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Porto Rafael

Un petit établissement touristique apparait en face du parc national de l'archipel de La Maddalena. À Porto Rafael les couleurs dominantes sont le bleu de la mer qui s'oppose au blanc des maisons du village situé à la pointe nord de l'Ile, sur le territoire de Palau qui se trouve à quelques kilomètres, et à Porto Cervo, le cœur de la Costa Smeralda.

Fondé dans les années Soixante par le comte espagnol Rafael Neville de Berlanga del Duero, le centre touristique est caractérisé par une petite place, qui donne directement sur Cala Inglese, que l'on appelle également ‘la piscine de Porto Rafael’, et par des maisons blanches enfouies dans des jardins colorés. C'est une destination renommée pour les vacances d'été, fréquentée par des personnages du monde du spectacle international, mais également un lieu indiqué pour les familles et les amateurs de la détente et de la vie mondaine.

Le centre est doté de tous les services et accueille en été des manifestations de bateaux à voile renommées d'un niveau international. Il ne faut pas rater le 11 août un événement particulier sur la petite place : tous les participants, vêtus d'une tunique blanche, dansent en l'honneur du comte fondateur de la localité.

La petite marina de Porto Rafael est un point d’accostage idéal pour de petites et grandes embarcations, ainsi que le point de départ pour des excursions entre les magnifiques iles de l'archipel. Tout près du village, le long de toute la côte de Palau, vous trouverez de petites plages de sable rose à gros grains avec de petits rochers, qui forment d'authentiques piscines naturelles.

Musée archéologique de Teti

Le musée de Teti abrite des matériels archéologiques provenant surtout du sanctuaire du village de Abini : dans ce vaste ensemble de cabanes comprenant également un enclos de réunion et un puits sacré, des petits bronzes ont été retrouvés. Les pièces exposées sont des copies de celles qui sont conservées au Musée archéologique national de Cagliari. En revanche, les petits poignards ainsi que les épées votives sont des originaux.

Les céramiques ainsi que les ustensiles en pierre proviennent, eux, de fouilles effectuées à S'Urbale, un village comptant environ une cinquantaine de cabanes ayant été construites dans une période de temps comprise entre le début du Bronze moyen et le premier âge du Fer. Une des cabanes de S'Urbale a été reconstruite grandeur nature, avec des matériaux locaux et de l'argile venant d'une carrière déjà exploitée pendant l'âge nuragique : de forme circulaire, elle présente un foyer central, une pièce servant de débarras et délimitée par des dalles placées verticalement, ainsi qu'un certain nombre de vases en céramique destinés à différents usages. En outre, dans les campagnes des environs de Sorgono, des matériels de la civilisation chalcolithique de Monte Claro ont été retrouvés dans la localité Biru 'e Concas, tandis que le nuraghe Talei a révélé des pièces lithiques et des céramiques.

La visite guidée est utile pour approfondir ses connaissances sur l'histoire la plus ancienne de cette région. La plus belle installation de la collection muséale reste la reconstruction de la cabane de S'Urbale.

Sud

Porto Campana - Chia

Une étendue de sable doux, doré et chaud, un pas en pente vers la mer, les reflets du soleil sur l'eau vert émeraude et turquoise. De chaque côté, des promontoires couverts de verdure méditerranéenne au parfum intense, notamment de lentisques et de bleuets blancs, bordent la plage et regardent vers le sud de la Méditerranée. Derrière eux s'élèvent des dunes auxquelles s'accrochent des genévriers centenaires, des cistes et des lys de mer blancs : voilà à quoi ressemble Porto Campana, une plage longue et pittoresque aux caractéristiques uniques par rapport aux nombreuses autres perles côtières de Chia, une station touristique renommée sur le territoire de Domus de Maria. La plage enchanteresse est très étendue, caractérisée par des dunes, couvertes de petits arbustes, offrant un paysage inestimable, un scénario souvent exploité pour des campagnes publicitaires. Les eaux peu profondes et les couleurs rappellent les paysages tropicaux.

