Aller au contenu principal

Rechercher sur le site

31 - 40 di 278 risultati

Musée Palazzo di Città

Le Palais Municipal à Sassari offre un parcours divisé en deux sections : l'aile Ouest et l'aile Est, accessibles l'une par le cours Vittorio Emanuele II et l'autre par la rue Sebastiano Satta.

L'aile Ouest abrite au rez-de-chaussée la salle ' Mémoire et Identité ' qui offre une image immédiate des lieux, de la mémoire et de l'identité de la ville, et la salle ' Forme et Image ' qui propose la représentation graphique du noyau urbain à l'intérieur du mur d'enceinte et une collection de photographies des XIXe et XXe siècles. L'escalier monumental conduit au premier étage et aux salles de réception, en particulier à la salle de l'Intregu. Ici se déroule la cérémonie de l'hommage des Corporations aux Autorités lors de la Faradda dei Candelieri, le 14 aout. Aux étages supérieurs se trouvent une petite salle pédagogique et une salle dédiée aux Candelieri, tandis que, dans les pièces de la soupente, soutenues par les poutres de bois d'origine, se trouve le mécanisme de l'horloge datée de 1867, en parfait état de marche.

L'aile Est abrite un Centre de documentation sur l'histoire de la ville. Dans les deux étages supérieurs, les espaces sont destinés au thème du vêtement traditionnel dans la vie quotidienne à la ville et à la campagne. Le premier étage propose des reproductions de vêtements de la classe urbaine aisée dans les vingt premières années du XIXe siècle, ainsi que des aquarelles de Giuseppe Cominotti (1792 .1833) qui les représentent. Dans la même salle, des reproductions de boutons et de décorations d'argent faits par des artisans locaux. Le deuxième étage expose des vêtements du peuple, adultes, enfants et femmes, qui vivait d'humbles métiers et de petits commerces. Au troisième étage, la salle ' Le sacré et le profane ' est divisée en deux sections, l'une sur la religiosité dans la ville, en particulier les rites de la Semaine Sainte et l'autre sur les fêtes typiquement populaires, comme le Carnaval. Les deux aspects sont bien représentés dans la salle dédiée aux œuvres d'Eugenio Tavolara (1901-1963), avec le cortège de la ' Procession des Mystères ' (1929) et le ' Défilé des masques de Sassari ' (1937).

Le Palais Municipal est le cœur de la ville de Sassari, car ce lieu privilégié représente et conserve sa mémoire et son identité, C'est également le siège du Théâtre Municipal, dont la belle architecture remonte à sa reconstruction au XIXe siècle.

Ozieri

De tous les endroits du village, on a une vue magnifique sur la vallée. Le tissu urbain est constitué d'un réseau serré de rues en escaliers, joliment dallées, qui s'ouvrent sur d'innombrables placettes, places en terrasse et jardins. L'architecture est caractérisée par les loggias du XIXe siècle. Au Moyen-âge, le village s'appelait Othieri, toponyme paléosarde, que la tradition fait remonter à la présence de huit villages sur l'actuel site d'Ozieri. Celui-ci fut intensément fréquenté dès la préhistoire : la grotte de San Michele donne son nom à la célèbre culture d'Ozieri, qui s'est répandue dans toute l'île au Néolithique récent.

Le village a connu aussi un grand moment artistique au XIe siècle, avec la construction de la majestueuse basilique Sant'Antioco di Bisarcio et au XVIe siècle grâce à la présence du Maître d'Ozieri, l'un des acteurs de la Renaissance sarde. Ozieri a eu un rôle prédominant dans le territoire dès la fin du XIVe siècle : chef lieu de l'incontrada du Monte Acuto, elle devint au XVIIIe siècle le centre le plus important du Capo di Logudoro après Sassari.

A signaler, l'original musée de la culture matérielle des derniers siècles, appelé La Taverna dell'Aquila, et le Musée Archéologique Municipal. Parmi les évènements organisés à Ozieri se distingue la fête de Saint Antioche de Bisarcio, avec une grande procession, des danses et des spectacles de folklore, tandis que pour les gastronomes, la production artisanale de gâteaux, dont les fameux sospiri à la pâte d'amandes, et de la spianata, le pain traditionnel, est renommée.

Pattada

Pattada est un village de montagne (à presque 900 m. d'altitude), le plus haut de la province de Sassari. Son joli centre possède des ruelles dallées qui offrent des angles charmants. Les maisons sont en granite, avec des éléments d'architecture à vue qui portent souvent de vieilles inscriptions, et d'anciennes portes et fenêtres de bois bien conservées. Les maisons de pierre côtoient de petits palais de style néoclassique, avec des façades bourgeoises et de précieuses décorations, ainsi que des constructions de style Art Nouveau. En haut du village se trouve une pinède touffue, qui s'ajoute aux campagnes boisées qui l'entourent. L'origine du toponyme est encore incertaine, mais selon certaines hypothèses, elle pourrait faire référence à la situation du village, sur un haut-plateau en position dominante. La présence de populations dans cette région remonte à la période nuragique. Les sites près du village ayant restitué des traces de cette civilisation sont nombreux, comme le nuraghe Lerno.

