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Cala Greca

Cala Greca, qui se trouve dans la localité de Capo Figari, sur la commune de Golfo Aranci, est une plage de galets et de rochers de couleur rosée baignée d'eaux cristallines. Capo Figari abrite des coins discrets, avec ses très belles falaises calcaires et ses grottes situées non loin du rocher appelé ' Mamma Chiatta ', dont le profil ressemble à celui d'une grosse vieille femme. Non loin de Cala Greca se trouve un cimetière où sont enterrés les équipages de trois paquebots coulés en 1887, et en l'honneur desquels une messe y est célébrée chaque année.

Emprunter à pied le sentier qui part de Cala Moresca jusqu'à la plage.

Très solitaire, la plage est surtout fréquentée des amateurs de plongée sous-marine et de snorkeling. D'ailleurs, elle accueille un club de plongée bien achalandé.

Musée Archéologique Municipal - Ozieri

Le Musée se trouve à Ozieri, dans l'ancien couvent des Clarisses. Il est consacré à l'archéologie du territoire d'Ozieri.

Les pièces exposées attestent que la région a été fréquentée dès le Paléolithique, ce que documentent les outils de pierre, acquis récemment. A la période suivante, le Néo-énéolithique, appartiennent les importantes pièces de la Grotte de San Michele d'Ozieri, qui a donné son nom à la culture néolithique répandue dans toute l'île. Pour la période nuragique, à signaler le modèle réduit de nuraghe de Cardianu, les outils de bronze de Baldosa, les poids de plomb, un lingot ' oxhyde ' de Bisarcio, la statuette de bronze du ' Pugiliste ' de San Luca.

Les céramiques et les stèles de Cuzi, les mobiliers votifs et funéraires de Suelzu et de Bisarcio et les bornes milliaires restituent un cadre significatif de la période romaine. Une petite section est dédiée au Moyen-âge et aux siècles suivants, et on peut y voir des jarres décorées à l'estampille des Ve et VIIIe siècles, mais aussi des fourchettes et des piques en os provenant d'une maison du XVIe siècle, dans laquelle ils avaient la fonction d'éloigner le mauvais œil.

Le Musée comporte aussi une riche section de numismatique.

Le musée accueille temporairement la ' Descente de croix ', peinture du XVIe siècle du Maître d'Ozieri.

Outre la possibilité de découvrir les collections du musée, très intéressantes, le visiteur pourra également avoir accès au couvent, un bel édifice du XVIIIe siècle entièrement restauré.

Gonnesa

Le village se situe non loin de la gorge de Gutturu Carboni et près d'une côte sablonneuse s'étendant sur 3 km. Dans les environs de Gonnesa, des vestiges de gisements miniers - exploités depuis l'Antiquité - ainsi que des domus de janas, des nuraghes et des villages préhistoriques indiquent que toute cette zone a été fréquentée depuis les temps les plus anciens. En outre, les très nombreuses pièces archéologiques retrouvées attestent que les Phéniciens, les Carthaginois mais aussi les Romains sont venus dans cette région, attirés par l'abondance des gisements de zinc, de cuivre, de plomb et d'argent. Pendant le Moyen-Âge, le village a appartenu au Judicat de Cagliari jusqu'à sa chute (1258), avant de passer aux mains de la famille Donoratico d'abord, puis des Pisans, enfin de la couronne d'Aragon. C'est à partir du XIXe s. que l'exploitation minière prit un nouvel essor, et celle-ci se prolongea jusqu'après le Deuxième Guerre mondiale.

