avec son interprétation des chants polyphoniques traditionnels sardes. D'après un grand nombre de chercheurs, le dialecte de Bitti serait le dialecte sarde le plus proche du latin. L'histoire de Bitti a des origines très anciennes, puisque son territoire commença à être habité dès la préhistoire et continua à l'être pendant toute l'ère nuragique. Le site archéologique de Romanzesu, en particulier, a révélé l'existence de très anciens établissements humains. La structure architecturale du village est typiquement agro-pastorale, avec de grandes maisons basses et des ruelles très étroites entourant la vieille ville.
Sur la place Giorgio Asproni, on peut visiter la maison paroissiale de l'église de San Giorgio Martire (XIXe s.) qui abrite une petite collection de pièces archéologiques. Non loin du village, dans la direction de Orune (la route est bien indiquée par des panneaux mais pas toujours facile à suivre), se trouve le temple nuragique à puits de Su Tempiesu : il comprend un certain nombre de pièces réalisées avec de grandes pierres basaltiques carrées dont le puits sacré, alimentée par une veine d'eau utilisée lors de rituels. Les campagnes environnantes sont parsemées d'églises champêtres (comme celles de Santo Stefano et de Babbu Mannu, à savoir le Saint-Esprit) où se déroulent des fêtes religieuses pendant l'année. Enfin, le village de Bitti a vu la naissance d'un certain nombre d'hommes qui se sont battus pour les droits de la Sardaigne et du peuple sarde tels que Giuseppe Musio, magistrat et sénateur du Royaume d'Italie, ou encore le député Giorgio Asproni.
Donori
Le village, dont le toponyme a une origine incertaine, se situe dans la région du Parteolla, entre deux cours d'eau sur un versant du Monte Zurru. La présence de nombreuses sources d'eau et la fertilité du sol qui en découle ont permis une anthropisation précoce de la région : en effet, on a retrouvé de nombreux témoignages tant de la période nuragique que de la période romaine, dont des nécropoles et les restes d'une villa. Au cours du Moyen-âge, le village appartenait à la curatoria de Parte Olla, dans le judicat de Cagliari. Au cours du XVe siècle, le village fut abandonné pour être repeuplé ensuite, au milieu du siècle suivant. Étant donné la grande fertilité de son territoire, Donori est un village à forte vocation agricole, avec une grande production de céréales, d'olives et de vignes.
Dans le village, on peut visiter la belle église paroissiale San Giorgio, construite en style gothique catalan à la fin du XVe siècle, qui porte des sculptures byzantines enchâssées dans le clocher. Dans le voisinage se trouve l'église de campagne Santa Maria de sa Defenza, construite en 1732 : selon la légende, elle aurait été construite par un bandit de Barbagia qui se cachait sur le Monte Zurru. Les fêtes en l'honneur de San Giorgio et de la Madonna de sa Defenza ont lieu le 24 avril et le 17 septembre.
Su Sterru – Le Golgo de Baunei
Le monument naturel du Golgo de Baunei, appelé aussi Su Sterru - qui en sarde signifie "gouffre" -, se situe sur le haut-plateau du même nom à environ 400 m au-dessus du niveau de la mer. Il s'agit d'une gorge d'origine karstique, une des plus profondes en Sardaigne et très probablement parmi les plus singulières en Europe. Elle atteint une hauteur de 270 m avec une section horizontale elliptique qui fait jusqu'à 25 m dans sa partie centrale. Ce gouffre est l'habitat d'une faune très intéressante comme l'amphibien appelé le géotriton sarde, l'araignée Porrhomma et les isopodes terrestre de la famille Trichoniscus.
Belvì
Belvì se situe sur le versant du monte Genna de Crobu. Si son territoire est recouvert de cerisiers, de noisetiers, de noyers, de châtaigniers, de rouvres, de chênes verts et de houx, les zones rocheuses accueillent en revanche des genévriers, des oliviers et des poiriers sauvages. Encore aujourd'hui, l'origine du nom de Belvì est incertaine. Dans le passé, ce village était si important du point de vue économique et des échanges commerciaux que toute une partie des montagnes de la Barbagia s'appelle encore de nos jours ' Barbagia di Belvì '. En outre, c'est l'un des villages ayant le moins souffert de l'hégémonie des feudataires et, jusqu'à la moitié du XVIIIe s., son gouvernement était confié à un représentant choisi parmi les chefs de famille. Non loin des maisons du village serpentent les voies étroites de la ligne ferroviaire reliant . avec mille tournants et autant de viaducs . Cagliari à Sorgono.
