Gonnoscodina
Depuis Gonnoscodina, il est très facile de faire des excursions vers les lieux environnants, situés dans un paysage naturel incroyablement beau. Le plateau basaltique de Giara di Gesturi, par exemple, où vivent des chevaux nains sauvages, n'est pas très loin, tout comme le plateau de Giara di Siddi, où de profondes et impressionnantes fissures se sont formées au fil du temps dans les roches basaltiques rouge chaud.
Sur les versants du Monte Arci, on trouve également de nombreuses zones vierges ainsi que de riches gisements d'obsidienne. Au centre du village de Gonnoscodina, un pont historique traverse le Rio Ischia, dont la construction n'a pas encore pu être datée avec précision. Les deux églises San Sebastiano et San Daniele se trouvent également dans le centre. L'église San Daniele, datant de la première moitié du XIXe siècle, est devenue l'emblème du village, notamment parce qu'elle se trouve à l'entrée du village et qu'elle est l'un des premiers édifices que le visiteur voit. L'église possède un bâtiment central et une grande coupole élégante qui rappelle la coupole du Panthéon. À l'intérieur de l'église se trouve un magnifique autel en marbre de Paros. L'église se trouve au milieu d'un magnifique parc avec une végétation de maquis méditerranéen.
L'église San Sebastiano a en revanche remplacé l'ancienne église paroissiale San Bartolomeo, dont il ne reste aujourd'hui que deux arcs en plein cintre. La nouvelle église paroissiale date du 17ème siècle et a été construite en style ionique avec une croix grecque. Elle est l'une des rares églises du diocèse d'Alès à être à la fois bénie et consacrée. À l'intérieur de l'église sont conservées une relique de la Sainte Croix ainsi qu'un ancien calice précieux. Parmi les événements locaux importants, on peut citer le 20 janvier, où un grand feu est allumé en l'honneur du saint du village, San Sebastiano, la nuit précédant le début de la fête proprement dite. Les fêtes en l'honneur de San Daniele, le 9 mai, le 13 octobre et le 13 novembre, sont également très importantes pour les habitants. Le 24 août, la fête de San Bartolomeo se déroule au cœur du magnifique parc entourant la petite église qui porte son nom.
Nulvi
Nulvi se situe au pied du Monte San Lorenzo, un haut-plateau calcaire au cœur de l'Anglona. La présence de très nombreux sites archéologiques lui a donné le surnom de ' Village des nuraghes '. Parmi eux, les plus célèbres sont le nuraghe Orria, avec une tombe de géants, et le nuraghe Irru, où se trouve un puits sacré de pierre calcaire. L'économie du village est essentiellement agropastorale, avec la production de fromages exportés jusqu'en Amérique du nord, et d'excellents vins.
Le village possède de nombreuses églises, comme celle de la Madonna del Rimedio. Les belles festivités qui lui sont dédiées ont lieu le 2 juillet, et sont accompagnées de la procession dans les rues du village de trois énormes chandeliers, appelés les Trois Géants. La procession accomplit le vœu fait à la Madone pour avoir protégé le village de la peste. Après la procession, les chandeliers retournent à l'église San Filippo Neri, qui les conserve durant l'année.
Le centre historique de la ville vaut également le coup d'œil, avec ses belles maisons d'habitation et l'église paroissiale Vergine Assunta du 18e siècle, dont le beau clocher domine le village. À côté de l'église paroissiale se trouve la petite église du Rosaire à la façade baroque, qui abrite le musée d'art sacré (Museo d'Arte Sacra). L'oratoire San Filippo se trouve à proximité des deux églises. L'église San Bonaventura et son couvent attenant valent également le détour. Les habitants de Nulvi sont profondément attachés à leurs anciennes traditions.
Parmi les manifestations religieuses les plus importantes, on trouve la fête de l'Assunta, célébrée le 14 août. Lors de cette célébration annuelle, une procession avec trois chandeliers impressionnants d'environ 9 mètres de haut, les candelieri, a lieu dans les rues du village. Les fromages savoureux de Nulvi sont très appréciés des gourmets.
Cathédrale de Saint-Nicolas
Une superposition somptueuse et harmonieuse de styles architecturaux, « et pourtant on ne voudrait rien lui enlever », comme l’a dit l’écrivain Elio Vittorini en la voyant. La basilique dédiée à Saint-Nicolas de Bari, cathédrale depuis 1441, connue sous le nom de ‘Duomo’, se trouve dans le centre historique, où est né le premier noyau de Sassari. Les voûtes gothiques, la façade baroque, les décors classiques sont le fruit de réfections, les racines sont anciennes et humbles, liées aux origines de la ville. La première mention de l’église se trouve dans le condaghe (documents administratifs) de Saint-Pierre de Silki de 1135. Elle a été construite sur un édifice paléochrétien, dont vous verrez les restes sous l’abside. La première reconstruction est de style roman du XIIIe siècle : il reste le clocher qui se dresse à gauche du temple, auquel s’ajouta cinq siècles plus tard une tourelle avec une petite coupole.
