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Cala Osalla di Dorgali

La plage de Cala Osalla, dans le vaste golfe d'Orosei, est faite de sable doré assez fin, entouré de rochers sombres, comme, sur le côté, ceux de Punta Nera de Osalla. Ses eaux sont transparentes et d'un bleu qui change avec les jeux de lumière du soleil sur le fond. Le vert de la dense végétation sur les hauteurs qui bordent la plage ajoute encore une couleur au tableau.

Cala Osalla Dorgali se trouve à Osalla, sur la commune de Dorgali. On y arrive facilement en prenant la route panoramique SS 125. Avant le village de Dorgali, tourner vers la grotte d'Ispinigoli (à visiter absolument) et tourner ensuite au lieu dit Tinnipereddu : la plage se trouve à environ 4 km.

Est

Ziu Martine

La plage de Ziu Martine se trouve à Cala Gonone sur la commune de Dorgali. Elle est faite de sable mêlé à des galets, et ses eaux sont particulièrement propres et transparentes.

Ziu Martine se trouve à Cala Gonone sur la commune de Dorgali. On y arrive facilement en prenant la route panoramique SS 125. Tourner vers Cala Gonone, y entrer par le Viale Bue Marino et prendre la route de bord de mer 26 bis sur environ 3 km : la plage est signalée.

La plage ne possède pas de services, mais elle a un petit parking et elle est caractérisée par des eaux peu profondes propices aux jeux des enfants. Elle est aussi aimée par ceux qui pratiquent la pêche sous-marine. Les environs proposent une vie nocturne animée.

Bonarcado

Visiter Bonarcado, c’est découvrir deux des plus beaux témoignages de l’architecture romane en Sardaigne. Ce village niché dans le Montiferru abrite deux joyaux : le sanctuaire byzantin et l’église romane, tous deux dédiés à la Vierge de Bonarcado. L’ensemble religieux, situé sur une jolie place dans le centre historique, est le berceau du plus ancien culte marial de l’île.

Le sanctuaire de la Vierge de Bonacattu fut érigé entre les VIIe et VIIIe siècles, en partie sur les vestiges d’un ancien établissement thermal romain. La façade occidentale, richement décorée d’arcatures suspendues et de céramiques, date du XIIIe siècle, tandis que la façade nord néo-romane fut achevée en 1933. À l’intérieur se trouve un remarquable bas-relief en terre cuite du XVe siècle représentant la Vierge. Devant le sanctuaire s’élève l’abbaye camaldule dédiée à Sainte-Marie, construite au XIIe siècle en basalte sombre. La première phase de construction, identifiable à sa façade à larges arcs, fut suivie par des ajouts ultérieurs, moins raffinés mais ornés de détails particuliers dans les voûtes. C’est dans ce contexte que fut rédigé, entre les XIIe et XIIIe siècles, le Condaghe de Santa Maria di Bonarcado, un précieux manuscrit en langue sarde, véritable source d’informations historiques, économiques et sociales de l’époque.

Ce document figure parmi les plus anciens textes écrits en sarde. Les environs de Bonarcado offrent de nombreuses possibilités d’excursion, idéales pour des promenades ressourçantes au cœur de paysages préservés. En prenant la route vers Santu Lussurgiu, on atteint la célèbre source de Pranos, réputée pour la qualité de ses eaux minérales, mais surtout les impressionnantes cascades de Sos Molinos et la vallée du même nom, l’un des sites naturels les plus spectaculaires du Montiferru. Le territoire abrite également plusieurs nuraghes, dont Serra Crastula et Serra Ollastu.

Comme dans tous les villages sardes, les habitants de Bonarcado expriment leur dévotion et leur attachement à leurs saints patrons à travers des fêtes religieuses très suivies, qui mobilisent toute la communauté.

La fête la plus importante est celle de Notre-Dame de Bonacattu, célébrée les 18 et 19 septembre, en parallèle avec la Fête du nougat. Le moment fort est la procession solennelle au cours de laquelle la statue de la Vierge est portée à travers les ruelles du centre ancien. S’ensuivent des festivités civiles, des dégustations de nougat, une exposition d’artisanat local et des spectacles folkloriques et musicaux. Parmi les autres fêtes marquantes figurent celle de Saint Sébastien, le 19 janvier, avec une procession équestre jusqu’à l’église qui lui est dédiée, celle de Saint Romuald le 8 février, et en juin, la Fête de la cerise, symbole d’une production en plein essor dans la région.