Les eaux peu profondes sont également parfaites pour les familles avec enfants, qui peuvent y jouer en toute tranquillité. Plus au large, c'est une destination populaire pour les amateurs de plongée avec masque et tuba et de pêche sous-marine, en raison de la richesse de la faune piscicole. Derrière, il y a un petit terrain de golf et un centre de villégiature. Vous pouvez louer du matériel de plage, des bateaux et des canots pneumatiques et vous restaurer dans divers kiosques. Le lido est également apprécié des amateurs de sports nautiques, notamment de planche à voile, de kite surf et de ski nautique. Le grand parking permet d'accéder facilement à la plage. Non loin de là se trouve l'étang de Capo Spartivento, où vivent des hérons cendrés, des foulques et des aigrettes.

Les falaises orientales séparent Porto Campana de la belle Cala del Morto, une crique entourée de rochers de granit rose et de sable fin et doré. Plus à l'est, près de la lagune de Chia, se trouvent le Monte Cogoni et sa Colonia, entourés d'un promontoire dominé par la tour de Chia, à la base de laquelle se trouvent les ruines de l'ancienne ville de Bithia, fondée par les Phéniciens. Au-delà des falaises s'étendent les plages de su Portu et la belle et sauvage Isula Manna. À l'ouest de Porto Campana se trouvent, sans interruption, s'Acqua Durci et, séparées par une petite falaise, su Giudeu, un vaste paradis de sable blanc et fin, considéré comme la plus belle plage de tout le sud-ouest de l'île. Elle comprend une petite île située à une centaine de mètres que l'on peut rejoindre à pied (ou à la nage à marée haute). La beauté de l'eau cristalline vous semblera irréelle. Enfin, la dernière plage à l'ouest de Chia est Cala Cipolla, une petite baie avec un grand impact scénique. Pour admirer l'ensemble du littoral, nous recommandons une promenade jusqu'au phare brise-vent qui domine la pointe sud-ouest de la Sardaigne. De là-haut, le panorama est onirique, souvent le théâtre de scènes de films et de publicités.

Sud

Portoscuso

Le village de Portoscuso se trouve face à l'île de San Pietro, sur la côte sud-ouest de la Sardaigne. Il abrite le port qui relie l'île à Carloforte, la ville de San Pietro où l'on peut se rendre en ferry. Le territoire est habité depuis extrêmement longtemps, comme en témoignent les outils d'obsidienne et les tombes phéniciennes de San Giorgio. Mais la fondation du village remonte à la fin du XVIIe siècle, au moment de la construction, près d'une tour espagnole du XVIe siècle, d'une madrague qui attira les pêcheurs sardes, de Ponza et siciliens, ce qui donna lieu à un mélange de cultures. Située dans une région riche en gisements miniers et en vignobles généreux, Portoscuso est proche de sites historiques importants.

Parmi les monuments religieux, l'église Santa Maria d'Itria a été construite en 1665 par le propriétaire de la madrague de Su Pranu. La tour côtière est plus ancienne, et fait partie de la couronne de fortifications dont la Sardaigne se dota au XVIe siècle : elle se dresse sur une hauteur entre la Cala della Ghinghetta et la falaise de Portopaglietto, et offre une vue magnifique sur un panorama qui va du centre de Portoscuso à la madrague de Su Pranu. Le village est très célèbre pour la pêche au thon pratiquée par les différentes madragues installées à terre et en mer, et qui sont en activité entre mai et juin pour la mattanza. La madrague la plus vieille, celle de Su Pranu, remonte à la fin du XVIIe siècle, après que Pietro Porta ait vu l'abondance de thons en 1524, et que le gouvernement espagnol ait donné l'autorisation de construire des installations pour la pêche dans le cadre d'un vaste projet qui comprenait aussi les Salines de Porto Torres, Calagostina à Castelsardo et Baia Vignola, Portopalla et Portopittinuri à Cuglieri. Au XVIIe siècle, la madrague était gérée par des Français qui l'utilisaient pour pêcher le corail. A San Giorgio, non loin de Monte Sirai, une nécropole punique, comprenant 11 sépultures datables de 770-750 av. J. -C., est totalement enveloppée dans une atmosphère mystérieuse d'anciens rituels symboliques, évoqués par les bijoux et les armes retrouvés. Parmi les plages de Portoscuso, celle de Portopaleddu, appelée aussi Porto Paglietto, est très aimée par les touristes pour la clarté de ses eaux et la finesse de son sable. Parmi les évènements qui animent le village, mentionnons la Fête du crabe, manifestation avec dégustation de crabes cuisinés selon des recettes savoureuses et accompagnés de fregula ou de spaghettis.

