Des plages très appréciées
Une merveilleuse baie au sud-est, comprise entre la Marina di san Pietro et le rocher de Sant’Elmo, aux portes du long et magnifique littoral de Costa Rei. Cala de Monte Turno est une des perles de Castiadas qui a été choisie comme la plage la plus belle de 2018. Son arc de sable blanc et doux ‘casse’ le jeu des couleurs entre le bleu de la mer, le vert de la végétation et la roche volcanique foncée à proximité. À environ 15 kilomètres plus au sud, à la point sud-est de l’île, vous serez ébloui par la beauté de Porto Giunco, une oasis sans égal de la zone maritime protégée de Villasimius-Capo Carbonara. Choisie en 2014 comme la première parmi les sardes, elle fut ‘seulement’ la cinquième en général. Un chef-d’œuvre de la nature, où le bleu du ciel se confond avec le bleu des eaux, sur une ‘palette’ qui semble peinte par un artiste et qui a inspiré des metteurs en scène et des artistes comme décor de spots publicitaires. Tout autour, l’air est parfumé par des eucalyptus et le maquis, derrière l’étang de Notteri s’étend, c’est l’habitat des flamands roses, qui crée un effet très particulier, un coin de sable blanc au milieu de deux étendues bleues.
La Sardaigne, chaque territoire a son vin
Les gouttelettes de rosée sur les rangées, les feuilles ondulées par le mistral, la chaleur du soleil sur la vigne, le granit qui broie les grains, le savoir transmis de générations en générations, le goût qui prend forme tandis que le temps ne s'écoule pas en vain dans les fûts. C'est la Sardaigne la plus authentique, la Sardaigne du vin. Vous ferez un voyage à la découverte du genius loci d'une terre aux traditions plurimillénaires, en découvrant les cépages sardes, aussi bien autochtones, qui représentent une richesse ancestrale extraordinaire et identitaire, que les cépages qui s'harmonisent parfaitement dans l'environnement au cours des siècles Guidé par les sens, vous découvrirez les territoires à travers leurs productions vitivinicoles d'excellence. Des nectars qui transforment les dégustations en expériences intéressantes, immersives, qui génèrent des émotions pluri sensorielles et des mémoires qui durent dans le temps. Au cours des visites aux exploitations vitivinicoles, vous entrerez en contact avec toute la filière de production, vous connaitrez de près l'identité et la qualité des vins, vous savourerez la véracité et l'authenticité des productions typiques. Vous apprécierez tout ce qui tourne autour, de la promenade dans les vignobles, aux événements liés au vin, parmi lesquels Cantine aperte dans différents centres du sud de la Sardaigne, Calici sotto le stelle à Jerzu, dans l'Ogliastra, les fêtes du vin nouveau, parmi lesquelles la fête de Milis, dans la zone d'Oristano.
Les gardiens du phare, des émotions aux confins de la Sardaigne
Un œil de lumière tient les navigateurs nocturnes à l’écart des côtes en leur signalant la limite extrême entre la terre et la mer. Tandis que, pendant le jour, quand l’éclat est éteint, le charme des lieux perdus et sauvages resplendit. Hissés sur des promontoires loin de tout et sur des îlots déshabités, les phares de la Sardaigne sont des avant-postes solitaires, des témoins silencieux des histoires de la mer. Ils veillent sur les eaux aux couleurs brillantes, où l’air a un goût de sel et de parfums méditerranéens et le vacarme des vagues qui se brisent sur les rochers est incessant. Ils laissent filtrer des émotions et des sentiments de vie intense, la vie de leurs gardiens, d‘hier et d’aujourd’hui. Ils parlent de sauvetages miraculeux et de naufrages, de bateaux engloutis par les flots, comme sur l’îlot de Mangiabarche, à quelques mètres de la côte de Calasetta, sur l’ile de saint Antioco : le nom dérive de sa réputation de porter souvent le malheur aux marins et aux navigateurs. Tout près, dans l’ile de san Pietro, à Capo Sandalo, le phare situé le plus à l’ouest d’Italie, construit en 1864, se dresse sur une falaise à pic. Au sommet de 124 marches en colimaçon, il émet quatre éclairs lumineux qui arrivent jusqu’à 24 miles de là.