Rena Majori

Rena Majori se trouve sur la commune d'Aglientu. C'est une plage de sable très clair et très fin, entourée d'écueils et de rochers de granite. La grande plage de Rena Majori, traversée par les rivières de Rio Cantaru et Rio Ciuchesa, toujours calme et protégée, est caractérisée par son sable très fin, son environnement de dunes couvertes de végétation, et par ses eaux turquoises et cristallines. Derrière elle, la pinède offre un lieu d'ombre fraîche et de calme durant les chaudes journées d'été.

Ses eaux sableuses et peu profondes et sa belle plage la rendent particulièrement adaptée pour la baignade et les jeux des enfants. Elle offre un grand parking et un camping. On peut y louer parasols, chaises-longues, pédalos et embarcations. Ses fonds variés et poissonneux sont très appréciés par les amateurs de plongée et de promenade subaquatique.

Usini

Entre Logudoro et Nurra, entouré de collines consacrées à la culture des oliviers, des vignobles et des artichauts, Usini est un village basé sur l’agriculture, de plus de quatre mille habitants avec une population qui augmente constamment. Grâce aux productions il s’inscrit dans le cadre des villes du vin : son vermentino, récompensé avec des prix internationaux est d’une grande qualité. Le pain cuit au four à bois et les gâteaux, sos germinos, sos biscottos tostos et sas trabeas sont délicieux. En juillet Andarinos, la fête des pâtes fraîches entre en scène. Ici vous redécouvrirez des valeurs, des pratiques et des savoirs traditionnels : des vêtements splendides, de la musique, des chants et des danses sont les protagonistes au mois d’août du Festival international du Folklore.

Le village d’Usune, cité dans les condaghes, se composait des actuels quartiers Usineddu et Corrau, le plus ancien, où l’on a retrouvé des pièces d’un arc temporel de quelques millénaires (de la période romaine au Moyen-âge). À partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle on assista au développement de nouveaux quartiers autour du Casteddu, l’actuelle piazza Castello, où se dresse casa Diaz, une demeure du XIXe siècle qui, comme casa Derosas, est utilisée comme espace pour des expositions ethnographiques et comme musée de la civilisation paysanne. Le village se regroupait autour des petites églises, construites entre les XIIe et XIIIe siècles, en raison de la foi profonde de la population et sous l’impulsion des bénédictins. C’est là que se dressaient les églises de San Giovanni Battista, de Santa Maria de s’Ena Frisca (aujourd’hui de Santa Croce) et de San Pietro, démolie au début du XIXe siècle pour faire place à l’église actuelle de Santa Maria Bambina, qui conserve les statues du Christ-mort et de la Vierge, les peintures des martyrs turritani et de la Vierge à l’Enfant et un autel en bois polychrome. De l’ancienne église romane, il ne subsiste que la façade et une partie des côtés avec corniche et de petits arcs. Les chapelles et le clocher sont postérieurs. À huit kilomètres du village on trouve l’église de San Giorgio di Oliastreto, datant à l’origine du début du XIIe siècle, qui est l’église du village médiéval. Depuis 1643, en effet, la baronnie d’Usini devint le comté de san Giorgio.

Le territoire d’Usini fut habité dès la période Néolithique récente (3200 - 2800 av J.-C.), comme en témoigne la nécropole en domus de Janas de s’Elighe Entosu, appelée ‘delle sette stanze’ (des sept pièces). Dans la domus V vous verrez des détails architecturaux des cabanes prénuragiques sculptés dans la roche. D’autres domus sont plus récentes, avec une stèle cintrée qui rappelle les tombes des Géants : c’est le cas des domus de Chercos, de Tomestighes et de sos Baddulesos. Des témoignages de l’âge du Bronze sont le nuraghe du mont Unturzu et le nuraghe e Filighe, ainsi que la découverte de céramiques et de bronzes, qui indiquent les aires sacrées et de petites nécropoles. On trouve des traces romaines, républicaines et impériales dans différentes localités : les plus évidentes sont les ruines d’un pont à San Giorgio.

