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Sud

Musée Archéologique de Villasimius

Le musée de Villasimius se trouve dans une maison paysanne du XIXe siècle, et recueille des témoignages archéologiques allant de la période nuragique au l'époque médiévale.

Une salle est consacrée au sanctuaire de l'habitat de Cuccureddus, un mouillage qui eut un rôle actif dans les échanges commerciaux de la période phénicienne jusqu'à l'antiquité tardive. Les objets proviennent du sanctuaire, mais sont aussi des témoignages de la vie quotidienne des habitants. Parmi les objets d'époque romaine dominent les ex-voto de terre cuite qui reproduisent les visages des divinités et les parties anatomiques des offrants.

L'exposition dédiée aux découvertes sous-marines le long des côtes de Villasimius est particulièrement intéressante. On y voit des canons et une partie de la cargaison de l'épave de l'île des Cavoli, un bateau espagnol qui fit naufrage aux alentours du XVe siècle. Le bateau, qui se dirigeait vers la Campanie ou la Sicile, transportait des azulejos, les carreaux de céramique au caractéristique revêtement blanc et bleu.

D'autres découvertes sous-marines sont illustrées par la reconstitution des milieux originaux et des épaves de bateaux phéniciens, puniques, romains et vandales.

Sud

Piscina Rei

Piscina Rei est une plage de fin sable blanc bordée de dunes basses derrière lesquelles se trouve un petit étang entouré de roseaux. Dans l'eau, des rochers forment de petites piscines naturelles et les bas-fonds permettent aux enfants de jouer en toute sécurité.

Piscina Rei se trouve dans la localité de Costa Rei sur la commune de Muravera. Emprunter la route panoramique jusqu'à Costa Rei et suivre les panneaux indiquant les accès à la plage.

Accessible aux personnes à mobilité réduite, la plage est dotée de nombreux services : un petit parking, un camping, un hôtel, un bar, un restaurant ainsi que des pubs. Il est possible de louer des parasols, des chaises-longues, des pédalos. Souvent battue par le vent, elle devient la destination idéale des surfeurs, même si elle est aussi appréciée des amateurs de chasse sous-marine, de plongée et de snorkeling.

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Campionna

Campionna se trouve dans la localité du même nom, sur la commune de Teulada. Nichée dans une partie de la côte à rias en vertu du passage rapide d'un paysage à un autre - des plages de très fin sable blanc s'alternant avec de hautes falaises d'argile et de granit -, Campionna est une plage de gravier et de rochers. Elle doit son nom à l'îlot situé face à elle, recouvert d'un épais maquis méditerranéen et que l'on peut rejoindre par la mer. La plage, qui n'est pas aménagée, est baignée d'eaux profondes et donc privilégiée des chasseurs sous-marins.

Emprunter la ' Costa del sud ', à savoir la route panoramique de laquelle différents sentiers descendent vers les plages. Pour aller à la plage de Campionna, suivre les indications.

La plage, peu fréquentée des touristes, est une oasis d'intimité et de silence. C'est le point de départ idéal pour faire des excursions sous-marines vers l'île du même nom, situé à quelques centaines de mètres du rivage.

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Quartu Sant'Elena

Quartu Sant'Elena se trouve dans la plaine du Campidano, au pied de l'imposante chaine montagneuse des Sette Fratelli et tout près des salines et de l'étang de Molentargius. Ce dernier est une véritable oasis naturelle, d'ailleurs protégée par la Communauté européenne, puisque l'on peut y admirer des colonies de flamants roses, ces oiseaux aquatiques qui ne nidifient que dans le sud de l'île et de la France.
Son littoral, qui commence au Poetto, est une alternance de hautes falaises surplombant la mer et de superbes plages de très fin sable blanc ou de petits galets comme Cala Regina, Is Mortorius et Mari Pintau, qui signifie ' mer peinte ' à cause des magnifiques couleurs de ses eaux cristallines.