Après Pâques, exactement 51 jours après, a lieu la fête de Sainte Marie d'Itria, patronne des pêcheurs de thon, avec des compétitions sportives, des groupes musicaux et des spectacles folkloriques. Plus avant dans l'année, la Fête du thon a lieu le 13 juin : on distribue du thon frais cuisiné selon les délicieuses recettes locales, et accompagné de vin et de pain. Deux mois plus tard, le 14 août, pendant l'Arrusteddara, un groupe de rôtisseurs cuisent à la grille des poissons frais péchés qui sont ensuite offerts aux visiteurs. Pendant l'hiver, les réjouissances de Carnaval ne sont pas absentes et on prépare les savoureuses zippole. Enfin, au printemps, pour Pâques, c'est la fête de Sa Pasca Manna.

Cala d'Arena

Cala d'Arena est la plage la plus au nord de l'île de l'Asinara, et peut-être aussi la plus belle, partagée en deux par un ruisseau pendant l'hiver. Derrière elle se trouve une tour côtière du XVIIe siècle. Il y a encore quelques décennies, les tortues Carette y déposaient leurs œufs et on pouvait y voir des phoques moines. C'est une plage de sable très blanc, entourée de maquis méditerranéen, où l'eau a des transparences incroyables. Cala d'Arena est sous régime de mise en réserve intégrale. Ceci s'explique par l'extraordinaire beauté naturelle des couleurs bleues de la mer et des zones de rochers, âpres et impressionnants, qui alternent avec le sable blanc. Un peu au nord de la Cala se trouve le phare de Punta Scomo, qui marque l'extrémité nord de l'île de l'Asinara.

L'Organisme de Gestion du Parc est le seul habilité à faire visiter l'île de l'Asinara et ses plages, et organise des services de transport depuis la terre ferme.

Sud

Villamassargia

Dans son histoire, il a connu sa période de splendeur au Moyen-âge, quand il était le chef-lieu de la curatoria du Cixerri. La présence humaine sur le territoire remonte au Néolithique ancien, avec le matériel découvert dans les grottes autour du village, avant tout la grotte de Corongiu Acca. Le site a été constamment habité également aux époques suivantes, avec la civilisation nuragique, comme le démontrent les nuraghes Santu Pauli et Monte Exi, ainsi que les tombes de géants de Monte Ollastu, qui ont restitué une partie du mobilier funéraire. La fréquentation aux époques punique et romaine est également attestée. Ses plus de 700 oliviers séculaires, constituent le musée à ciel ouvert de S'Ortu Mannu.

Cette oliveraie historique, devenue Parc Municipal, a une extension d'environ 12 hectares plantée d'environ sept-cents oliviers séculaires. Greffés entre 1300 et 1600, leurs troncs robustes et noueux sont tordus et ils sont protégés par un feuillage vert, touffu et vaporeux. Parmi ces oliviers, celui que l'on appelle Sa Reina (la reine) dont le tronc atteint 16 mètres de circonférence, est un véritable monument naturel pour sa grandeur et son importance historique. Un autre site important est la mine d'Orbai, au cœur de la forêt qui porte son nom, qui présente des traces d'une exploitation dès l'époque romaine. On y extrayait du plomb et du zinc. En 1889, une société étrangère commença les recherches et construisit les premiers bâtiments. Aujourd'hui, après l'abandon de la mine dans les années 60, elle constitue un témoignage d'histoire, de culture et d'architecture dédié à la valorisation touristique. A quelques mètres du Parc Municipal de S'Ortu Mannu se trouve la route qui mène aux ruines du château de Gioiosa Guardia. Son nom est clairement lié à son rôle de forteresse militaire contrôlant tout le territoire. Construit pendant l'occupation pisane de l'île, il a appartenu aux Gherardesca et assurait le contrôle et la défense de toute la vallée du Cixerri. Il a un plan carré, et occupait une surface de 1560 m2. La forteresse était constituée d'un corps central et d'un donjon dont ne restent que quelques ruines. L'ensemble est bâti en andésite, une pierre volcanique de couleur gris-vert, qui provient de la région. Le centre historique de Villamassargia présente les caractères architecturaux typiques des villages à vocation agropastorale. L'architecture est représentée par les deux intéressantes églises romanes du centre historique : Nostra Signora del Pilar et la Madonna della Neve. La première, construite en 1318 sur un projet d'Arrocco de Garnas, était à l'origine dédiée à Saint Rainier. Elle possède une belle façade en pierre volcanique, avec une représentation d'Eve avec le serpent. Une belle rosace surmonte le portail, encadré de fines bandes lombardes. L'église Santa Maria della Neve, presque entièrement reconstruite, a été édifiée en trois phases à partir des premières décennies du XIIIe siècle. Elle conserve visiblement une empreinte du style gothique catalan. Villamassargia est un village aux fortes traditions textiles. Aujourd'hui encore, de nombreux ateliers d'artisans produisent des tapis, des tapisseries, des couvre-lit, des serviettes et des coussins. La production d'objets de fer forgé et de bois est également importante. La gastronomie offre des propositions intéressantes, avec des fromages, du pain, des gâteaux, et les célèbres olives qui permettent de produire une huile excellente. Parmi les traditions populaires, les fêtes religieuses connaissent une grande participation de la population. La fête de la Madone du Pilar se déroule début septembre. La Madone de la Neige est fêtée le deuxième dimanche d'octobre. Le dernier dimanche d'octobre se déroule chaque année la Fête des Olives, dans le beau cadre de S'Ortu Mannu, avec une dégustation de pain et d'huile nouvelle.

