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Sud

D’anciens rites et des symboles identitaires des mariages d'autrefois

Une polyphonie de chants, une harmonie de sons et de couleurs, un ensemble de rites ancestraux et de gestes symboliques qui incarnent l’esprit et les connaissances d’entières communautés, d’histoires de sentiments et de promesses d’amour, à conserver et à transmettre. Les mariages traditionnels de la Sardaigne sont l’expression de la foi et de l’authenticité, caractérisés par des rites, dont les racines se perdent dans la nuit des temps. Avec l’avènement du christianisme, les traditions païennes ne disparurent pas, elles furent transformées en pratiques religieuses. Il existe deux éléments clé : le feu et l’eau, les bases des formes ancestrales de la divination. Les mariages de la tradition sont également au nombre de deux et caractérisent l’été :  dimanche 3 août, sa Coia maurreddina, monte sur scène, c’est l’évocation de l’ancien mariage de Santadi et des rites de la communauté agropastorale du bas Sulcis ; le 14 septembre c’est le tour de la 65ième édition de l’Ancien Mariage de Selargius, sa Coja antiga cerexina, la plus ancienne évocation fidèle et spectaculaire de l’historique mariage du Campidano, un des événements identitaires les plus célèbres de la Sardaigne, un triomphe de la culture traditionnelle avec une cérémonie fastueuse et une fête collective du folklore qui accueille à Selargius les usages et les coutumes de toutes les communautés sardes.

De merveilleuses falaises sculptées par le temps

Une galerie surprenante de paysages toujours différents. Voici comment se présente la ligne de côte de l’Île. Des étendues de sable blanc ou doré, parfois de quartz scintillants ou colorés de rose. Ou bien de douces dunes vierges. Ou encore des criques profondes et des falaises surprenantes modelées par le vent et par les vagues aux formes les plus originales et bizarres. Les falaises, les rochers, les tafonis sont de véritables installations artistiques sur la mer, des prodiges de la nature à portée de main, facilement accessibles en voiture, moto et vélo. Elles sont peu fréquentées, comme les promontoires solitaires qui entourent les charmants phares de l’Île et les innombrables tours côtières. Il y a toujours un côté abrité où l’on peut trouver la terrasse exclusive sur la mer, un coin réservé à vivre en liberté, loin de la vivacité des plages. Pour prendre un bain rafraîchissant parmi les reflets de lumière des rochers ou plonger depuis les ‘balcons sur la mer’, entourés de parois à pic, d’aiguilles et d’anfractuosités. Des lieux de paix où l’on peut assister à des aubes et des couchers de soleil inoubliables, en écoutant la musique de la mer.

Corsa degli Scalzi, les pieds nus dans le mythe

Un fleuve humain. Neuf-cents dévots curridoris, des hommes de tout âge, vêtus de la bure blanche, liée à la taille par un cordon, et nu-pieds prennent en charge le simulacre de santu Srabadori qui reproduit le Christ dans sa Transfiguration. L’armée de Salvatore’, menée par un porte-drapeau, se déplace en courant de l’église paroissiale de santa Maria Assunta à Cabras jusqu'au petit village de San Salvatore di Sinis. Sept kilomètres sans halte, entre la sueur, la poussière, les larmes et de fortes émotions. C’est le charme de la Corsa degli scalzi, une fête de la foi et du folklore qui, en 2025, débuta à l’aube du 6e septembre. Elle commence par la célébration de la messe. Puis, elle est suivie, dans une atmosphère solennelle et suggestive, par la procession le long des rues du village paré pour la fête. À 7h et demie, is curridoris sont prêts, anxieux de parcourir les sentiers de terre et poussiéreux des champs de la péninsule du Sinis, tandis que le soleil du matin est déjà chaud. Le sens de responsabilité et de fierté est dépeint sur leurs visages, ils représentent les ‘protecteurs’ de la communauté locale et évoquent une dévotion intense et palpable qui apparut quand un groupe de pêcheurs et de paysans du village sauva le saint des pirates sarrasins, au début du XVIIe siècle.