Dans la seconde moitié du XVe siècle, élevée au rang de cathédrale, Saint-Nicolas se pare de gothique catalan. Après plus de deux siècles, d’autres travaux lui ont donné l’apparence actuelle, qui vous frappera par sa splendide façade baroque. Avec trois ordres : un portique à trois arcs en plein cintre avec portail d’entrée, trois niches décorées avec les statues des martyrs de Sassari Gavino, Proto et Gianuario, et un grand fronton avec une seule niche, où se trouve la statue de Saint-Nicolas. Une sculpture du Seigneur se trouve au sommet.
Une fois passé le portique, avec voûte en étoile, vous entrerez dans la seule grande nef, divisée en deux travées avec huit chapelles. Regardez vers le haut, vers les nervures des voûtes, suivez leur rythme jusqu’au croisement avec le transept, vous verrez une coupole de style Renaissance. En baissant le regard, voici le maître-autel en marbre, de style classique (de 1690), avec des colonnes et des chapiteaux corinthiens. Au-dessus de l’autel, il y a la Madonna del Bosco (Vierge de la Forêt), tableau de l’école siennoise (XIVe siècle). Dans le transept, vous remarquerez à droite la chapelle du très Saint-Sacrement, avec un autel de style baroque tardif qui abrite la Coena Domini, une toile du XIXe siècle, à gauche la chapelle dédiée à Sainte-Anne, avec la sculpture du mausolée de Placido Benedetto de Savoie. Derrière l’autel, l’abside a deux pièces : dans l’une se distingue un chœur en bois du XVIIIe siècle. Ce sont quelques-uns des nombreux trésors de la cathédrale, un écrin d’œuvres picturales et sculpturales d’artistes du XVIe au XIXe siècle.
Dans le centre de Sassari se détachent d’autres lieux de culte, comme les églises de Sainte-Marie de Bethléem et de Saint-Apollinaire, la plus ancienne du chef-lieu du nord de la Sardaigne, ville qui a sur la Piazza d’Italia et la Fontaine de Rosello ses symboles historiques-culturels et dans la Cavalcata Sarda (Cavalcade sarde) et la Discesa dei Candelieri (Descente des Chandeliers), ses célébrations maximales.
Cala Moresca
La plage de Cala Moresca se trouve à Arbatax sur la commune de Tortolì. C'est l'une des plages les plus belles et les plus caractéristiques de la côte orientale de la Sardaigne. Son nom vient des razzias des pirates sarrasins (morus) qui ont longtemps fait rage sur ces côtes.
La plage offre de nombreux services : un grand parking, un hôtel, un bar, un point de restauration. On peut y louer des parasols, chaises-longues et pédalos. Elle est fréquentée par les amateurs de pêche sous-marine et d'eau limpide où se baigner.
Cala Trabuccato
La Cala Trabuccato se trouve au nord de l'île de l'Asinara, et elle est orientée au sud. Il s'y dresse une tour aragonaise qui domine un paysage magnifique : la mer étincelante et les collines couvertes de maquis méditerranéen. Dans ses fonds riches en faune marine se trouve le mollusque bivalve Pinna Nobilis, qui peut atteindre un mètre de long, et qui est le plus grand mollusque de Méditerranée.
On peut aller dans l'île de l'Asinara par bateau privé, en partant de Stintino. Il existe également des bateaux appartenant au Parc, qui sont disponibles pour le transport de passagers.
Comme sur toutes les plages de l'Asinara, à part Cala Sabina, la baignade est interdite. Cependant, les bateaux autorisés accompagnent les visiteurs dans les différentes baies, et il est possible de faire de merveilleuses plongées dans les zones de protection où ceci est autorisé.
Torre di Barì
Elle est située à environ quatre kilomètres et demi du centre habité de Barisardo, et a huit kilomètres de long et cent mètres de large. La plage de la Torre di Barì est divisée en deux parties par le promontoire rocheux sur lequel se dresse la tour de guet espagnole du même nom. Construite en 1572 pour défendre le territoire des pillages continus des pirates sarrasins, la forteresse domine la mer et le littoral. La partie nord de la plage, caracterisèe per un sable à gros grains d'une couleur doré et delimitèe per une pinède parfumée située au pied du haut-plateau basaltique de Teccu, est traditionnellement appelée mari de is ominis (mer des hommes). Elle est separée de la partie au sud, caracterisée par des petits cailloux et du sable blanc fin, appelée mari de is feminas (mer des femmes),car elle accueillait les baigneuses, selon une distinction née dans l'après-guerrre quand les deux parties étaient fréquentées séparément per les hommes et les femmes.
