Samugheo
Samugheo se trouve au beau milieu des collines du Mandrolisai accueillant de nombreux sites archéologiques tels que : les domus de janas de Spelunca Orre, la tombe de géants Paule Luturu, le nuraghe de Perda Orrubia ainsi qu'un sépulcre judaïque situé dans la localité de Pranu 'e Laccos. En outre, le village est tellement réputé pour son artisanat textile et son pain que ses productions ont obtenu l'Appellation d'Origine Contrôlée.
D'ailleurs, il est conseillé de visiter le ' musée unique régional de l'art textile ' dans lequel sont exposés des tapis anciens, des tapisseries et des couvertures réalisées sur métier à tisser en bois. De plus, parmi les peintures murales qui ornent la ville, un grand nombre représentent des tapis.
À Riu Araxixi, une gorge rocheuse creusée dans le marbre, les vestiges du château de Méduse, datant de l'époque byzantine, sont particulièrement évocateurs.
La principale église est consacrée à saint Basile, le saint patron qui avait miraculeusement débarrassé le village de la peste pendant le XVIe s. Mais les églises champêtres de San Sebastiano et de San Mari di Abbassa sont aussi très jolies, en particulier la seconde, construite sur un temple païen antique.
En outre, les passionnés de spéléologie trouveront leur bonheur dans les environs de Samugheo car ils y trouveront différentes grottes : celle de Sa conca 'e su Cuaddu, dans la vallée du Riu Settilighe . la grotte de l'Aigle, dans laquelle on ne descend qu'avec des cordes et des échelles . enfin le Buco della Chiave, en forme de sablier.
Au mois d'octobre se déroule la fête du pain, fabriqué selon des techniques de panification à l'ancienne.
Cala Conneri
Cala Conneri est une baie de sable blanc impalpable ourlé de rochers roses, maculés de vert et de jaune : des plantes de genévrier, des buissons de romarin ainsi que des lys sauvages servent de cadre à des eaux d'une couleur émeraude, particulièrement lumineuse et dont les tonalités vives deviennent presque surréelles les journées ensoleillées. La plage de Cala Conneri est plutôt fréquentée, aussi bien pour son incomparable beauté que pour son emplacement qui fait qu'elle est à l'abri des vents.
Située sur la côte est de l'île de Spargi appartenant à la commune de La Maddalena, on ne peut rejoindre Cala Conneri que par la mer.
Ses fonds, qui descendent doucement depuis le rivage jusqu'au large, font que cette plage est idéale aussi bien pour les jeux des enfants que pour les amateurs de la plongée sous-marine.
Santa Caterina di Pittinuri
Située dans une jolie crique entre Punta Cagaragas et le promontoire de la Tour Pittinuri, entourée de parois de roches calcaires très claires et embellie par des grottes et des anfractuosités magnifiques, cette petite plage est l'une des plus célèbres de la région d'Oristano. Elle est faite de sable moyennement fin, jaune-rouge, entrecoupé de pierres de différentes formes et grandeurs et de petits galets multicolores. Ses eaux, peu profondes et toujours calmes, sont particulièrement propices aux baignades des enfants.
Santa Caterina di Pittinuri se trouve sur la commune de Cuglieri. Prendre la route SS 292, d'Oristano vers Cuglieri. Dépasser Riola Sardo, et continuer au-delà de Torre del Pozzo, puis de S'Archittu, jusqu'au croisement pour le village de Santa Caterina di Pittinuri.
Les services offerts sont un parking, un hôtel, des restaurants, des bars, des pizzerias et différents établissements. Elle est très fréquentée par les véliplanchistes.
Parc musée S’Abba Frisca
Le musée, qui est privé, est situé à Dorgali, dans un parc arrosé des eaux provenant de la source S'Abba frisca (l'eau fraîche). Ce parc musée comprend deux itinéraires, un naturaliste et un ethnographique.
La visite commence avec la présentation des espèces végétales : osseuse à feuilles étroites, genévriers cades, genévriers de Phénicie, caroubiers, lauriers, viornes, tamarix, lilas, chênes verts, plantes officinales, thym, menthe poivrée, origan, légumes et jujubiers. Elle se poursuit sur les lieux de travail, les outils ainsi que les maisons agropastorales traditionnelles : le cuìle, la cabane typique du berger, réalisée en blocs de basalte avec un toit conique en bois de genévrier, avec à l'intérieur un âtre et les instruments servant à la récolte du lait . la cour du paysan, dotée de sa meule d'âne, de son char à bœufs, de sa charrue et d'autres outils encore . l'entrepôt des provisions, avec ses silos en liège destinés à la conservation des céréales, les instruments de mesures et les différents harnachements pour les bêtes de somme, les cordes et les marques ou encore le coin du forgeron, avec son soufflet du XIXe s., sa forge, divers outils et sa machine à ferrer les bœufs. Le visiteur peut ensuite admirer une vitrine de fossiles ainsi que des plantes, aussi bien antiques (if commun, pistachier térébinthe, houx) que tinctoriales (noix, chêne vert, phillyrea, alterne, bruyère, ronce, Daphne gnidium), mais aussi des oliviers sauvages pluri centenaires, des mûriers attestant la tradition de l'élevage du ver à soie à Dorgali, des pins parasols, des thuyas et des ormes.
