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Sa Chida Santa : authenticité, passion et mystère

Cérémonies séculaires d'ascendance médiévale, mêlées de tradition espagnole, se fondent avec les pratiques archaïques des régions campidanesi, logudoresi et barbaricine, remontant au paganisme nuragique. Durant la semaine de Pâques, vous initierez un parcours à travers les rituels sacrés mettant en scène la Passion du Christ : de la côte aux villages de l'arrière-pays, vous découvrirez une Sardaigne authentique. La semaine sainte « Setmana santa » d'Alghero raconte les origines catalanes. Elle débute le vendredi précédant le dimanche des Rameaux avec une procession de l’Addolorata, et se termine le jour de Pâques avec l’Encontre. Le Disclavament (dépôt) est très beau à voir : le corps du Christ est accompagné en procession sur son lit de mort. Au crépuscule, la ville se transforme, avec des torches et des lampions recouverts de voiles rouges.

Sud

Sant’Efisio, la fête de la Sardaigne

De crépitements et pas croissants, de sabots rythmés et roues de chariots qui avancent à l’unisson. Cagliari est de nouveau traversée par un cortège de 2500 personnes en costumes traditionnels, provenant de toute la Sardaigne, avec 270 chevaliers à leur suite, les Campidaniens, les Miliciens et la Guardiania. Une réunion de couleurs, costumes, sons des launeddas et d’is goccius, les chants dévotionnels : du premier au 4 mai : on célèbre la Fête de Sant'Efisio. On évoque les événements du début du IVe siècle du Saint guerrier et le vœu perpétuel qui lui a été fait durant la peste de 1652 s’est accompli. Toute l’Île s’arrête pour répéter un rite vieux de quatre siècles.

Le printemps dans les bourgs

L’explosion des couleurs printanières dans l’Île rime avec une de ses ‘cartes postales’ les plus caractéristiques : les maisons colorées de Bosa. En vous promenant le long du Temo vous admirerez leurs reflets dans les eaux du fleuve et gravissant la colline dominée par le château des Malaspina, tandis qu’en traversant le Ponte Vecchio vous atteindrez la rive sud pour découvrir les anciennes tanneries. Vous serez accueilli par une coupe de malvasia et vous extasierez devant les bijoux en corail, les paniers d’asphodèle et les tissus précieux. Bosa est un concentré d’histoire et d’artisanat, d’archéologies industrielles et de friandises. À ne pas manquer la visite des églises : le ‘dôme’ de l’Immaculé Conception, Notre Dame de sos Regnos Altos à l’intérieur du château et san Pietro extra muros, le centre de Bosa vetus. Ensuite les beautés naturelles : le parc de capo Marrargiu, la réserve de Badde Aggiosu et, sur la côte, Bosa Marina, s’Abba Druche et Compoltitu.

Chevauchée sarde, la fête de la beauté

Les chanteurs a tenore alternent leur chant au pas des chevaux. Les chevaliers et les amazones rendent hommage aux spectateurs et aux autorités en offrant des pains, des gâteaux et des primeurs. Des sabots au trot explosent pour former d'audacieuses pariglie : les cavaliers de Sedilo et les sartiglieri d' Oristanos'élancent. Les Mamuthones de Mamoiada et les Boes et Merdules d' Ottana capturent les regards et les objectifs des appareils photo avec leurs masques chargés de charme et de mystère. Les launeddas du Sarrabus entourent le cortège et la soirée finale. Ce sont des sons et des couleurs, des musiques et des danses, des bijoux et des costumes de la Chevauchée Sarde de Sassari, où chaque année, au cours de l'avant-dernier dimanche de mai, se rencontrent les particularités identitaires de toutes les communautés de l'ile. Un spectacle inoubliable pour sa richesse et sa majesté, une grande fête printanière, le plus grand événement laïque de la Sardaigne.

La Sardaigne surprenante des festivals littéraires

Un aperçu fascinant de la Sardaigne, racontée par les événements littéraires qui émaillent de dates, au cours du printemps, l’été et l’automne, des rendez-vous à ne pas manquer et qui accompagneront vos moments de détente, au cours de vos vacances sur la côte ou dans des localités de l’arrière-pays. L’emblème des festivals de littérature est représenté par le festival Isola delle storie di Gavoi, dans la région de Nuoro. Depuis 2004, durant le weekend de début de juillet, des écrivains, des acteurs, des journalistes, des musiciens et des milliers de lecteurs passionnés se rencontrent, accueillis par la chaleureuse hospitalité de la communauté de Gavoi, heureuse de partager avec eux leurs traditions et leur art de vivre. Les maisons s’ouvrent aux hôtes, les balcons en bois colorés des maisons en pierre deviennent les scènes, et les places se transforment en arènes pour le public. Au cours des éditions, son prestige s’est accru et il est aujourd’hui la référence au niveau national et international, avec d’autres festivals de l’île, comme La Notte dei Poeti, Licanìas, Éntula et Marina Café Noir.