En ville, l'ancienne basilique de Sant'Elena Imperatrice, la sainte patronne de la ville, abrite de très belles fresques ainsi qu'une statue en bois de la sainte qui est portée en procession le 13 septembre.
En outre la Casa Museo Sa Dom'e Farra (la maison de la farine) est une maison de maître typique du Campidano où sont exposés d'anciens outils agricoles. Enfin, dans le musée ethnographique de la ville, l'exposition intitulée ' Il ciclo della vita ' (le cycle de la vie) permet également au visiteur d'observer des objets quotidiens d'autrefois liés aux traditions sardes.

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Baccu Mandara

Une mer de carte postale, une plage aménagée et accessible, des paysages surprenants tout autour. La plage de Baccu Mandara occupe le bord oriental du littoral de Geremeas, dans la partie de la localité appartenant à la commune de Maracalagonis. Il s'agit d'une langue de sable de trois kilomètres de long, partiellement interrompue par l'embouchure d'un torrent qui, surtout en hiver, augmente son débit et crée un petit lac à quelques pas du rivage. Ce petit plan d'eau sépare Baccu Mandara de la plage de Marongiu et, en même temps, le territoire de 'Mara' de celui de Quartu Sant'Elena. De l'autre côté, la limite est un petit promontoire qui ferme la plage par une arche rocheuse.

La mer est claire, avec des tons célestes et un fond sablonneux qui descend rapidement après quelques mètres. Le sable est léger, avec des grains moyens à gros. Derrière, une végétation dense entoure toute la plage, sur laquelle apparaissent également quelques petites dunes. Grâce à son exposition particulière aux vents, Baccu Mandara est une destination idéale pour les amateurs de voile, de planche à voile et de kite surf, tandis que les amateurs de snorkeling peuvent explorer les rochers au pied du promontoire. La plage offre tous les services : parking, buvette, location de matériel de baignade et d'embarcations (pédalos et canoës), zone de stockage des bateaux, accès pour les personnes à mobilité réduite.

En vous relaxant sur la plage, vous vous apercevrez peut-être que vous avez de la compagnie : des groupes de canards stationnent souvent dans l'étang formé par l'embouchure de la rivière. Ne partez pas avant le coucher du soleil, qui, en se couchant derrière la ligne d'horizon, offre de fantastiques jeux de couleurs, teintant le rivage de rose et le sable d'or. Une autre surprise vous attend en passant la falaise qui contourne l'éperon rocheux sur la gauche : derrière elle se cache une crique en forme de croissant, à l'abri du vent et avec des fonds moins profonds, où le sable alterne avec des rochers de petite et moyenne taille. La plage de Baccu Mandara est accessible en empruntant la route provinciale panoramique qui relie Cagliari à Villasimius, en prenant la sortie indiquée. Les deux détours précédents mènent aux plages de Geremeas qui partagent le même littoral, à savoir Kala 'e Moru et Marongiu. La première, entourée de rochers, se compose de sable fin et doré, d'une eau aux teintes changeantes et d'un fond marin peu profond ; Marongiu alterne les grains blancs et dorés, et la mer y prend des teintes entre le vert et le turquoise. Dans une dune de la plage, une ponte de tortue caouanne a eu lieu pour la première fois en Sardaigne en 2006.

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Porto Campana - Chia

Une étendue de sable doux, doré et chaud, un pas en pente vers la mer, les reflets du soleil sur l'eau vert émeraude et turquoise. De chaque côté, des promontoires couverts de verdure méditerranéenne au parfum intense, notamment de lentisques et de bleuets blancs, bordent la plage et regardent vers le sud de la Méditerranée. Derrière eux s'élèvent des dunes auxquelles s'accrochent des genévriers centenaires, des cistes et des lys de mer blancs : voilà à quoi ressemble Porto Campana, une plage longue et pittoresque aux caractéristiques uniques par rapport aux nombreuses autres perles côtières de Chia, une station touristique renommée sur le territoire de Domus de Maria. La plage enchanteresse est très étendue, caractérisée par des dunes, couvertes de petits arbustes, offrant un paysage inestimable, un scénario souvent exploité pour des campagnes publicitaires. Les eaux peu profondes et les couleurs rappellent les paysages tropicaux.