Palazzo Boyl

Le rouge-ocre de sa façade se dresse face à un jardin de pelouses à l’anglaise et de hauts palmiers et domine le pittoresque centre historique de Milis, village du campidano d’Oristano, avec la façade gothique-catalane de la paroisse de Saint-Sébastien. Chaque détail est soigné dans les moindres détails dans le splendide Palazzo Boyl : dans le passé tout devait être parfait pour les visites des souverains sarde-piémontais et de leurs hôtes prestigieux. Le bâtiment, joyau architectural aux formes néoclassiques piémontaises, a une histoire presque millénaire. Il naquit comme monastère - cité dans le condaghe (documents) de Sainte-Marie de Bonarcado - dont il reste des traces évidentes et d’où vraisemblablement étaient dirigées les cultures des premières plantations d’agrumes de Milis, qui se trouvaient alors à cent mètres. Elle devint une maison seigneuriale du XIVe siècle et fut entièrement reconstruite au XVIIe siècle : l’ancienne structure du XIVe siècle fut englobée dans la nouvelle.

Jusqu’aux dernières décennies de ce siècle, elle appartenait à la famille Vacca, jusqu’à ce qu’une de leurs descendantes épouse le marquis Vittorio Pilo Boyl de Putifigari, ingénieur militaire, auteur, avec son frère Carlo, des agrandissements et des modernisations de la villa. Le nom de l’édifice dérive des Boyl, Piémontais apparentés à la maison de Savoie, qui en ont conservé la propriété jusqu’en 1978. Au cours des siècles, le palais a subi d’autres transformations : la galerie d’entrée et la façade néoclassique sont les parties les plus remarquables. Sur la façade apparaissent des fenêtres surmontées d’étagères légèrement en saillie. Les bords et les corniches blanches contrastent avec le rouge pompéien des murs. Au centre, légèrement saillants, se détachent quatre pilastres surmontés de chapiteaux ioniques. Au milieu s’ouvre un grand portail, au-dessus duquel vous verrez un balcon en fer forgé et, encore plus haut, une terrasse belvédère. Au sommet, vous admirerez quatre bustes en marbre blanc, allégorie des saisons. Une grande horloge blanche vient enrichir la façade. A l’intérieur, le charme ancien est intact : dans les grandes salles de représentation de l’étage inférieur, se détachent de belles mosaïques et des meubles qui évoquent la noblesse des marquis Boyl. A l’étage supérieur, vous pourrez admirer l’intéressant musée des bijoux et du costume sardes, l’exposition ethnographique d’étoffes, de vêtements et d’ornements qui retracent deux siècles d’histoire. Un amphithéâtre qui accueille des événements se trouve dans la cour. Après le coucher du soleil, avec les premières lumières des réverbères et des fenêtres du musée, vous verrez le ciel bleu clair qui se couche, la place et les palmiers agités par le vent : l’atmosphère vous rappellera d’illustres personnages qui y ont séjourné. Le palais, en plus d’être la résidence d’été (et sporadique) des marquis, fut la résidence occasionnelle d’Alberto La Marmora, des rois Charles Félix et Charles Albert, d’hommes de lettres italiens, comme Grazia Deledda et Gabriele D’Annunzio, et d’étrangers, parmi lesquels Honoré de Balzac et 'Valery', bibliothécaire du roi de France.

Cannigione

Cannigione est une vaste plage qui se trouve dans la localité du même nom, sur la commune de Arzachena, tout près du port de plaisance et bordée d'une végétation verdoyante. Son sable doré et granuleux est baigné d'eaux transparentes aux tonalités changeantes où affleurent des rochers. Au sud de Cannigione, l'étang de Padula Saloni -alimenté par le Rio Petra Longa, le Rio l'Impitratu et, de temps à autres, par le Rio San Giovanni - est d'un grand intérêt : c'est l'habitat idéal du busard des roseaux, du héron pourpré et de la talève sultane, tandis que la cigogne noire et le balbuzard pêcheur y nidifient aussi à l'abri des roseaux, des tamaris, des saules et d'autres plantes palustres. En outre, sa riche faune marine comprend des mulets, des tanches, des anguilles et même des tortues.