Sud

Girotonno, la nourriture identifie et raconte un territoire

La nourriture raconte le territoire. Il n’existe que peu de lieux au monde où cette affirmation est véridique comme en Sardaigne. La cuisine est une des caractéristiques qui la distingue et la caractérise, un aspect qui va au-delà des spécialités exquises et s’insinue dans les plis de l’histoire et la tradition de l’île. À San Pietro, l’île dans l’Île, une mer merveilleuse et un caractère fort, la tradition culinaire est l’identité et l’âme de la communauté. Le Girotonno en est le symbole. Du 24 au 27 mai, l’original festival gastronomique parle des hommes, des histoires et des saveurs sur les routes du thon. Carloforte, un des plus beaux bourgs d’Italie, une perle de la Méditerranée, montre au monde la tradition de la pêche et de la cuisine lors d’un rendez-vous très attendu au-delà des frontières régionales, et est l’expression d’une culture qui plonge ses racines dans des rites millénaires.

Foi et audace : c’est le temps d’Ardia

Après avoir eu une vision pendant la nuit, le jeune empereur Saint Constantin ordonna que sur le bouclier de ses soldats fut apposée une croix avec la phrase In hoc signo vinces (par ce signe, tu vaincras). Malgré le nombre limité de soldats, ils gagnèrent la bataille de Ponte Milvio du 28 octobre 312 contre les « païens » de Massenzio, en se proclamant, avec l’appui du Sénat, « Auguste » d’Italie et d’Afrique. L’année suivante Constantin promulgua l’édit de Milan pour garantir la fin des persécutions subies par les chrétiens. A Sedilo, petit village du centre de l’île, l’empereur romain est appelé santu Antine et est de loin le saint le plus vénéré, un culte d’origine byzantine qui revit chaque année, le 6 et 7 juillet, par le biais d’un événement suggestif et mystérieux : s’Ardia.

L’âme jazz & blues de la Sardaigne

Criques de granit façonnées par le temps, salles creusées entre des murs de calcaire blanc ou de porphyre rouge, places de villages pittoresques, sites archéologiques et même grottes marines. De juin à octobre, les sites et paysages naturels deviennent des scènes et s'animent sur les partitions d'artistes internationaux de renom. Les personnages et les sons s'harmonisent avec l'environnement et entrent en symbiose avec le mode de vie insulaire. Depuis près de quatre décennies, la Sardaigne devient de plus en plus une terre de prédilection pour le jazz, surtout grâce à un artiste qui a apporté une nouvelle âme musicale à sa terre natale. Paolo Fresu est né dans la petite ville de Berchidda, et c'est avec lui qu'est né et a grandi Time in jazz, qui en est à sa 38e édition. Parmi les événements à ne pas manquer, le samedi 9 août à L'Agnata, le « refuge » sarde de Fabrizio de Andrè, l'hommage à l'inoubliable auteur-compositeur-interprète génois, avec Paola Turci.

La Sardaigne du cinéma : des salles naturelles sous les étoiles

Quatre festivals sur les îles mineures de la Sardaigne, les « îles de l’Île ». Tavolara, montagne calcaire qui surgit de la mer, devient à la mi-juillet une immense salle sous la voûte étoilée, pour la Notte in Italia (nuit en Italie). Créé en 1991, ce pittoresque rendez-vous, devenu depuis un classique du paysage national, se concentre sur les réalisateurs et la créativité du cinéma italien. La rencontre et la connaissance entre public, artistes et responsables ont déjà lieu sur les bateaux qui rejoignent l’île au départ de Porto San Paolo, près de San Teodoro au sud d’Olbia, les trois communes impliquées dans la 28e édition. En un peu plus d’un quart de siècle, la crème du cinéma italien a foulé le seul tapis rouge qui trempe directement dans la mer, dans le cadre splendide de l’aire protégée de Tavolara-Capo Coda Cavallo. « Una notte in Italia » 2018 aura une dimension itinérante : coup de départ le mardi 17 juillet dans l’oasis naturelle de la lagune de San Teodoro, pour rejoindre l’arène le jeudi 19 à Porto San Paolo, puis, à partir de vendredi 20, les projections se feront dans le magnifique cadre de l’île de Tavolara.

Des décors naturels pour une Île de film

Des plages désertes aux promontoires à pic sur la mer, du sauvage Supramonte aux villages miniers abandonnés du Sulcis, des forêts séculaires aux bourgs immobiles dans le temps : depuis toujours la Sardaigne inspire des auteurs et des metteurs en scène à la recherche de paysages. Parmi les derniers succès, citons certaines séries tv, un genre si populaire aujourd’hui : ‘L’isola di Pietro’, interprétée par Gianni Morandi et tournée sur l’île de san Pietro et dans son bourg, Carloforte, et ‘Catch-22’, avec George Clooney comme protagoniste, dont l’emplacement principal se trouve aux alentours d’Olbia. Les débuts furent en “blanc et noir” avec des pellicules tournées entre les deux guerres mondiales. Le premier film à succès fut « Proibito » (1954) de Mario Monicelli, tiré de « Madre » de Grazia Deledda, tourné entre Codrongianos, Ittiri et Tissi. Au cours des mêmes années, la scène du sacrifice d'Isaac qui fait partie de la « La Bible » (1966) de John Huston, a comme fond le mont Corrasi d'Oliena. Tout un courant a été l'expression de la Barbagia la plus âpre : de « Banditi ad Orgosolo » (1958) à « Padre Padrone » (1977) des frères Taviani. Le thème est revenu dans « Disamistade » (1988) de Gianfranco Cabiddu, situé entre Nuoro et Ghilarza.