Les eaux peu profondes sont également parfaites pour les familles avec enfants, qui peuvent y jouer en toute tranquillité. Plus au large, c'est une destination populaire pour les amateurs de plongée avec masque et tuba et de pêche sous-marine, en raison de la richesse de la faune piscicole. Derrière, il y a un petit terrain de golf et un centre de villégiature. Vous pouvez louer du matériel de plage, des bateaux et des canots pneumatiques et vous restaurer dans divers kiosques. Le lido est également apprécié des amateurs de sports nautiques, notamment de planche à voile, de kite surf et de ski nautique. Le grand parking permet d'accéder facilement à la plage. Non loin de là se trouve l'étang de Capo Spartivento, où vivent des hérons cendrés, des foulques et des aigrettes.

Les falaises orientales séparent Porto Campana de la belle Cala del Morto, une crique entourée de rochers de granit rose et de sable fin et doré. Plus à l'est, près de la lagune de Chia, se trouvent le Monte Cogoni et sa Colonia, entourés d'un promontoire dominé par la tour de Chia, à la base de laquelle se trouvent les ruines de l'ancienne ville de Bithia, fondée par les Phéniciens. Au-delà des falaises s'étendent les plages de su Portu et la belle et sauvage Isula Manna. À l'ouest de Porto Campana se trouvent, sans interruption, s'Acqua Durci et, séparées par une petite falaise, su Giudeu, un vaste paradis de sable blanc et fin, considéré comme la plus belle plage de tout le sud-ouest de l'île. Elle comprend une petite île située à une centaine de mètres que l'on peut rejoindre à pied (ou à la nage à marée haute). La beauté de l'eau cristalline vous semblera irréelle. Enfin, la dernière plage à l'ouest de Chia est Cala Cipolla, une petite baie avec un grand impact scénique. Pour admirer l'ensemble du littoral, nous recommandons une promenade jusqu'au phare brise-vent qui domine la pointe sud-ouest de la Sardaigne. De là-haut, le panorama est onirique, souvent le théâtre de scènes de films et de publicités.

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Portoscuso

Le village de Portoscuso se trouve face à l'île de San Pietro, sur la côte sud-ouest de la Sardaigne. Il abrite le port qui relie l'île à Carloforte, la ville de San Pietro où l'on peut se rendre en ferry. Le territoire est habité depuis extrêmement longtemps, comme en témoignent les outils d'obsidienne et les tombes phéniciennes de San Giorgio. Mais la fondation du village remonte à la fin du XVIIe siècle, au moment de la construction, près d'une tour espagnole du XVIe siècle, d'une madrague qui attira les pêcheurs sardes, de Ponza et siciliens, ce qui donna lieu à un mélange de cultures. Située dans une région riche en gisements miniers et en vignobles généreux, Portoscuso est proche de sites historiques importants.

Parmi les monuments religieux, l'église Santa Maria d'Itria a été construite en 1665 par le propriétaire de la madrague de Su Pranu. La tour côtière est plus ancienne, et fait partie de la couronne de fortifications dont la Sardaigne se dota au XVIe siècle : elle se dresse sur une hauteur entre la Cala della Ghinghetta et la falaise de Portopaglietto, et offre une vue magnifique sur un panorama qui va du centre de Portoscuso à la madrague de Su Pranu. Le village est très célèbre pour la pêche au thon pratiquée par les différentes madragues installées à terre et en mer, et qui sont en activité entre mai et juin pour la mattanza. La madrague la plus vieille, celle de Su Pranu, remonte à la fin du XVIIe siècle, après que Pietro Porta ait vu l'abondance de thons en 1524, et que le gouvernement espagnol ait donné l'autorisation de construire des installations pour la pêche dans le cadre d'un vaste projet qui comprenait aussi les Salines de Porto Torres, Calagostina à Castelsardo et Baia Vignola, Portopalla et Portopittinuri à Cuglieri. Au XVIIe siècle, la madrague était gérée par des Français qui l'utilisaient pour pêcher le corail. A San Giorgio, non loin de Monte Sirai, une nécropole punique, comprenant 11 sépultures datables de 770-750 av. J. -C., est totalement enveloppée dans une atmosphère mystérieuse d'anciens rituels symboliques, évoqués par les bijoux et les armes retrouvés. Parmi les plages de Portoscuso, celle de Portopaleddu, appelée aussi Porto Paglietto, est très aimée par les touristes pour la clarté de ses eaux et la finesse de son sable. Parmi les évènements qui animent le village, mentionnons la Fête du crabe, manifestation avec dégustation de crabes cuisinés selon des recettes savoureuses et accompagnés de fregula ou de spaghettis.