Dans le village de Gonnesa, l'église de Sant'Andrea Apostolo, dont la construction remonte aux XIe - XIIIe s., a par la suite subi de nombreux remaniements . malgré cela, sa façade rythmée par de petits arcs surmontant un portail en plein cintre a conservé son style roman d'origine. Le village jouit d'une position géographique intéressante puisque la beauté du littoral se conjugue avec d'intéressants vestiges archéologiques, - comme le village de Seruci comprenant un nuraghe, un mur d'enceinte, un village de cabanes et une tombe de géants . et des restes d'archéologie industrielle avec les mines abandonnées situées à Seddas Moddizus, sur le Monte Onixeddu ou encore sur le Monte San Giovanni. C'est là que se trouve la mine du même nom, tout près de la grotte de Santa Barbara, une très ancienne cavité contenant un petit lac et de splendides concrétions vieilles d'environ 500 millions d'années telles que des colonnes de stalactites, des stalagmites et des cristaux d'aragonite. En outre, les alentours du village sont recouverts d'un épais maquis méditerranéen à la flore bigarrée comprenant : des oliviers sauvages, du romarin, des genévriers, du lentisque, du myrte, de la bruyère, des arbousiers, des chênes verts, des genêts, de la lavande, des asphodèles et des ronces. Non loin de Gonnesa, de nombreuses espèces d'oiseaux aquatiques nichent dans le marais de Sa Masa. En outre, le littoral sablonneux près du village comprend Porto Paglia, une très longue plage bordée d'une mer très limpide. Mais les amateurs de géologie et de paléontologie ne sont pas de reste puisque les pièces géologiques et paléontologiques abondent dans les campagnes environnantes : en effet, les roches sédimentaires ont révélé l'existence d'un exemplaire très rare de fossile d'éléphant nain, aujourd'hui exposé au musée de Bâle. La commémoration des Événements de 1906 donne lieu à une fête collective qui se déroule du 20 au 25 mai. Mais l'ensemble du programme de l'Estate Gonnesina, qui a lieu pendant les mois de juillet et d'août, est tout aussi intéressant avec ses concerts, ses festivals de cinéma, ses bals, ses fêtes gastronomiques et ses spectacles folkloriques. Plus particulièrement en août, la fête du pain traditionnel et la course internationale sur route "Gonnesa corre" attirent curieux et athlètes du monde entier. Le premier dimanche de septembre en revanche, le sport laisse la place à la religiosité pendant la fête de Saint-Isidore, dans la fraction de Nuraxi Figus.

Sud

Baccu Mandara

Une mer de carte postale, une plage aménagée et accessible, des paysages surprenants tout autour. La plage de Baccu Mandara occupe le bord oriental du littoral de Geremeas, dans la partie de la localité appartenant à la commune de Maracalagonis. Il s'agit d'une langue de sable de trois kilomètres de long, partiellement interrompue par l'embouchure d'un torrent qui, surtout en hiver, augmente son débit et crée un petit lac à quelques pas du rivage. Ce petit plan d'eau sépare Baccu Mandara de la plage de Marongiu et, en même temps, le territoire de 'Mara' de celui de Quartu Sant'Elena. De l'autre côté, la limite est un petit promontoire qui ferme la plage par une arche rocheuse.

La mer est claire, avec des tons célestes et un fond sablonneux qui descend rapidement après quelques mètres. Le sable est léger, avec des grains moyens à gros. Derrière, une végétation dense entoure toute la plage, sur laquelle apparaissent également quelques petites dunes. Grâce à son exposition particulière aux vents, Baccu Mandara est une destination idéale pour les amateurs de voile, de planche à voile et de kite surf, tandis que les amateurs de snorkeling peuvent explorer les rochers au pied du promontoire. La plage offre tous les services : parking, buvette, location de matériel de baignade et d'embarcations (pédalos et canoës), zone de stockage des bateaux, accès pour les personnes à mobilité réduite.

En vous relaxant sur la plage, vous vous apercevrez peut-être que vous avez de la compagnie : des groupes de canards stationnent souvent dans l'étang formé par l'embouchure de la rivière. Ne partez pas avant le coucher du soleil, qui, en se couchant derrière la ligne d'horizon, offre de fantastiques jeux de couleurs, teintant le rivage de rose et le sable d'or. Une autre surprise vous attend en passant la falaise qui contourne l'éperon rocheux sur la gauche : derrière elle se cache une crique en forme de croissant, à l'abri du vent et avec des fonds moins profonds, où le sable alterne avec des rochers de petite et moyenne taille. La plage de Baccu Mandara est accessible en empruntant la route provinciale panoramique qui relie Cagliari à Villasimius, en prenant la sortie indiquée. Les deux détours précédents mènent aux plages de Geremeas qui partagent le même littoral, à savoir Kala 'e Moru et Marongiu. La première, entourée de rochers, se compose de sable fin et doré, d'une eau aux teintes changeantes et d'un fond marin peu profond ; Marongiu alterne les grains blancs et dorés, et la mer y prend des teintes entre le vert et le turquoise. Dans une dune de la plage, une ponte de tortue caouanne a eu lieu pour la première fois en Sardaigne en 2006.

Porto Rafael

Un petit établissement touristique apparait en face du parc national de l'archipel de La Maddalena. À Porto Rafael les couleurs dominantes sont le bleu de la mer qui s'oppose au blanc des maisons du village situé à la pointe nord de l'Ile, sur le territoire de Palau qui se trouve à quelques kilomètres, et à Porto Cervo, le cœur de la Costa Smeralda.