Dans le village, il est possible de visiter un petit musée de Sciences naturelles et d'Archéologie, réalisé il y a une quinzaine d'années sur l'initiative d'un petit groupe de passionnés, parmi lesquels un naturaliste allemand ayant vécu presque dix ans dans le village : il contient une section de paléontologie, une de minéralogie et une collection d'insectes et d'animaux caractéristiques de la faune sarde. Au mois d'août se déroule la très belle fête du Saint Patron, Saint-Augustin. Durant trois jours, la fête religieuse s'accompagne de manifestations folkloriques et musicales, sans oublier les spectacles pyrotechniques.
Necropoli di Sant'Andrea Priu
Avec ses 18 chambres, une de ses sépultures souterraines compte parmi les plus grandes de la Méditerranée. La nécropole prénuragique de Sant’Andrea Priu se dresse sur une plaine à moins de dix kilomètres de Bonorva et à 500 mètres de l’église champêtre de santa Lucia. La fontaine de Lumarzu et les nuraghes Puttu de Inza et monte Donna se trouvent à proximité. Le complexe funéraire se compose de vingt domus de Janas remontant au néo-énéolithique (IVe-IIIe millénaire av. J.-C.) creusées sur la paroi et sur le plateau d’un affleurement de trachyte de 10 mètres de haut et de 180 m de long. À l’intérieur, des détails architecturaux résidentiels sont reproduits pour recréer des espaces similaires à la maison du défunt. Reconnue pour son importance historique et archéologique exceptionnelle, elle fait partie, depuis 2025, des dix-sept nécropoles prénuragiques de Sardaigne inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco.
Trois domus de la nécropole vous étonneront de par leurs dimensions et leur état de conservation. La ‘tomba del Capo’ (tombe du Chef) a une surface de 250 mètres carrés et comprend 18 chambres disposées en labyrinthe autour des deux pièces principales. Un atrium mène à l’antichelle semi-circulaire (sept mètres de diamètre). Les deux cellules arrière, rectangulaires, sont disposées une après l’autre de manière longitudinale. Sur leurs parois s’ouvrent des portes qui mènent à de nombreuses cellules secondaires avec des niches et des bancs. La ‘tomba a capanna’ (tombe à cabane) est circulaire (trois mètres de diamètre) et on y accède à partir d’une pièce rectangulaire. Les deux pièces présentent sur le sol des coupelles votives : trois dans l’antichelle et 15 dans la cellule principale. Le plafond est décoré d’un soleil de rainures gravées dans le rocher : ils font allusion aux poutres du toit des cabanes datant du Néolithique Final. La ‘tomba a camera’ (tombe à chambre) reproduit les architectures d’une habitation : un pavillon d’entrée mène à la pièce principale, rectangulaire. La seconde pièce comporte deux piliers et un plafond qui reproduit un toit à double pente. D’autres sépultures montrent des éléments symboliques : un foyer est réalisé sur le sol d’une tombe mineure avec un anneau circulaire en relief. Au-dessus de l’arête qui accueille les tombes vous verrez s’élever un rocher majestueux et singulier, appelé ‘il campanile’ (le clocher). Elle a été également rebaptisée ‘toro sacro’ (taureau sacré) en raison de sa forme : on a pensé à une sculpture monumentale, en réalité il s’agit d’un monolithe de trachyte modelé par les agents atmosphériques.
La nécropole fut réutilisée pendant longtemps. À l’époque romaine, puis byzantine, la ‘tomba del Capo’ (tombe du Chef) fut transformée en église rupestre, une des premières au temps des persécutions. Ravalée à plusieurs reprises et peinte à fresques avec des scènes du Nouveau Testament, que vous remarquerez à l’intérieur, elle fut intitulée à sant’Andrea (Saint-André), d’où le nom du site.