Les bas-fonds qui caractérisent Cannigione permettent aux enfants de jouer aisément dans l'eau. La plage est dotée d'un parking, d'un camping, d'un hôtel, d'un restaurant et d'un bar. Il est possible de louer des parasols, des chaises-longues, des pédalos et des bateaux. Elle est particulièrement appréciée des amateurs de plongée sous-marine et de snorkeling.

Sud

Musée du Blé - Ortacesus

Au centre d'Ortacesus, sur la rue principale qui mène au village voisin de Guasila, se trouve une maison paysanne du type ' à cour ' qui appartenait à la famille Serra et dans laquelle a été installé un musée entièrement consacré au blé. Le projet du musée est de documenter la tradition de la culture et l'utilisation du blé. La Trexenta, la région au centre de laquelle se trouve le petit village d'Ortacesus, est une zone consacrée depuis l'Antiquité à la culture extensive et à la production de blé dur. La valeur documentaire du musée provient surtout de l'abondance du matériel exposé, recueilli sur place et dans les villages environnants grâce à la collaboration de la population qui a participé à l'initiative et qui a souvent donné des objets et des outils. L'une des caractéristiques originales du musée est la présentation des différentes pièces de la maison selon une logique de division du travail entre hommes et femmes : les espaces exposent des objets d'exclusive compétence masculine ou féminine : ce sont des outils pour le travail des champs et de la terre de la part des hommes, ou des instruments pour la préparation du pain et le tissage de la part des femmes.

Une salle du musée est à la disposition des visiteurs qui désirent assister à la projection, en cycle continu, d'une vidéo sur les semailles, la culture du blé et la moisson, tournée dans les années 60 du siècle dernier par le chercheur danois Weis Bentzon, qui séjournait en Trexenta pour documenter l'art des launeddas. Une partie du musée est d'ailleurs entièrement consacrée au maître Dionigi Burranca, célèbre joueur de launeddas, qui a vécu de nombreuses années à Ortacesus et qui a disparu en 1995.

La visite guidée se termine par la dégustation des principaux pains traditionnels de la Trexenta, fabriqués selon les anciennes méthodes. Le parcours comprend aussi les activités des ateliers du pain, de la brique en terre crue et du goût. En effet, l'objectif est d'impliquer le visiteur dans la découverte des travaux et des saveurs traditionnels. Parmi les curiosités, l'exposition d'une meule pour moudre le blé en bois, et non en pierre.

Est

Baunei

Un village “agrippé avec une déclivité étourdissante sur l'arête calcaire du mont Santo - comme l'écrivit l'historien Vittorio Angius - isolé dans l'Ogliastra”. La position panoramique rend plus crédible le récit populaire au sujet de sa fondation: un gardien de chèvres donna vie à Baunei sur le relief rocheux pour échapper à la tentative d'invasion arabe, en 1015. L'église de san Nicola di Bari, dont la structure datant du XVIIe siècle a été remaniée au XXe siècle, se détache au centre du village «en pente», qui compte aujourd'hui trois mille 600 habitants. Le Supramonte de Baunei s'étend autour de l'agglomération, c'est la patrie de l'excursionnisme, avec des sentiers de trekking, qui vont de la montagne à la mer, et des parois verticales qui sont le paradis de l'escalade sportive. Notamment le long du couloir qui mène au monument naturel Pedra Longa, une sorte de pyramide aigu, de 128 mètres de haut, à pic sur la mer. Huit kilomètres de tournants spectaculaires vous accompagneront de l'agglomération au cœur du haut-plateau del Golgo recouvert d'une coulée de lave basaltique foncée, qui ressort dans le contexte blanchâtre des rochers calcaires environnants. De là-haut vous profiterez d'une vue à couper le souffle, du Gennargentu au golfe d'Orosei. C'est ici qu'une rampe de lancement a été aménagée pour le parapente. Le haut-plateau est célèbre pour su Sterru le gouffre karstique à travée unique le plus profond d'Europe. L'abysse (-270 mètres) est riche en légendes mystérieuses: on disait que c'était tanière d'un serpent, dont la menace fut conjurée par la construction de la proche église de san Pietro.