Après Pâques, exactement 51 jours après, a lieu la fête de Sainte Marie d'Itria, patronne des pêcheurs de thon, avec des compétitions sportives, des groupes musicaux et des spectacles folkloriques. Plus avant dans l'année, la Fête du thon a lieu le 13 juin : on distribue du thon frais cuisiné selon les délicieuses recettes locales, et accompagné de vin et de pain. Deux mois plus tard, le 14 août, pendant l'Arrusteddara, un groupe de rôtisseurs cuisent à la grille des poissons frais péchés qui sont ensuite offerts aux visiteurs. Pendant l'hiver, les réjouissances de Carnaval ne sont pas absentes et on prépare les savoureuses zippole. Enfin, au printemps, pour Pâques, c'est la fête de Sa Pasca Manna.

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Villamassargia

Dans son histoire, il a connu sa période de splendeur au Moyen-âge, quand il était le chef-lieu de la curatoria du Cixerri. La présence humaine sur le territoire remonte au Néolithique ancien, avec le matériel découvert dans les grottes autour du village, avant tout la grotte de Corongiu Acca. Le site a été constamment habité également aux époques suivantes, avec la civilisation nuragique, comme le démontrent les nuraghes Santu Pauli et Monte Exi, ainsi que les tombes de géants de Monte Ollastu, qui ont restitué une partie du mobilier funéraire. La fréquentation aux époques punique et romaine est également attestée. Ses plus de 700 oliviers séculaires, constituent le musée à ciel ouvert de S'Ortu Mannu.

Cette oliveraie historique, devenue Parc Municipal, a une extension d'environ 12 hectares plantée d'environ sept-cents oliviers séculaires. Greffés entre 1300 et 1600, leurs troncs robustes et noueux sont tordus et ils sont protégés par un feuillage vert, touffu et vaporeux. Parmi ces oliviers, celui que l'on appelle Sa Reina (la reine) dont le tronc atteint 16 mètres de circonférence, est un véritable monument naturel pour sa grandeur et son importance historique. Un autre site important est la mine d'Orbai, au cœur de la forêt qui porte son nom, qui présente des traces d'une exploitation dès l'époque romaine. On y extrayait du plomb et du zinc. En 1889, une société étrangère commença les recherches et construisit les premiers bâtiments. Aujourd'hui, après l'abandon de la mine dans les années 60, elle constitue un témoignage d'histoire, de culture et d'architecture dédié à la valorisation touristique. A quelques mètres du Parc Municipal de S'Ortu Mannu se trouve la route qui mène aux ruines du château de Gioiosa Guardia. Son nom est clairement lié à son rôle de forteresse militaire contrôlant tout le territoire. Construit pendant l'occupation pisane de l'île, il a appartenu aux Gherardesca et assurait le contrôle et la défense de toute la vallée du Cixerri. Il a un plan carré, et occupait une surface de 1560 m2. La forteresse était constituée d'un corps central et d'un donjon dont ne restent que quelques ruines. L'ensemble est bâti en andésite, une pierre volcanique de couleur gris-vert, qui provient de la région. Le centre historique de Villamassargia présente les caractères architecturaux typiques des villages à vocation agropastorale. L'architecture est représentée par les deux intéressantes églises romanes du centre historique : Nostra Signora del Pilar et la Madonna della Neve. La première, construite en 1318 sur un projet d'Arrocco de Garnas, était à l'origine dédiée à Saint Rainier. Elle possède une belle façade en pierre volcanique, avec une représentation d'Eve avec le serpent. Une belle rosace surmonte le portail, encadré de fines bandes lombardes. L'église Santa Maria della Neve, presque entièrement reconstruite, a été édifiée en trois phases à partir des premières décennies du XIIIe siècle. Elle conserve visiblement une empreinte du style gothique catalan. Villamassargia est un village aux fortes traditions textiles. Aujourd'hui encore, de nombreux ateliers d'artisans produisent des tapis, des tapisseries, des couvre-lit, des serviettes et des coussins. La production d'objets de fer forgé et de bois est également importante. La gastronomie offre des propositions intéressantes, avec des fromages, du pain, des gâteaux, et les célèbres olives qui permettent de produire une huile excellente. Parmi les traditions populaires, les fêtes religieuses connaissent une grande participation de la population. La fête de la Madone du Pilar se déroule début septembre. La Madone de la Neige est fêtée le deuxième dimanche d'octobre. Le dernier dimanche d'octobre se déroule chaque année la Fête des Olives, dans le beau cadre de S'Ortu Mannu, avec une dégustation de pain et d'huile nouvelle.