Borutta
La grotte Ulari, habitée dans le Néolithique récent (3500 av. J-C.) est le témoignage le plus ancien de la présence de l’homme sur son territoire qui se développe entre 400 et 700 mètres d’altitude dans la part nord de la plaine de Sorres, le long de la vallée du rio Frida, au sud du mont Pelao. Ce n’est pas par hasard si à l’origine le village s’appelait Gruta (grotte), puis son nom fut transformé en Borutta. Le petit bourg du Meilogu - moins de 300 d’habitants - a été une des trois premières Communes italiennes à élire (en 1946) un maire femme, Ninetta Bartoli. Le symbole du village est la célèbre église de Saint-Pierre de Sorres, classé monument national depuis 1894. Avec la basilique de santissima Trinità di Saccargia, c’est un des lieux de culte les plus célèbres de la Sardaigne. Édifiée entre les XIIe et XIIIe siècles, elle fut la cathédrale de l’(ancien) diocèse de Sorres jusqu’à 1505.
À partir de 1950, l’église et le monastère contigu hébergent une communauté de moines bénédictins. Durant la domination aragonaise, quand Sorres fut détruite, la population se déversa dans Borutta qui devint une résidence de l’évêque. La fête la plus sentie du village est celle qui se déroule le 29 juin : la population part de la paroisse du village vers l’ancienne cathédrale (devenue un monastère) en procession, en costume d’époque et à cheval. Aujourd’hui le bourg fait partie du groupe des destinations de pèlerinage de la Sardaigne.
Le monastère actuel se dresse sur le mont Sorrano, au-dessus de la grotte Ulàri. Des objets en silex et en obsidienne, des haches, de la vaisselle en céramique et des os humains attribués à la Culture d’Ozieri (3500-2700 av. J-C.) furent découverts à l’intérieur. Elle fut fréquentée et utilisée tant comme habitation que comme lieu de sépulture. Aujourd’hui elle héberge une des colonies les plus denses de chauves-souris de la Sardaigne, formée de cinq espèces différentes. C’est de la grotte que l’on l’extrayait le guano jusqu’à récemment. Les nombreux nuraghes sont d’autres témoignages de colonies préhistoriques sur le territoire de Borutta. Tandis que le haut-plateau de Punta ‘e mura, avec une série de furraghes (amas calcaires), est un témoignage de l’archéologie industrielle : ils représentant un siècle de production de la chaux.
Le centre historique est caractérisé par des ruelles avec des habitations caractéristiques qui ont pris des noms ‘curieux’ dans la langue sarde. À l’intérieur les sources du XIXe siècle de Cantaru et Funtana sont fascinantes : selon la tradition, la population collecte leurs eaux et utilise encore le lavoir public. Ensuite, l’oratoire de Santa Croce est à visiter : édifié au XIIe siècle et remanié jusqu’à la moitié du XXe siècle, il était le presbytère original du village dédié à Sainte Marie-Madeleine. Il servit quelques fois de cathédrale aux derniers évêques de Sorres.
La Sciumara - Rada di Mezzo Schifo
La Sciumara, dans la localité de Palau, sur la commune du même nom est une plage de sable granuleux, couleur crème, baignée par des eaux basses au fond sablonneux. La plage est délimitée par les falaises situées à l'ouest de Palau. Le paysage qui s'offre au baigneur à son arrivée sur la plage est d'une beauté éclatante : en effet le vert du maquis méditerranéen et du bois de chênes verts, le bleu-vert de l'eau et la couleur claire du sable forment une très belle mosaïque de couleurs. Qui plus est, le panorama de l'île de La Maddalena, que l'on aperçoit au loin, contribue à la beauté de cet endroit. Les habitants de Palau ont donné à cette plage le nom de Sciumara (qui veut dire ' embouchure ' dans le dialecte de la Gallura) justement pour la présence de l'embouchure d'un torrent qui traverse la plage.
La dénomination de Mezzo Schifo en revanche, est probablement due à la demi-coque d'une épave qui gît sur le fond.
La plage est visible depuis la route SS 133 bis : suivre les indications pour le phare avant d'arriver au centre habité de Palau. Après 500 m, tourner à gauche et encore à gauche. Le parking se trouve 500 m plus loin. Faire ensuite une centaine de mètres à pied.
Ses bas-fonds et les caractéristiques du sable font que cette plage est particulièrement adaptée aux jeux des enfants.
Les services offerts aux baigneurs, même ceux à mobilité réduite, sont parmi les suivants : un vaste parking où sont autorisés les camping-cars et un bar. Le fond marin, aussi riche que varié, est idéal pour faire du snorkeling ou de la plongée sous-marine.