Fondé dans les années Soixante par le comte espagnol Rafael Neville de Berlanga del Duero, le centre touristique est caractérisé par une petite place, qui donne directement sur Cala Inglese, que l'on appelle également ‘la piscine de Porto Rafael’, et par des maisons blanches enfouies dans des jardins colorés. C'est une destination renommée pour les vacances d'été, fréquentée par des personnages du monde du spectacle international, mais également un lieu indiqué pour les familles et les amateurs de la détente et de la vie mondaine.

Le centre est doté de tous les services et accueille en été des manifestations de bateaux à voile renommées d'un niveau international. Il ne faut pas rater le 11 août un événement particulier sur la petite place : tous les participants, vêtus d'une tunique blanche, dansent en l'honneur du comte fondateur de la localité.

La petite marina de Porto Rafael est un point d’accostage idéal pour de petites et grandes embarcations, ainsi que le point de départ pour des excursions entre les magnifiques iles de l'archipel. Tout près du village, le long de toute la côte de Palau, vous trouverez de petites plages de sable rose à gros grains avec de petits rochers, qui forment d'authentiques piscines naturelles.

Musée archéologique de Teti

Le musée de Teti abrite des matériels archéologiques provenant surtout du sanctuaire du village de Abini : dans ce vaste ensemble de cabanes comprenant également un enclos de réunion et un puits sacré, des petits bronzes ont été retrouvés. Les pièces exposées sont des copies de celles qui sont conservées au Musée archéologique national de Cagliari. En revanche, les petits poignards ainsi que les épées votives sont des originaux.

Les céramiques ainsi que les ustensiles en pierre proviennent, eux, de fouilles effectuées à S'Urbale, un village comptant environ une cinquantaine de cabanes ayant été construites dans une période de temps comprise entre le début du Bronze moyen et le premier âge du Fer. Une des cabanes de S'Urbale a été reconstruite grandeur nature, avec des matériaux locaux et de l'argile venant d'une carrière déjà exploitée pendant l'âge nuragique : de forme circulaire, elle présente un foyer central, une pièce servant de débarras et délimitée par des dalles placées verticalement, ainsi qu'un certain nombre de vases en céramique destinés à différents usages. En outre, dans les campagnes des environs de Sorgono, des matériels de la civilisation chalcolithique de Monte Claro ont été retrouvés dans la localité Biru 'e Concas, tandis que le nuraghe Talei a révélé des pièces lithiques et des céramiques.

La visite guidée est utile pour approfondir ses connaissances sur l'histoire la plus ancienne de cette région. La plus belle installation de la collection muséale reste la reconstruction de la cabane de S'Urbale.

Sud

Porto Campana - Chia

Une étendue de sable doux, doré et chaud, un pas en pente vers la mer, les reflets du soleil sur l'eau vert émeraude et turquoise. De chaque côté, des promontoires couverts de verdure méditerranéenne au parfum intense, notamment de lentisques et de bleuets blancs, bordent la plage et regardent vers le sud de la Méditerranée. Derrière eux s'élèvent des dunes auxquelles s'accrochent des genévriers centenaires, des cistes et des lys de mer blancs : voilà à quoi ressemble Porto Campana, une plage longue et pittoresque aux caractéristiques uniques par rapport aux nombreuses autres perles côtières de Chia, une station touristique renommée sur le territoire de Domus de Maria. La plage enchanteresse est très étendue, caractérisée par des dunes, couvertes de petits arbustes, offrant un paysage inestimable, un scénario souvent exploité pour des campagnes publicitaires. Les eaux peu profondes et les couleurs rappellent les paysages tropicaux.

Les eaux peu profondes sont également parfaites pour les familles avec enfants, qui peuvent y jouer en toute tranquillité. Plus au large, c'est une destination populaire pour les amateurs de plongée avec masque et tuba et de pêche sous-marine, en raison de la richesse de la faune piscicole. Derrière, il y a un petit terrain de golf et un centre de villégiature. Vous pouvez louer du matériel de plage, des bateaux et des canots pneumatiques et vous restaurer dans divers kiosques. Le lido est également apprécié des amateurs de sports nautiques, notamment de planche à voile, de kite surf et de ski nautique. Le grand parking permet d'accéder facilement à la plage. Non loin de là se trouve l'étang de Capo Spartivento, où vivent des hérons cendrés, des foulques et des aigrettes.