Au centre d'un territoire très riche en nuraghes et en traces de l'antiquité, Pattada est célèbre pour l'artisanat des couteaux, né de la présence d'un riche gisement de fer exploité depuis l'Antiquité. De nombreux artisans du village travaillent l'acier et la corne pour produire des lames et des manches. Non loin du village, les ruines du château médiéval d'Olomene, qui a restitué un dépôt de monnaies remontant à la même époque.

L'économie de Pattada repose essentiellement sur l'agroalimentaire. De nombreuses fromageries collectent et travaillent le lait pour produire d'excellents fromages : le pecorino sardo (fromage de brebis), le fiore sardo, le pecorino romano, le peritas, différentes crèmes et la ricotta, fraîche ou affinée, sont exportés dans le monde entier. Les autres produits agroalimentaires de Pattada sont : le pain, les raviolis (de fromage et de ricotta), les petits gnocchis, su succu maduru et su succu minudu, les seadas, les origliettas, le miel, le nougat, et différents gâteaux comme les amaretti (gâteaux aux amandes), les tiriccas, les pabassinos, et les biscottos.

Sassari

Fondée au Moyen-âge, quand la population de l'ancienne Turris Libisonis se réfugia graduellement dans l'arrière-pays, Sassari se dresse sur un plateau calcaire marqué par des vallées et des gorges et entouré de collines cultivées. Les oliviers et les bois complètent le cadre du cinquième territoire pour son extension en Italie. C'est la seconde ville sarde pour sa population (128 mille habitants), le cœur d'une zone qui en accueille le double. Elle devint une Commune en 1294 avec la promulgation des Statuts de Sassari, qui représentent un corpus de lois fondamental de l'histoire de l'île. Au XIXe siècle, elle se développa au-delà des murs du XIVe siècle qui l'entouraient et étaient reliés par 36 tours. Aujourd'hui il en reste six. La caserne La Marmora, maintenant le musée de la Brigata Sassari, protagoniste d'événements militaires du XXe siècle, prit la place du château. Les habitants de Sassari les plus connus ont été Enrico Berlinguer et les présidents de la République Antonio Segni et Francesco Cossiga. La Fontana di Rosello et Piazza d’Italia sont les deux symboles de la ville. Le centre se compose d'édifices élégants, de lieux d'art et de culture. On y trouve de nombreux musées, parmi lesquels le Mus’A, le Biasi, le pavillon Tavolara et, surtout, le musée national Sanna, un concentré d'archéologie. Le témoignage préhistorique le plus important (et énigmatique) est l’autel du mont d’Accoddi, une pyramide à degrés qui rappelle les sanctuaires mésopotamiens, construit au IVe millénaire av. J.-C., restauré au IIIe et fréquenté jusqu'à l'âge de Bronze. Dans la région de Sassari, il existe également des dolmens, domus de Janas, menhirs et 150 sites nuragiques, entre nuraghes, villages, tombes de Géants et puits sacrés. Parmi les édifices de culte, le plus ancien est l'église de sant’Apollinare. Tandis que la cathédrale de san Nicola di Bari se détache, c'est une superposition harmonieuse de styles architecturaux (voûtes gothiques, façade baroque, ornements classiques) construite à partir du XIIIe siècle. La magnifique Cavalcade Sarde, un défilé de costumes traditionnels se déroule l'avant-dernier dimanche de mai. Au 15 août, on célèbre une grande fête, la Descente des Chandeliers, une procession de cierges en bois portés sur les épaules, le long des rues jusqu'à l'église de santa Maria di Betlem, pour renouveler le vœu fait à la Vierge qui, selon la légende, sauva la ville de la peste. Les rites de la Semaine Sainte sont suggestifs. À propos de tradition, voici la cuisine : la favata et les « monzette », des escargots cuits avec de la pâte à beignet. Les jardins et les parcs ne manquent pas, et parmi lesquels il faut noter l'oasis verte du parc de Monserrato. L'étendue de sable de Platamona, dans le golf de l’Asinara, est historiquement la « plage des habitants de Sassari ». Sur le versant ouest, au nord de Capo Caccia, vous trouverez les couleurs éblouissantes de Porto Ferro, avec du sable fin, et de Porto Palmas, avec de petits galets lisses. Plus au nord, voici l’Argentiera, symbole de l'archéologie minière, autrefois à l'honneur, aujourd'hui un village fantôme.

Sant'Antioco di Bisarcio

Une histoire de feu et de passion. L’imposante basilique de Sant’Antioco di Bisarcio domine comme un château la plaine de Chilivani, à l’intérieur du territoire d’Ozieri, à quelques kilomètres de la ville. Tout autour se dresse un bourg rural, autrefois un centre florissant de vie culturelle et civile, Bisarchium (ou Guisarchum), ainsi que le siège du diocèse épiscopal. L’église construite en pierre volcanique a dix mètres de haut et compte parmi les plus imposantes du patrimoine roman insulaire. Elle fut en partie détruite par un incendie aux alentours de 1090, et les archives furent perdues : c’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas dater avec certitude la fondation.