Le long du trajet, le visiteur arrive au lavoir en pierre, avec sa pompe en fonte, les instruments utiles à faire la lessive et les bassines à linge. Non loin de là, d'autres espaces sont encore à visiter : la reconstruction de deux chambres à coucher du XIXe s. avec des poutres au plafond et des planches en chêne, du mobilier et des draps d'époque . les outils utiles au travail de la laine, avec deux anciens métiers, des tissus, des vêtements pour tous les jours et des habits de fête . une calèche du XIXème s., une collection de roues, des instruments de musique, les instruments pour la fabrication du vin et de l'huile sans oublier le coin des remèdes faits avec des plantes médicinales. Le dernier espace d'exposition, sa coghina 'e coghere, comprend le four à bois et les instruments de cuisine servant à faire le pane carasau. La visite se termine sur un chemin bordé de palmiers nains, de myrte, d'arbousiers, de cistes, de lentisque, d'oliviers sauvages et de sorbiers, s'alternant avec des mangeoires traditionnelles en pierre. Enfin des lauriers roses, de différentes tonalités, et des cyprès de l'Arizona viennent clore cet itinéraire.
Ces deux itinéraires s'entrecroisent, comme pour signifier l'équilibre existant entre l'homme et la nature, comme le prouve l'utilisation de plantes officinales, de fruits, d'écorces et tout ce que la sagesse populaire a toujours considéré d'utile à la survie des hommes.
Marina di San Pietro
Très souvent citée dans les plus prestigieuses revues spécialisée parmi les plus belles plages de la Méditerranée, San Pietro est une oasis naturelle et sauvage faisant plus de 3 km de long, au sable doré baigné d'une mer cristalline dans les tons de vert émeraude.
Emprunter de la route nationale 125 jusqu'à Castiadas. À partir de là, prendre la route provinciale 18 où des panneaux indiquent la plage de Cala Sinzias. Puis, en suivant les indications pour Marina di S. Pietro, prendre une petite route sur environ un kilomètre avant d'arriver à la plage.
Si la majeure partie du littoral est en libre accès, un certain nombre de resorts et de restaurants occupent la plage. Il est possible de louer des parasols et des chaises-longues . des douches sont à la disposition des visiteurs. Des campings sont disséminés dans les alentours.
Les bas-fonds qui la caractérisent permettent aux plus petits de jouer sans danger. Si les fonds marins, à la beauté sauvage, attirent les passionnés de snorkeling, les nombreux clubs de plongée existant dans les environs organisent de spectaculaires excursions sous-marines à la recherche de mérous et de colonies de gorgones.
Solarussa
Solarussa est un bourg agricole connu du Campidano d'Oristano, le long de la vallée du Tirso. Les premières installations humaines dans cette région remontent à l'époque nuragique. Dans le voisinage du village demeurent des restes de nuraghes. Une terre riche et fertile comme celle-ci ne pouvait qu'attirer les Puniques de la voisine Tharros, puis les Romains, qui firent de Solarussa une étape sur la route Tharros - Forum Traiani qui reliait l'ancienne ville romaine de Tharros à la Fordongianus actuelle. Il semble que son nom provienne de la couleur rouge de la terre locale. Près du village se trouve un endroit appelé encore aujourd'hui Terra Arrubia (c'est-à-dire terre rouge) qui aurait donné son nom au village pour la couleur de son sol, liée à sa grande fertilité.
Son urbanisme est caractéristique des villages agricoles du Campidano. A Solarussa, la distinction entre les classes sociales était autrefois très forte, plus que dans les autres villages du Campidano. Les maisons des propriétaires terriens étaient belles et avaient du style, avec des balcons de fer forgé et une grande porte portant les armes de la famille. La Casa Sanna est un exemple parfait de cette architecture. Les maisons des ouvriers agricoles étaient, quant à elles, en briques de terre crue. Le toit était de tuiles dans sa partie extérieure, et de orri à l'intérieur. En général, dans les maisons des ouvriers agricoles, les toilettes étaient en dehors de la maison, et presque toujours près de l'étable. Solarussa propose de nombreuses occasions de visites. Son histoire et la présence des Romains ont laissé ici des traces indélébiles intéressantes pour les passionnés d'histoire et d'archéologie. Au pied de la petite colline où se trouve l'église San Giorgio, on peut voir les ruines romaines et un puits attribué à la même époque. A visiter également, la belle église San Pietro Apostolo, édifiée à la fin du XVIIe siècle en style gothique flamboyant. Elle conserve deux tableaux de Pietro Angeletti et différents objets de culte en argent.