La partie sud s’étend jusqu’à un petit haut-plateau granitique qui marque la limite avec sa Marina Tramalitza, une autre plage splendide de ‘Barì’, jamais très fréquentée, constituée de sable clair qui s’enfonce dans la mer cristalline avec des nuances vertes. Au-delà il y a le littoral de Perda ‘e Pera, sur le territoire de Cardedu.
Les eaux de Torre di Barì sont bleues et limpides, même grâce à la posidonie méditerranéenne qui les filtre. Le fond est bas mais descend rapidement, il est rocheux autour de la tour et, donc, parfait pour les passionnés de snorkeling et de pêche sous-marine. La plage est dotée de services pour la baignade, d’accès aux personnes en situation de handicap, la location de parasols, transats et de ‘patini’, (ndt. des embarcations de plage à flotteurs et rames), un grand parking et un centre de plongée. Exposée au grecale et au sirocco, c’est la destination idéale pour les surfeurs et les kiters. Tout autour vous trouverez des hôtels, appart-hôtels, campings, bars, lieux de restauration et établissements.
Au nord du centre habité, ne manquez pas le paradis de Cea : plus d’un kilomètre de sable blanc et doux, avec un fond bas, des rochers lisses et des nuances émeraudes de l’eau, un quart fait partie du territoire de Barisardo et les trois autres quarts, de celui de Tortolì. À 300 mètres de la rive, au centre du littoral, deux rochers de porphyre rouge de vingt mètres de haut surgissent : is Scoglius Arrubius, le symbole de la plage.
Maison musée Sa omu 'e zia Cramella
La maison-musée se trouve à Sadali sur la place de mesu idda (au milieu du village). Le noyau primitif de la maison, dont Zia Cramella (Tante Carmela) fut la dernière propriétaire, date de la fin du XIXe siècle. Vers 1920 furent ajoutées une cuisine et des pièces à l'étage, qui furent reliées au rez-de-chaussée par un escalier de bois. En 1945, une seconde cuisine et une chambre furent construites à l'étage supérieur. Le thème principal concerne les pièces et le mobilier de la vie et de l'économie traditionnelles.
Le musée est organisé en 4 salles où sont exposés les outils pour le travail du bois, pour l'agriculture, l'élevage, la préparation des aliments conservés provenant de l'élevage des cochons, moutons, chèvres et bœufs. Dans la soupente, su staulu farzu, (la fausse mansarde), sont conservées les provisions pour toute l'année. Les pièces sont décorées de meubles, objets et outils qui en reconstituent la fonction originelle. L'angle dédié à la production du pain, avec la meule actionnée par un âne et les tamis pour la farine, est particulièrement intéressant.
Des barrières architecturales sont présentes.
Adresse :
place Eleonora D'Arborea . 08030 Sadali
Téléphone : 0782 59246
Simius
La plage de Simius est faite de fin sable blanc. Elle est proche de l'étang de Notteri, avec les colonies de flamants roses qui en ont fait leur habitat.
Simius se trouve à Cala Giunco, sur la commune de Villasimius, et on y arrive facilement à partir de Villasimius, en prenant la route vers le sud.
La plage offre de nombreux services : elle est accessible aux personnes handicapées, on y trouve un petit parking équipé pour les camping-cars, un camping, un hôtel, un bar, un restaurant et des boîtes de nuit. Simius est caractérisée par ses fonds bas, sûrs pour les jeux des enfants. On peut y louer des parasols, chaises longues et pédalos. Le vent qui y souffle en fait l'endroit idéal pour les surfeurs, et elle est appréciée par ceux qui pratiquent la pêche sous-marine et la plongée.
Nule
Le village a des origines antiques, datables du Paléolithique inférieur, comme en témoignent les nombreux nuraghes, parmi lesquels le nuraghe Voes. Le territoire possède trois dolmens et trois tombes de géants. Certains sites ont restitué de nombreuses pièces archéologiques, dont une statuette de bronze représentant un monstre anthropomorphique, moitié taureau moitié homme. Au Moyen-âge, il faisait partie de Judicat de Torres et de la curatoria du Montacuto. Pendant la période féodale, Nule a appartenu aux Teller Giron, sous lesquels il est resté jusqu'en 1839. Le village est connu pour le travail artisanal de tapis raffinés, uniques en leur genre.