Des plages très appréciées

Une merveilleuse baie au sud-est, comprise entre la Marina di san Pietro et le rocher de Sant’Elmo, aux portes du long et magnifique littoral de Costa Rei. Cala de Monte Turno est une des perles de Castiadas qui a été choisie comme la plage la plus belle de 2018. Son arc de sable blanc et doux ‘casse’ le jeu des couleurs entre le bleu de la mer, le vert de la végétation et la roche volcanique foncée à proximité. À environ 15 kilomètres plus au sud, à la point sud-est de l’île, vous serez ébloui par la beauté de Porto Giunco, une oasis sans égal de la zone maritime protégée de Villasimius-Capo Carbonara. Choisie en 2014 comme la première parmi les sardes, elle fut ‘seulement’ la cinquième en général. Un chef-d’œuvre de la nature, où le bleu du ciel se confond avec le bleu des eaux, sur une ‘palette’ qui semble peinte par un artiste et qui a inspiré des metteurs en scène et des artistes comme décor de spots publicitaires. Tout autour, l’air est parfumé par des eucalyptus et le maquis, derrière l’étang de Notteri s’étend, c’est l’habitat des flamands roses, qui crée un effet très particulier, un coin de sable blanc au milieu de deux étendues bleues.

La Sardaigne, une terre de Géants

Autrefois les statues étaient alignées pour protéger la nécropole le long de la route sur les pentes de la colline de Mont’e Prama. À côté d'énormes pierres sacrées et de reproductions de nuraghi, les tours se dressent comme le symbole de toute une civilisation. Peut-être pour la fin d'une époque, peut-être pour un bouleversement historique, culturel et social qui a commencé à la fin de l'âge de Bronze et s'est poursuivi dans l'âge du Fer (950-730 av. J.-C.), les statues furent enterrées aux bords de la colline. C'est ainsi que, par bonheur, elles sont parvenues jusqu'à nous. La colline est au centre de la péninsule du Sinis, près de Cabras, dans la province d'Oristano, renfermée entre la plage chatoyante de quartz blanc et rose de Mari Ermi et l’oasis naturelle de l'étang de Cabras.

La Sardaigne, chaque territoire a son vin

Les gouttelettes de rosée sur les rangées, les feuilles ondulées par le mistral, la chaleur du soleil sur la vigne, le granit qui broie les grains, le savoir transmis de générations en générations, le goût qui prend forme tandis que le temps ne s'écoule pas en vain dans les fûts. C'est la Sardaigne la plus authentique, la Sardaigne du vin. Vous ferez un voyage à la découverte du genius loci d'une terre aux traditions plurimillénaires, en découvrant les cépages sardes, aussi bien autochtones, qui représentent une richesse ancestrale extraordinaire et identitaire, que les cépages qui s'harmonisent parfaitement dans l'environnement au cours des siècles Guidé par les sens, vous découvrirez les territoires à travers leurs productions vitivinicoles d'excellence. Des nectars qui transforment les dégustations en expériences intéressantes, immersives, qui génèrent des émotions pluri sensorielles et des mémoires qui durent dans le temps. Au cours des visites aux exploitations vitivinicoles, vous entrerez en contact avec toute la filière de production, vous connaitrez de près l'identité et la qualité des vins, vous savourerez la véracité et l'authenticité des productions typiques. Vous apprécierez tout ce qui tourne autour, de la promenade dans les vignobles, aux événements liés au vin, parmi lesquels Cantine aperte dans différents centres du sud de la Sardaigne, Calici sotto le stelle à Jerzu, dans l'Ogliastra, les fêtes du vin nouveau, parmi lesquelles la fête de Milis, dans la zone d'Oristano.

Les gardiens du phare, des émotions aux confins de la Sardaigne

Un œil de lumière tient les navigateurs nocturnes à l’écart des côtes en leur signalant la limite extrême entre la terre et la mer. Tandis que, pendant le jour, quand l’éclat est éteint, le charme des lieux perdus et sauvages resplendit. Hissés sur des promontoires loin de tout et sur des îlots déshabités, les phares de la Sardaigne sont des avant-postes solitaires, des témoins silencieux des histoires de la mer. Ils veillent sur les eaux aux couleurs brillantes, où l’air a un goût de sel et de parfums méditerranéens et le vacarme des vagues qui se brisent sur les rochers est incessant. Ils laissent filtrer des émotions et des sentiments de vie intense, la vie de leurs gardiens, d‘hier et d’aujourd’hui. Ils parlent de sauvetages miraculeux et de naufrages, de bateaux engloutis par les flots, comme sur l’îlot de Mangiabarche, à quelques mètres de la côte de Calasetta, sur l’ile de saint Antioco : le nom dérive de sa réputation de porter souvent le malheur aux marins et aux navigateurs. Tout près, dans l’ile de san Pietro, à Capo Sandalo, le phare situé le plus à l’ouest d’Italie, construit en 1864, se dresse sur une falaise à pic. Au sommet de 124 marches en colimaçon, il émet quatre éclairs lumineux qui arrivent jusqu’à 24 miles de là.