Les falaises orientales séparent Porto Campana de la belle Cala del Morto, une crique entourée de rochers de granit rose et de sable fin et doré. Plus à l'est, près de la lagune de Chia, se trouvent le Monte Cogoni et sa Colonia, entourés d'un promontoire dominé par la tour de Chia, à la base de laquelle se trouvent les ruines de l'ancienne ville de Bithia, fondée par les Phéniciens. Au-delà des falaises s'étendent les plages de su Portu et la belle et sauvage Isula Manna. À l'ouest de Porto Campana se trouvent, sans interruption, s'Acqua Durci et, séparées par une petite falaise, su Giudeu, un vaste paradis de sable blanc et fin, considéré comme la plus belle plage de tout le sud-ouest de l'île. Elle comprend une petite île située à une centaine de mètres que l'on peut rejoindre à pied (ou à la nage à marée haute). La beauté de l'eau cristalline vous semblera irréelle. Enfin, la dernière plage à l'ouest de Chia est Cala Cipolla, une petite baie avec un grand impact scénique. Pour admirer l'ensemble du littoral, nous recommandons une promenade jusqu'au phare brise-vent qui domine la pointe sud-ouest de la Sardaigne. De là-haut, le panorama est onirique, souvent le théâtre de scènes de films et de publicités.

Sud

Portoscuso

Le village de Portoscuso se trouve face à l'île de San Pietro, sur la côte sud-ouest de la Sardaigne. Il abrite le port qui relie l'île à Carloforte, la ville de San Pietro où l'on peut se rendre en ferry. Le territoire est habité depuis extrêmement longtemps, comme en témoignent les outils d'obsidienne et les tombes phéniciennes de San Giorgio. Mais la fondation du village remonte à la fin du XVIIe siècle, au moment de la construction, près d'une tour espagnole du XVIe siècle, d'une madrague qui attira les pêcheurs sardes, de Ponza et siciliens, ce qui donna lieu à un mélange de cultures. Située dans une région riche en gisements miniers et en vignobles généreux, Portoscuso est proche de sites historiques importants.

Parmi les monuments religieux, l'église Santa Maria d'Itria a été construite en 1665 par le propriétaire de la madrague de Su Pranu. La tour côtière est plus ancienne, et fait partie de la couronne de fortifications dont la Sardaigne se dota au XVIe siècle : elle se dresse sur une hauteur entre la Cala della Ghinghetta et la falaise de Portopaglietto, et offre une vue magnifique sur un panorama qui va du centre de Portoscuso à la madrague de Su Pranu. Le village est très célèbre pour la pêche au thon pratiquée par les différentes madragues installées à terre et en mer, et qui sont en activité entre mai et juin pour la mattanza. La madrague la plus vieille, celle de Su Pranu, remonte à la fin du XVIIe siècle, après que Pietro Porta ait vu l'abondance de thons en 1524, et que le gouvernement espagnol ait donné l'autorisation de construire des installations pour la pêche dans le cadre d'un vaste projet qui comprenait aussi les Salines de Porto Torres, Calagostina à Castelsardo et Baia Vignola, Portopalla et Portopittinuri à Cuglieri. Au XVIIe siècle, la madrague était gérée par des Français qui l'utilisaient pour pêcher le corail. A San Giorgio, non loin de Monte Sirai, une nécropole punique, comprenant 11 sépultures datables de 770-750 av. J. -C., est totalement enveloppée dans une atmosphère mystérieuse d'anciens rituels symboliques, évoqués par les bijoux et les armes retrouvés. Parmi les plages de Portoscuso, celle de Portopaleddu, appelée aussi Porto Paglietto, est très aimée par les touristes pour la clarté de ses eaux et la finesse de son sable. Parmi les évènements qui animent le village, mentionnons la Fête du crabe, manifestation avec dégustation de crabes cuisinés selon des recettes savoureuses et accompagnés de fregula ou de spaghettis.

Après Pâques, exactement 51 jours après, a lieu la fête de Sainte Marie d'Itria, patronne des pêcheurs de thon, avec des compétitions sportives, des groupes musicaux et des spectacles folkloriques. Plus avant dans l'année, la Fête du thon a lieu le 13 juin : on distribue du thon frais cuisiné selon les délicieuses recettes locales, et accompagné de vin et de pain. Deux mois plus tard, le 14 août, pendant l'Arrusteddara, un groupe de rôtisseurs cuisent à la grille des poissons frais péchés qui sont ensuite offerts aux visiteurs. Pendant l'hiver, les réjouissances de Carnaval ne sont pas absentes et on prépare les savoureuses zippole. Enfin, au printemps, pour Pâques, c'est la fête de Sa Pasca Manna.