L''église delle Anime est importante : la nef voûtée en berceau, les corniches le long des murs et les piliers constituent de délicieux éléments décoratifs, ainsi que l'autel revêtu de marbres polychromes, la chaire de bois et la grande corniche à l'entrée de la sacristie. La viticulture est une activité importante, dans laquelle Solarussa a acquis une renommée particulière pour la production de la vernaccia. Les activités agricoles et les caves à vin remontent à l'époque romaine, mais jusqu'à la première moitié du siècle dernier, des artisans produisaient aussi des briques de terre crue et des tuiles. La production avait lieu à Bangius e Cu'e Forru, au sud du village, situé selon les documents anciens à la limite avec le village de Bidda Longa ou Villalonga, détruit par la peste au XIVe siècle. Une promenade dans les rues du vieux centre du village permettra au visiteur d'admirer les peintures murales réalisées grâce à une initiative de la municipalité en 1995 et la sculpture de Luigi Taras à côté de l'église delle Grazie.
Porto Pino
De petites criques de sable rose avec une eau cristalline, de longues plages blanches et ‘désertiques’, des récifs avec des fonds marins à couper le souffle, des étangs peuplés de flamants roses et, à l’intérieur, des bois, des vignobles, des grottes, ainsi que la culture et les traditions culinaires. C’est Porto Pino, sur le territoire de Sant’Anna Arresi, enrichi, à l’est, par le promontoire portant le même nom, couvert de chênes, genévriers séculaires et de rarissimes pins d’Alep qui fournissaient, selon une légende, le bois préféré des Phéniciens pour leurs bateaux. Tandis que le maquis domine sur le versant opposé.
La plage de Porto Pino, d’environ quatre kilomètres de long, est divisée en deux parties par une ancienne ‘prise d’eau de mer’ pour les étangs. Tout près des parkings, la ‘première plage’ est caractérisée par du sable grisâtre, tandis qu’enchâssée entre les lagunes et la pinède, la ‘seconde’ a un sable très blanc et est limitrophe avec Is Arenas Biancas, de hautes dunes blanches sur le territoire de Teulada, appelée également Le Dune, une autre étendue éblouissante d’un kilomètre de douces collines sableuses qui atteignent trente mètres de haut.
Le littoral de Porto Pino, caractérisé par un fond marin bas qui facilite le jeu des enfants, est accessible aux personnes en situation de handicap et est équipé d’un grand parking (même pour les camping-cars) et de tous les services : location d’équipement balnéaire, hôtel et camping, bar et restaurant. C’est également une destination idéale toute l’année pour les surfeurs, aimée par les plongeurs et les passionnés de pêche sportive. Un canal traverse la langue de sable et la pinède dans la partie de plage de Sant’Anna Arresi et relie la mer et la zone lagunaire, composée des étangs de Maestrale, de Porto Pino, du Corvo, de Is Brebeis et Foxi.
C’est aux alentours, toujours sur le territoire de la Commune de la Sulcitana que se trouve également la magnifique plage dei Francesi, dans la localité de Porto Pinetto, une demi-lune de sable blanc très fin avec des coquilles et des fragments de corail, qui s’immerge dans la mer avec un fond bas, dont les couleurs passent du vert émeraude au turquoise, au bleu. Après la mer, un plongeon dans la culture de Sant’Anna Arresi, un bourg gracieux, dont la particularité est un nuraghe, nommé Arresi, qui se dresse en pleine agglomération entre les deux églises, vieille et nouvelle, dédiées à Sant’Anna (d’où le nom du village).
Torre degli Ulivi
Torre degli Ulivi est une plage de sable granuleux et de galets, parsemée de rochers.
Située dans un des plus bel endroit de la côte, elle est surplombée d'une ancienne tour de guet qui donne son nom à cette localité : Torre degli ulivi.
La plage se trouve dans la localité de Torre degli ulivi, sur la commune de Capoterra. En empruntant la route nationale 195, elle se situe juste après les plages de la Maddalena et de Frutti d'Oro.
Elle est dotée d'un grand parking et, dans les alentours, restaurants, bars et hôtels abondent. Souvent battue par le vent, c'est la destination idéale des surfeurs, même si elle est aussi fréquentée des passionnés de pêche au surf casting.