La Punta

La plage de La Punta se présente comme une falaise surplombant la mer.

Ses eaux sont d'un bleu intense et les rochers, à la fois sombres et rosés, créent des effets de couleurs enchanteurs.
Du haut de la falaise, on peut jouir d'un paysage magnifique embrassant les côtes du Sulcis, l'Isola Piana et l'Isola dei Topi ainsi que le vieux bâtiment dans lequel était travaillé le thon (aujourd'hui surtout destiné à l'exportation vers le Japon).

La Punta se trouve dans la localité du même nom sur l'île de San Pietro (commune de Carloforte). Depuis le port de Carloforte, emprunter la SP 101 qui mène jusqu'à La Punta, tout au nord de l'île.

Neoneli

Il est situé sur des collines verdoyantes au cœur de l'île, à quelques pas du paysage du lac Omodeo, l'un des plus grands réservoirs artificiels d'Europe : environnement, nature, culture et traditions en ont fait un authentique village italien. Neoneli est un petit centre d'environ 700 habitants situé sur le territoire historique de Barigadu, attesté à la fin du Moyen Âge comme la villa de Leunelli (Neunelli), qui doit aujourd'hui une partie de sa renommée au chœur de Neoneli, un quatuor polyphonique interprétant le chant archaïque des tenores, également célèbre pour ses collaborations artistiques avec l'auteur-compositeur-interprète Francesco Guccini et le groupe Elio e le Storie Tese. L'oasis faunique d'Assai, qui s'étend sur près de mille hectares sur les pentes du mont Santa Vittoria, couverte de forêts denses de chênes verts et de chênes-lièges séculaires et peuplée de daims et de cerfs élaphes, contribue également au prestige de la ville. À l'intérieur du parc se trouve le musée de l'oasis qui expose, empaillées, diverses espèces de mammifères et de rapaces, dont un splendide spécimen d'aigle royal.