Cala d'Arena

Cala d'Arena est la plage la plus au nord de l'île de l'Asinara, et peut-être aussi la plus belle, partagée en deux par un ruisseau pendant l'hiver. Derrière elle se trouve une tour côtière du XVIIe siècle. Il y a encore quelques décennies, les tortues Carette y déposaient leurs œufs et on pouvait y voir des phoques moines. C'est une plage de sable très blanc, entourée de maquis méditerranéen, où l'eau a des transparences incroyables. Cala d'Arena est sous régime de mise en réserve intégrale. Ceci s'explique par l'extraordinaire beauté naturelle des couleurs bleues de la mer et des zones de rochers, âpres et impressionnants, qui alternent avec le sable blanc. Un peu au nord de la Cala se trouve le phare de Punta Scomo, qui marque l'extrémité nord de l'île de l'Asinara.

L'Organisme de Gestion du Parc est le seul habilité à faire visiter l'île de l'Asinara et ses plages, et organise des services de transport depuis la terre ferme.

Sud

Villamassargia

Dans son histoire, il a connu sa période de splendeur au Moyen-âge, quand il était le chef-lieu de la curatoria du Cixerri. La présence humaine sur le territoire remonte au Néolithique ancien, avec le matériel découvert dans les grottes autour du village, avant tout la grotte de Corongiu Acca. Le site a été constamment habité également aux époques suivantes, avec la civilisation nuragique, comme le démontrent les nuraghes Santu Pauli et Monte Exi, ainsi que les tombes de géants de Monte Ollastu, qui ont restitué une partie du mobilier funéraire. La fréquentation aux époques punique et romaine est également attestée. Ses plus de 700 oliviers séculaires, constituent le musée à ciel ouvert de S'Ortu Mannu.

Cette oliveraie historique, devenue Parc Municipal, a une extension d'environ 12 hectares plantée d'environ sept-cents oliviers séculaires. Greffés entre 1300 et 1600, leurs troncs robustes et noueux sont tordus et ils sont protégés par un feuillage vert, touffu et vaporeux. Parmi ces oliviers, celui que l'on appelle Sa Reina (la reine) dont le tronc atteint 16 mètres de circonférence, est un véritable monument naturel pour sa grandeur et son importance historique. Un autre site important est la mine d'Orbai, au cœur de la forêt qui porte son nom, qui présente des traces d'une exploitation dès l'époque romaine. On y extrayait du plomb et du zinc. En 1889, une société étrangère commença les recherches et construisit les premiers bâtiments. Aujourd'hui, après l'abandon de la mine dans les années 60, elle constitue un témoignage d'histoire, de culture et d'architecture dédié à la valorisation touristique. A quelques mètres du Parc Municipal de S'Ortu Mannu se trouve la route qui mène aux ruines du château de Gioiosa Guardia. Son nom est clairement lié à son rôle de forteresse militaire contrôlant tout le territoire. Construit pendant l'occupation pisane de l'île, il a appartenu aux Gherardesca et assurait le contrôle et la défense de toute la vallée du Cixerri. Il a un plan carré, et occupait une surface de 1560 m2. La forteresse était constituée d'un corps central et d'un donjon dont ne restent que quelques ruines. L'ensemble est bâti en andésite, une pierre volcanique de couleur gris-vert, qui provient de la région. Le centre historique de Villamassargia présente les caractères architecturaux typiques des villages à vocation agropastorale. L'architecture est représentée par les deux intéressantes églises romanes du centre historique : Nostra Signora del Pilar et la Madonna della Neve. La première, construite en 1318 sur un projet d'Arrocco de Garnas, était à l'origine dédiée à Saint Rainier. Elle possède une belle façade en pierre volcanique, avec une représentation d'Eve avec le serpent. Une belle rosace surmonte le portail, encadré de fines bandes lombardes. L'église Santa Maria della Neve, presque entièrement reconstruite, a été édifiée en trois phases à partir des premières décennies du XIIIe siècle. Elle conserve visiblement une empreinte du style gothique catalan. Villamassargia est un village aux fortes traditions textiles. Aujourd'hui encore, de nombreux ateliers d'artisans produisent des tapis, des tapisseries, des couvre-lit, des serviettes et des coussins. La production d'objets de fer forgé et de bois est également importante. La gastronomie offre des propositions intéressantes, avec des fromages, du pain, des gâteaux, et les célèbres olives qui permettent de produire une huile excellente. Parmi les traditions populaires, les fêtes religieuses connaissent une grande participation de la population. La fête de la Madone du Pilar se déroule début septembre. La Madone de la Neige est fêtée le deuxième dimanche d'octobre. Le dernier dimanche d'octobre se déroule chaque année la Fête des Olives, dans le beau cadre de S'Ortu Mannu, avec une dégustation de pain et d'huile nouvelle.