Rena di Ponente et Rena di Levante
Sur le territoire de Santa Teresa Gallura, à quatre kilomètres du centre habité, le long de l’isthme qui unit la péninsule promontoire de capo Testa à la terre ferme, deux plages magnifiques s’étendent : à l’ouest, Rena di Ponente (ou La Taltana) et, à l’est, Rena di Levante. Leur position permet de profiter de la mer calme dans n’importe quelle condition, en fréquentant l’une ou l’autre, selon la direction du vent. De magnifiques rochers granitiques que le vent et la marée ont modelés dans des formes bizarres et originales rendent le décor coloré par le vert de la végétation méditerranéenne, encore plus intéressant. C’est une zone maritime qui étonne par sa pureté qui lui a valu l’attribution du Drapeau Bleu, particulièrement indiqué pour les enfants, pour de tranquilles promenades dans l’eau et pour des plongées.
La plage de Ponente est caractérisée par un sable blanc doux, baignée par les couleurs de la mer, du turquoise au bleu en passant par le vert émeraude. Rena di Levante se compose d’une basse falaise qui diminue jusqu’à arriver à la magnifique Capicciolu (ou plage de zia Colomba), faite de grains dorés qui s’enfoncent dans des eaux transparentes et peu profondes. C’est ici que se trouvait la colonie romaine de Tibula, dont les tracés de route sont visibles, et qui était le point de départ pour les bateaux chargés de granite, utilisé pour orner les édifices de Rome. À proximité de ‘di Ponente’ des rochers se détachent, le vent et l’eau les ont façonnés sous forme de cylindres qui ressemblent à des colonnes romaines.
Sur le versant ouest du cap, on trouve un autre symbole de la côte de Santa Teresa : Cala Grande-Valle della Luna : d’imposants blocs de granit, modelés par la force du temps millénaire, prennent une nuance blanche particulière, illuminés par le clair de lune. C’est là qu’affleurent des criques cachées aux eaux cristallines. Avant d’arriver à la péninsule, en sortant du centre habité de Santa Teresa, les criques rocheuses de santa Reparata méritent une visite. Tandis que tout près du centre historique de la localité de la Gallura, vous pourrez profiter des couleurs éblouissantes de Rena Bianca, la plage de ville d’une grande beauté, 'contrôlée' du haut de la tour espagnole de Longosardo. À l’est du village, de nombreuses autres perles : Cala Sanbuco, La Marmorata et, vers Palau, Valle dell’Erica, Porto Liscia-Sciumara et la Conca Verde.
Abbasanta
Situé dans la région de Barigadu qui est recouverte d'une épaisse forêt naturelle, Abbasanta s'élève au cœur de la Sardaigne, sur un haut-plateau basaltique portant le même nom. Cette position privilégiée, reconnue comme telle dès l'Antiquité, lui valut l'appellation de Ad Medias Acquas à l'époque romaine. Et le toponyme Aba Sancta est cité pour la première fois au XIIe s. dans les Rationes Decimarum Sardiniae, à savoir le registre de paiement des dîmes de l'église. Les premiers établissements humains sont cependant beaucoup plus anciens, comme le prouvent le dolmen de S'Angrone, le puits sacré de Calegastea et la tombe de géants de Sos Ozzastros. Près d'Abbasanta se trouve l'un des plus grands nuraghi de Sardaigne et l'un des plus connus ( notamment en raison de sa proximité avec la grande liaison nord-sud, la route nationale SS 131 ). Il s'agit du nuraghe Losa, qui a connu différentes phases de construction à partir de 1500 avant J.-C. environ.
Un détour par les environs est également intéressant : à Tanca Regia, connue pour son élevage de chevaux, on trouve des forêts de chênes-lièges centenaires d'une valeur paysagère particulière. On y trouve également le petit village de Sant'Agostino, qui s'est développé autour de l'église du même nom. Autour de l'église se trouvent quelques constructions typiques, appelées muristenes, qui servent de logement aux fidèles pendant la célébration des saints.
Le village compte aujourd'hui des maisons traditionnelles en pierre basaltique à la couleur sombre. Au centre du village, l'église de S. Caterina, qui remonte au XIXe s., présente cependant une architecture s'inspirant de la Renaissance. Non loin d'Abbasanta se trouve un autre monument nuragique important, mais qui fait déjà partie de la zone Paulilatino. il s'agit de la fontaine sacrée S. Cristina, à laquelle appartiennent un petit hameau et l'église de Sainte-Christine. Les bâtiments muristenes se trouvent également près de cette église. Le fromage au lait de vache connu sous le nom de casizolu est un produit « slow food » de qualité d'Abbasanta.