Saveurs de pain, tradition et parfum
C’est comme ça depuis la nuit des temps : des farines de blé dur préparées à la main avec de l’eau et du sel, un levage lent avec le levain des préparations précédentes, une cuisson au four à bois. Les mêmes gestes et les mêmes ingrédients mais avec une infinité de formes, de saveurs et d’utilisation. Autrefois la panification avait des rythmes périodiques, selon les besoins et les possibilités économiques des familles. Le pain était préparé par les femmes, selon les procédures sédimentées pendant des siècles, parvenues jusqu’à nous. A l’occasion de fêtes et de célébrations on préparait également les pains ‘spéciaux’. La préparation était (et est) un authentique rite communautaire : le travail concerne la maîtresse de maison, les filles et toutes les femmes de la famille, souvent même celles du voisinage. Le travail commençait à l’aube et se succédait en différentes phases : la préparation de la pâte, la confection des formes et la cuisson étaient confiées à trois groupes féminins, chacun avec un savoir-faire spécial. La décoration demandait la forme la plus haute de spécialisation. Vous découvrirez l’histoire de la panification et des multiples productions dans de nombreux musées du pain disséminés en Sardaigne, à Arzachena, Borore, Monteleone Roccadoria, Olmedo (où l’on crée chaque année une crèche de pain), Pompu, Sanluri et Siddi.
En excursion tout près de la ville
L’Île est un monde infini à explorer au cours d’une excursion. Une offre qui s’inscrit en grande partie dans le Réseau d’excursion de la Sardaigne (RES), décliné pour toutes les catégories de trekkers, du débutant au plus expert qui mène à la découverte du territoire. L’effort ne doit jamais être sous-évalué, même les parcours plus faciles du point de vue technique et peu difficiles du point de vue physique ont besoin de temps et d’attention. L’effort sera récompensé par des expériences inoubliables. À commencer par des tours brefs dans des parcs urbains ou près des villes, souvent liés à l’observation de la faune : Le mont Urpinu, le Jardin Botanique, le parc de Molentargius-Saline et Sella del diavolo à Cagliari, le mont Ortobene à Nuoro, notamment la partie de l’église de la Solitudine jusqu’à la statue du Rédempteur, le parc de Monserrato à Sassari, le tour des sources à Tempio Pausania et le parc Aymerich à Laconi, un lieu d’un grand intérêt paysager et historique grâce au château moyenâgeux dans l’intérieur. Le parc empiète dans la forêt Funtanamela, 500 hectares de chênes verts et de maquis haut, où vivent le cerf sarde et les petits chevaux à l’état sauvage du Sarcidano : ici les itinéraires parcourent les anciens chemins de la transhumance entre la Barbagia et le Campidano.
Trekking dans la Sardaigne la plus secrète et la plus sauvage
Des falaises à pic sur la mer, des canyons, des grottes et des cascades. Les plus célèbres itinéraires de randonnées sardes se développent sur plusieurs jours de marche à travers des zones escarpées et désertes, souvent réservés aux trekkers experts. Les trekkings classés EEA demandent une évaluation attentive de la capacité et de la condition physique, un contrôle de la météo, un équipement approprié et la possibilité de communications. Le balisage et le traçage des sentiers ne sont pas toujours précis, parfois, ils sont sommaires, par conséquent, l’accompagnement de guides est indispensable. Une excursion difficile mais inimitable passe à travers les sommets du Gennargentu et arrive à punta La Marmora (1834 mètres). Le nom rend hommage au cartographe et général piémontais du XIXe siècle, auteur de cartes et d’ouvrages scientifiques dédiés à la Sardaigne. En marchant sur le Gennargentu vous admirerez le panorama de la côte orientale et pourriez apercevoir des mouflons et des aigles royaux. C’est à partir de l’Ogliastra la plus profonde que commence l’itinéraire vers le ‘toit’ de l’Île : une marche de quatre heures part du village nuragique de Ruinas, sur le territoire d’Arzana, grimpe jusqu’aux pointes Florisa, La Marmora et enfin ‘della Croce’, qui est depuis toujours une référence pour les randonneurs qui affrontent le massif.