Le village est caractérisé par des maisons en trachyte rouge, une pierre locale commune, avec des fenêtres de style aragonais et des ornements en basalte. Elles sont flanquées d'ateliers où l'on fabrique encore des objets selon des techniques anciennes : sculpteurs de liège, maroquiniers et forgerons réalisent des pièces artistiques, dont les sos Corriolos, masques portés lors des rites ancestraux du célèbre carnaval de Neonelese : sur la place centrale, un feu de joie est allumé autour duquel sont exécutées des danses propitiatoires. Au centre se trouve l'église paroissiale de San Pietro (Saint-Pierre), construite en 1611. La façade est en trachyte rose. L'intérieur abrite un précieux ostensoir en argent du XVe siècle et deux statues en bois. Les fêtes de l'église rurale de Sant'Angelo (s'Angelu), célébrées au mois d'août, et celles de Saint Antioche le Martyr, deux semaines après Pâques, se distinguent dans le riche calendrier des événements. Les processions religieuses sont complétées par des spectacles folkloriques, des expositions sur les marchés et les célèbres chansons a cuncordu ou a sa neunelesa. Parmi les fêtes de village, il ne faut pas manquer la festa de sa fregula istuvada e de sa cassola au début du mois d'octobre. La fregola cuite dans un bouillon et assaisonnée de plusieurs couches de fromage de brebis et de saindoux est l'excellence de la cuisine locale de tradition agropastorale, composée de plats simples aux saveurs intenses. Les desserts typiques sont nombreux et souvent liés aux fêtes : tzipulas, pour le carnaval, amarettus, seadas, soupirs, pralines à la pâte d'amande tendre, pour les mariages et les cérémonies solennelles. Fin septembre, il ne faut pas manquer Licanias, "culture et saveurs" des paysages ruraux, ceux-là mêmes qui étaient habités depuis le néolithique, comme en témoignent les domus de Janas de Puleu, Pranu-Sasa et su Angiu. Les ruines des nuraghi de Nocurreli, Olisetzo et Pruna remontent à l'âge du bronze.

Sud

Musée Ancien moulin à eau Licheri

Au centre de Fluminimaggiore, le musée se trouve dans l'ancien moulin à eau daté de 1750, qui fonctionne grâce au courant du fleuve Riu Mannu qui traverse l'endroit. L'eau passe sous le moulin, et constitue la force motrice qui met en mouvement les pales reliées aux meules, ce qui permettait, et permet encore, au moulin d'achever un cycle complet de production de la farine.

La travail patient de recherche et de restitution pédagogique de M. Bruno Murtas a fait qu'une grande partie des objets exposés ont été retrouvés dans le vieux moulin et dans la Banque du Blé, l'autre partie provenant de donations des habitants de Fluminimaggiore, qui ont reconnu dans le musée l'expression de leur identité et de leurs ancêtres.

Les différentes salles présentent les objets et les outils caractéristiques de la maison et du travail des paysans, des bergers et des petits artisans. On peut voir en particulier les marques de fer pour le marquage du bétail, d'anciens instruments de mesure de poids et de liquide en bois, liège et fer, les instruments pour la traite et la fabrication du fromage, tous les outils du paysan, les ustensiles pour le tissage et la préparation du pain, les meubles et quelques éléments de trousseau de mariage, les jeux pour les enfants et les outils du forgeron, du cordonnier, du menuisier.

Pendant la visite, on explique les différentes utilisations des objets exposés et leurs noms, y compris en sarde.

C'est une occasion rare de voir directement comment on moulait le blé grâce à des mécanismes utilisant les forces naturelles. Des outils pédagogiques reproduisant les pièces originales permettent d'expérimenter certains outils, parmi lesquels la perceuse mécanique, et aussi d'anciens jeux. La visite guidée permet d'approfondir la connaissance des traditions, de l'histoire et de l'identité culturelle de la Sardaigne, et de Fluminimaggiore en particulier, qui dans le fleuve a trouvé la richesse, mais aussi l'angoisse face à une force que l'on ne peut pas contrôler. Le char à bœufs et la calèche de la fin du XIXe siècle, parfaitement conservés, sont intéressants.

Musée des incursions barbaresques en Sardaigne 'Turcus e Morus'

Le Musée est situé au centre de Gonnostramatza dans l'ancienne Banque du Blé restaurée en conservant tous ses éléments d'origine. Il présente l'histoire des incursions barbaresques, de la part des Turcs et des Maures, à travers l'évocation des évènements, des personnages historiques, des légendes et des scènes de bataille qui caractérisent cette période, longue et difficile, de l'histoire de la Sardaigne. La mémoire de ces évènements se trouve dans une stèle conservée près du village dans l'église de campagne San Paolo. Elle rapporte la destruction par les Sarrasins du village voisin d'Uras en 1515. Le musée est unique en son genre. Des panneaux explicatifs montrent les parcours des incursions musulmanes, et l'exposition comprend des maquettes de tours, des mannequins brillamment réalisés en dimensions réelles par des artistes-artisans, une collection d'armes musulmanes, espagnoles et sardes utilisées pendant onze siècles, entre le VIIIe et le XIVe siècle.

La visite guidée permet d'apprécier les rapports entre deux cultures, deux mondes, deux religions, qui s'affrontent et se rencontrent parfois.