Le village possède de nombreuses églises, dont l'église Santa Maria avec son vieux clocher, unique en Sardaigne. L'édifice abrite un délicat autel de bois de style baroque. Dans le voisinage, l'église Santa Croce remonte au XVIe siècle et conserve un important crucifix de bois du XVIIe siècle. La visite de Nule doit forcément inclure une promenade au splendide belvédère de la colline San Paolo, un magnifique point de vue depuis lequel le panorama s'étend sur tout le Goceano. A visiter également, les nuraghes qui parsèment le territoire dans un environnement exceptionnel. La principale production de l'artisanat est liée à l'art du tissage de tapis aux éclatants dessins a framas, de fines flammes aux couleurs vives, tissés sur des métiers verticaux. La trame des dessins et les associations de couleurs sont liées à la tradition et transmises de mère en fille. L'excellent fromage de brebis local est particulièrement apprécié.
Lula
Sur la bande qui relie Lula à Siniscola s'étend l'imposant massif calcaire du mont Albo. Les pentes boisées, dominées par les hauts sommets de la Punta Catirina et du Monte Turuddò, sont idéales pour se promener sur les sentiers au milieu des vieux chênes verts, des grands arbousiers et des genévriers odorants. Au cours de la randonnée, on rencontre également une faune riche et on peut apercevoir au loin des mouflons et des sangliers. On a toujours une vue magnifique sur la Baronia. Avec des guides locaux, il est possible d'entreprendre des excursions vers des lieux particulièrement impressionnants, comme le canal de Sas Piperai, la source Istiriddò, la Punta de su Nuraghe, où se trouvent au sommet les restes d'une construction préhistorique, la Punta Casteddu avec les ruines d'un village nuragique et le col Janna di Murai, par lequel on atteint Sa Tumba de Nurai, un puits naturel profond.
Ces montagnes et la nature presque intacte offrent aux touristes des sites impressionnants qui racontent l'histoire de ce coin de terre. Au pied des montagnes se trouvent de nombreuses domus de janas (tombes troglodytes), témoins de l'époque néolithique. L'une des plus belles est certainement Sa Conchedda 'e Su Priteru, à l'intérieur d'une arête calcaire dont les veines ferrugineuses donnent une couleur rougeâtre. Il existe également de nombreux vestiges de villages nuragiques, de tombe dei giganti (tombes rupestres) et de nuraghes, dont celui de Littu Ertiches, construit en pierres calcaires au pied de la montagne, qu'il faut visiter. La mine de Sos Enattos, sur les pentes du mont Albo, est une autre destination intéressante. Déjà exploitée par les Romains, elle a été redécouverte au 19e siècle et l'exploitation s'est poursuivie jusqu'à il y a quelques années. Aujourd'hui, cette zone fait partie du projet non reconnu par l'UNESCO Parco Geominerario Storico e Ambientale della Sardegna. Non loin de là se trouvent les sites miniers désaffectés de Guzzurra et Argentaria, où l'on extrayait du plomb et où l'on peut encore voir les ruines de quelques bâtiments du XIXe siècle. Le territoire compte de nombreuses petites églises en pleine campagne, dont le sanctuaire de San Francesco di Lula, qu'il faut absolument visiter. C'est l'un des sanctuaires ruraux les plus impressionnants et les plus importants de Sardaigne. Selon la tradition, elle a été fondée au 17e siècle par quelques bandits de Nuoro. C'est pourquoi San Francesco d'Assisi (ici on l'appelle San Francesco di Lula), à qui l'église est dédiée, est considéré comme le saint patron des bandits et des balentes, c'est-à-dire des courageux.
L'église actuelle, qui date de 1795, est la reconstruction d'une église du XVIIe siècle et conserve à l'intérieur une statue en bois du saint de l'école napolitaine datant du XVIIe siècle. Autour du sanctuaire s'est développé un petit village de pèlerins avec de nombreuses cumbessias, les cellules typiques de pèlerinage pour les fidèles pendant les jours de fête. La fête, qui se déroule du 1er au 9 mai, est l'une des plus ferventes et des plus fréquentées de la région de Nuoro et de la Baronie. Le curé offre à tous les fidèles qui viennent à la fête la soupe typique su filindeu (bouillon de mouton au fromage) et su zurrette (boudin noir). Différents rites sont organisés et la fête se termine par un copieux festin en plein air, appelé s'arbore (l'arbre), auquel participe symboliquement la statue du saint, San Francesco. Une autre fête importante est célébrée le 17 janvier en l'honneur de Sant'Antonio Abate. À cette occasion, de grands feux de joie sont allumés et l'arbre du pays de cocagne est dressé sur les cendres. Tous les participants reçoivent une pâtisserie typique, assaisonnée d'écorce d'orange, appelée aranzata. Le premier dimanche de septembre, on célèbre San Nicola avec une belle fête à la campagne et le 4 octobre a lieu le premier pèlerinage en l'honneur de San Francesco. Le pèlerinage part de l'église della Solitudine pour rejoindre le sanctuaire.