Chaque fête est bonne avec les gâteaux de la tradition
La cuisine sarde reflète sa culture plurimillénaire et stratifiée, une valeur ajoutée même de la grande production de gâteaux traditionnels. Les noms, les formes et les détails des recettes varient selon les territoires, les ingrédients de base sont identiques, simples et aromatiques. C’est de là que dérivent les délices au goût intense, comme la célèbre seada ou sebada, formée par deux disques de pâte superposés fourrés au fromage filant acide, aromatisé avec de l’écorce d’orange ou de citron. Après l’avoir plongée et frite dans l’huile bouillante, on l’arrose de miel, de préférence d’arbousier, et elle est servie chaude et croquante. Elle tire son origine de la culture agropastorale de la Barbagia, quand les bergers rentraient chez eux après la transhumance, accueillis par la chaleur familiale. Les biscuits de Fonni, similaires aux boudoirs, mais plus souples et parfumés au citron et à la vanille, sont parfaits pour toutes les occasions. Dans le Campidano on les connaît sous le nom de pistoccus. Pour les préparer, il faut des œufs, du sucre et de la farine. Parfaits pour le petit-déjeuner, voici les is pistoccheddus grussus, des biscuits secs, légers et friables. L’origine se trouve dans les villages aux alentours du Monte Linas, où on les appelle gallettinas. Pour le goûter, rien de mieux qu’une tarte à la ricotta ou un ancien gâteau, su papai biancu, que l’on préparait déjà au Moyen-âge à Cagliari : c’est un flan au lait sucré avec de l’amande et du citron.
Thermes de Sardaigne, le bien-être de tout temps
Ce n’est pas un hasard si, en Sardaigne, les eaux thermales, filtrées des anciens rochers volcaniques et chauffées en raison du gradient géothermique, jaillissent près des domus de Janas et des sites nuragiques. Il est à peu près certain, en effet, que les bienfaits dérivant de leur composition salso-bromo-iodique ou sulfureuse étaient bien connus dès la préhistoire. Ces caractéristiques n’échappèrent pas aux colonisateurs romains qui identifièrent sur les sites déjà connus à l’époque nuragique des zones où ils auraient pu réaliser des installations thermales, parvenues jusqu’à nos jours. Déjà à l’époque les ‘patriciens’ bénéficiaient des traitements curatifs et esthétiques dans des cadres uniques. Aujourd’hui vous en profiterez dans des établissements modernes et accueillants, parfaits pour la détente, le bien-être et le soin du corps.
À vélo, entre les montagnes et la mer
« C’est à vélo que vous pouvez mieux connaître les contours d’un lieu ». Ernest Hemingway aimait les voyages sur deux roues, le sens de liberté, le rythme cadencé, la découverte des territoires. Il aurait probablement aimé parcourir la Sardaigne en pédalant entre des paysages magnifiques, soutenu par un climat doux, loin de la circulation, sur des routes sûres, parfois désertes, en contact avec le territoire et les communautés qui l’habitent. Le vélo est le moyen et le fil conducteur pour découvrir une terre authentique, très ancienne, parfois préservée.
Vélo et nature, en selle dans les parcs
Un sens de liberté, une allure cadencée, un climat doux, des paysages magnifiques, des routes peu trafiquées, parfois désertes, des silences qui amplifient les sons de la nature. C’est la Sardaigne en selle : les amateurs des vacances à vélo vivront des parcours en contact direct avec le paysage et les communautés d’une terre très ancienne, intacte sur de longues distances, parfois âpre et sauvage. Les routes se fondent avec des lieux riches en beautés naturelles et des attractions archéologiques et culturelles et répondent aux exigences de celui qui unit la passion pour le vélo et la nature à la « soif » de connaissance. Les deux roues sont en le moyen et le fil conducteur. Vous pouvez découvrir la zone autour de laquelle vous séjournez avec des parcours en boucle ou bien un tour par étapes : avec des séjours itinérants chaque jour dans une localité différente. Sur des vélos de route ou en vtt (pour les amateurs du tout-terrain), sur la côte ou dans l’arrière-pays, de préférence au printemps ou en automne, des parcours de difficulté variable, du cycliste expert à l’amateur.