Des falaises et des bastions calcaires à pic sur les eaux profondes aux tons chatoyants, interrompus ici et là par des criques de galets et fendus de codule et de canyons qui arrivent jusqu'à la mer et forment des plages de sable doux et blanc. Voici les traits caractéristiques du littoral de Baunei un des lieux les plus sauvages et suggestifs de la Méditerranée. Le hameau de Santa Maria Navarrese c'est aujourd'hui un des centres touristiques les plus appréciés de la côte est. C'est en partant de son port moderne que vous atteindrez les plages-symbole de l'Ogliastra. Les eaux transparentes et turquoise de Cala Goloritzè, monument national, jaillissent des sources sous-marines, entre des rochers en marbre modelés par le temps et une végétation luxuriante. Surmontée par une aiguille grandiose, c'est la patrie des amateurs d'escalade. Vous pourrez vous rendre à Cala Biriola même à travers un long trekking: elle s'entrouvre à la fin d'un bois de chênes verts et de genévriers. Si vous choisissez le bateau ou le canot, avant d'y arriver, accordez-vous un plongeon dans les piscines de Vénus. Cala Mariolu et sa « petite sœur » Cala dei Gabbiani, protégées par une falaise de 500 mètres, nous frappent pour les tons bleu, vert émeraude et bleu de la mer et pour les petit cailloux ronds, blancs et roses, mélangés au sable, semblables à des flocons de neige. Cala Sisine apparait à la fin d'un ancien lit de fleuve recouvert d'arbres séculaires : c'est une des plus belles localités maritimes avec un aspect de montagne très singulier. Au final le décor de Cala Luna est digne d'un film – à mi-chemin du territoire de Dorgali – et depuis ses cratères calcaires vous aurez l'impression de voir la mer renfermée dans une burette. Le Supramonte cache également un monde souterrain marqué par l'action patiente de l'eau, de profonds tunnels avec de curieuses stalactites et stalagmites ont des ouvertures sur la mer. Des lieux qui sont immobiles depuis 800 mille ans, comme la grotta del Fico et un autre prodige de la nature, la grotta del Miracolo. À Cala Luna, dans la grotte su Marinaiu, on a trouvé des traces des premières implantations remontant au Néolithique. Les témoignages les plus significatifs sont ceux de la civilisation nuragique, spécialement sur les hauts-plateaux de Margine et de Golgo, où l'on a trouvé les célèbres petits bronzes qui sont exposés au musée archéologique de Cagliari.

Est

Irgoli

Irgoli, dont les origines sont très anciennes, se situe dans la vallée du Cedrino. Les campagnes alentours abritent plusieurs nuraghes parmi lesquels ceux de Janna 'e Pruna, Tutturu ainsi que la domus de janas Sa conca 'e mortu. Dans les localités de Su Padente et de Talachè, le paysage est d'une rare beauté avec ses épaisses forêts de chênes verts centenaires et protégés. Si, aujourd'hui encore, Irgoli se base principalement sur une économie agro-pastorale, une florissante activité touristique s'est développée ces dernières années, grâce surtout à la mise en valeur des produits locaux tels que la charcuterie, le Pane Carasau et les vins rouges.
Il est conseillé de visiter l'église de San Nicola, dans laquelle est conservée une épine qui viendrait de la couronne de Jésus, ainsi que les églises champêtres de la Madonna di Costantinopoli et de Sant'Antioco. Par ailleurs, les rues du village sont décorées de peintures murales artistiques mettant en scène des moments de la vie quotidienne et pastorale.
En outre, le magnifique bois de Talachè est la destination idéale des amoureux de trekking.
Enfin l'Antiquarium de Irgoli, qui se trouve dans l'ancienne mairie, abrite les pièces archéologiques d'époque nuragique retrouvées dans les nuraghes de Janna 'e Pruna et de Su Notante, ainsi que d'autres pièces datant du moyen-Âge.
Au mois d'août se déroule le Festival régional de l'Organetto.