Saveurs de pain, tradition et parfum

C’est comme ça depuis la nuit des temps : des farines de blé dur préparées à la main avec de l’eau et du sel, un levage lent avec le levain des préparations précédentes, une cuisson au four à bois. Les mêmes gestes et les mêmes ingrédients mais avec une infinité de formes, de saveurs et d’utilisation. Autrefois la panification avait des rythmes périodiques, selon les besoins et les possibilités économiques des familles. Le pain était préparé par les femmes, selon les procédures sédimentées pendant des siècles, parvenues jusqu’à nous. A l’occasion de fêtes et de célébrations on préparait également les pains ‘spéciaux’. La préparation était (et est) un authentique rite communautaire : le travail concerne la maîtresse de maison, les filles et toutes les femmes de la famille, souvent même celles du voisinage. Le travail commençait à l’aube et se succédait en différentes phases : la préparation de la pâte, la confection des formes et la cuisson étaient confiées à trois groupes féminins, chacun avec un savoir-faire spécial. La décoration demandait la forme la plus haute de spécialisation. Vous découvrirez l’histoire de la panification et des multiples productions dans de nombreux musées du pain disséminés en Sardaigne, à Arzachena, Borore, Monteleone Roccadoria, Olmedo (où l’on crée chaque année une crèche de pain), Pompu, Sanluri et Siddi.

En excursion tout près de la ville

L’Île est un monde infini à explorer au cours d’une excursion. Une offre qui s’inscrit en grande partie dans le Réseau d’excursion de la Sardaigne (RES), décliné pour toutes les catégories de trekkers, du débutant au plus expert qui mène à la découverte du territoire. L’effort ne doit jamais être sous-évalué, même les parcours plus faciles du point de vue technique et peu difficiles du point de vue physique ont besoin de temps et d’attention. L’effort sera récompensé par des expériences inoubliables. À commencer par des tours brefs dans des parcs urbains ou près des villes, souvent liés à l’observation de la faune : Le mont Urpinu, le Jardin Botanique, le parc de Molentargius-Saline et Sella del diavolo à Cagliari, le mont Ortobene à Nuoro, notamment la partie de l’église de la Solitudine jusqu’à la statue du Rédempteur, le parc de Monserrato à Sassari, le tour des sources à Tempio Pausania et le parc Aymerich à Laconi, un lieu d’un grand intérêt paysager et historique grâce au château moyenâgeux dans l’intérieur. Le parc empiète dans la forêt Funtanamela, 500 hectares de chênes verts et de maquis haut, où vivent le cerf sarde et les petits chevaux à l’état sauvage du Sarcidano : ici les itinéraires parcourent les anciens chemins de la transhumance entre la Barbagia et le Campidano.

Trekking dans la Sardaigne la plus secrète et la plus sauvage

Des falaises à pic sur la mer, des canyons, des grottes et des cascades. Les plus célèbres itinéraires de randonnées sardes se développent sur plusieurs jours de marche à travers des zones escarpées et désertes, souvent réservés aux trekkers experts. Les trekkings classés EEA demandent une évaluation attentive de la capacité et de la condition physique, un contrôle de la météo, un équipement approprié et la possibilité de communications. Le balisage et le traçage des sentiers ne sont pas toujours précis, parfois, ils sont sommaires, par conséquent, l’accompagnement de guides est indispensable. Une excursion difficile mais inimitable passe à travers les sommets du Gennargentu et arrive à punta La Marmora (1834 mètres). Le nom rend hommage au cartographe et général piémontais du XIXe siècle, auteur de cartes et d’ouvrages scientifiques dédiés à la Sardaigne. En marchant sur le Gennargentu vous admirerez le panorama de la côte orientale et pourriez apercevoir des mouflons et des aigles royaux. C’est à partir de l’Ogliastra la plus profonde que commence l’itinéraire vers le ‘toit’ de l’Île : une marche de quatre heures part du village nuragique de Ruinas, sur le territoire d’Arzana, grimpe jusqu’aux pointes Florisa, La Marmora et enfin ‘della Croce’, qui est depuis toujours une référence pour les randonneurs qui affrontent le massif.