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Musée Ancien moulin à eau Licheri

Au centre de Fluminimaggiore, le musée se trouve dans l'ancien moulin à eau daté de 1750, qui fonctionne grâce au courant du fleuve Riu Mannu qui traverse l'endroit. L'eau passe sous le moulin, et constitue la force motrice qui met en mouvement les pales reliées aux meules, ce qui permettait, et permet encore, au moulin d'achever un cycle complet de production de la farine.

La travail patient de recherche et de restitution pédagogique de M. Bruno Murtas a fait qu'une grande partie des objets exposés ont été retrouvés dans le vieux moulin et dans la Banque du Blé, l'autre partie provenant de donations des habitants de Fluminimaggiore, qui ont reconnu dans le musée l'expression de leur identité et de leurs ancêtres.

Les différentes salles présentent les objets et les outils caractéristiques de la maison et du travail des paysans, des bergers et des petits artisans. On peut voir en particulier les marques de fer pour le marquage du bétail, d'anciens instruments de mesure de poids et de liquide en bois, liège et fer, les instruments pour la traite et la fabrication du fromage, tous les outils du paysan, les ustensiles pour le tissage et la préparation du pain, les meubles et quelques éléments de trousseau de mariage, les jeux pour les enfants et les outils du forgeron, du cordonnier, du menuisier.

Pendant la visite, on explique les différentes utilisations des objets exposés et leurs noms, y compris en sarde.

C'est une occasion rare de voir directement comment on moulait le blé grâce à des mécanismes utilisant les forces naturelles. Des outils pédagogiques reproduisant les pièces originales permettent d'expérimenter certains outils, parmi lesquels la perceuse mécanique, et aussi d'anciens jeux. La visite guidée permet d'approfondir la connaissance des traditions, de l'histoire et de l'identité culturelle de la Sardaigne, et de Fluminimaggiore en particulier, qui dans le fleuve a trouvé la richesse, mais aussi l'angoisse face à une force que l'on ne peut pas contrôler. Le char à bœufs et la calèche de la fin du XIXe siècle, parfaitement conservés, sont intéressants.

Musée des incursions barbaresques en Sardaigne 'Turcus e Morus'

Le Musée est situé au centre de Gonnostramatza dans l'ancienne Banque du Blé restaurée en conservant tous ses éléments d'origine. Il présente l'histoire des incursions barbaresques, de la part des Turcs et des Maures, à travers l'évocation des évènements, des personnages historiques, des légendes et des scènes de bataille qui caractérisent cette période, longue et difficile, de l'histoire de la Sardaigne. La mémoire de ces évènements se trouve dans une stèle conservée près du village dans l'église de campagne San Paolo. Elle rapporte la destruction par les Sarrasins du village voisin d'Uras en 1515. Le musée est unique en son genre. Des panneaux explicatifs montrent les parcours des incursions musulmanes, et l'exposition comprend des maquettes de tours, des mannequins brillamment réalisés en dimensions réelles par des artistes-artisans, une collection d'armes musulmanes, espagnoles et sardes utilisées pendant onze siècles, entre le VIIIe et le XIVe siècle.

La visite guidée permet d'apprécier les rapports entre deux cultures, deux mondes, deux religions, qui s'affrontent et se rencontrent parfois.