Le monument, accessible de la route nationale 597, à mi-chemin entre Ardara et Tula, est l’union parfaite du travail des différents artisans : du roman pisan au lombard, jusqu’à des éléments français d’origine bourguignonne. En visitant la structure majestueuse, vous pourrez constater les trois phases de construction : la maçonnerie à l’est remonte à la structure du XIe siècle, tandis que la seconde phase de construction, dans la seconde moitié du XIIe siècle, est caractérisée par des blocs de taille moyenne bien façonnés. Le porche avec six travées en arête sur des pilastres en forme de croix remonte à une période successive et, à l’étage supérieur, vous découvrirez trois pièces avec couverture en berceau. La décoration de l’abside est dotée d’une valeur particulière, les maîtres de Pise la divisèrent en segments en utilisant des demi-colonnes avec un chapiteau à décor végétal et l’alternance des couleurs verdâtres du tuf et brun-rouge du trachyte. Le clocher, accolé à l’église sur le côté sud, a été endommagé par un écroulement ; il est orné de lésènes et de bandes lombardes qui décorent même les côtés et la façade absidale de la basilique.

À propos de lieux de culte d’un impact extraordinaire, non loin vous pourrez visiter deux autres édifices splendides : sur le territoire d’Oschiri, située tout près, l’église de Nostra Signora di Castro (XIIe siècle) et, sur le territoire limitrophe d’Ardara, la basilique de Nostra Signora del Regno. Dans les alentours ne manquez pas également le château de monte Acuto, la grotte de san Michele, d’où la ‘culture d’Ozieri’ (3200-2800 av. J.-C.) prend forme, Nuraghe Burghidu et le pont romain sur le rio Mannu.

Santa Sabina

C’est un des édifices de culte sardes les plus particuliers, ainsi que probablement un des plus anciens, et il se dresse sur les restes de structures remontant jusqu’à l’âge nuragique. L’église de santa Sabina, à deux kilomètres du bourg de Silanus, domine un paysage champêtre pittoresque, à côté du nuraghe monotour auquel il donne son nom, et conserve à l’intérieur des témoignages de fréquentation millénaire de la zone archéologique. L’origine du sanctuaire est paléochrétienne ou byzantine, puis au XIe siècle il fut reconstruit.

Récemment, durant les travaux pour vérifier les conditions des fondations, des pierres taillées de basalte provenant du sommet de la tour nuragique et utilisées pour le pavage furent mises en lumière. Plus en profondeur, des traces de la maçonnerie d’un village nuragique émergèrent, ainsi que de nombreux objets de l’époque romaine qui témoignent de la continuité de l’utilisation de l’ensemble. Un fragment de la stèle cintrée d’une tombe des Géants fut également retrouvé.

Vous serez surpris par la structure de la petite église : une rotonde centrale, avec coupole et abside, flanquée de deux pièces rectangulaires, elles-aussi en forme d’abside, avec un toit à double pente. Les pierres taillées sont en basalte et calcaire, ce qui crée un effet suggestif de bichromie. L’entrée principal est précédée par d’un ‘protiro’ (petit édicule architecturé construit devant l'entrée principale d'une église), surmonté d’un tympan ; ici vous remarquerez deux pierres taillées creusées sur la surface, utilisées comme bénitiers. L’intérieur est à trois nefs avec une nef centrale conclue par une abside de dimensions supérieures à celles des deux autres et voûtée en coupole, tandis que les nefs latérales ont une voûte à berceau. Le charme réside dans les dimensions réduites, la frugalité du mobilier et le jeu de couleurs provenant de la diversité des pierres taillées, vous aurez l’impression d’un lieu de culte intime et mystérieux. En face de l’église les cumbessias, se disposent de manière élégante, ce sont de petits logements en pierre utilisés pour accueillir et faire séjourner les pèlerins pendant la nuit à l’occasion de la neuvaine en l’honneur de la sainte. A Santa Sabina on célèbre un rite particulier, sos izzadorsos, une veillée au cours de laquelle la prière et les festivités se succèdent.

La tour nuragique se dresse tout près de l’église, son diamètre est de presque 14 mètres et s’est conservé en hauteur sur plus de huit mètres. Vous pourrez parcourir l’escalier pour atteindre le sommet d’où vous admirerez le panorama environnant sur la vallée. Aux alentours on trouve également les restes de deux tombes des Géants, une réalisée avec la technique en orthostate, d’où provient probablement la stèle cintrée qui a été retrouvée dans le sanctuaire ; il est difficile d’être certain sur le type de la seconde – probablement en rangées – car une grande partie des pierres taillées ont été enlevées pour construire l’église. Les gens qui habitaient le village nuragique disposaient également d’un lieu pour pratiquer le culte des eaux qui se trouve à 300 mètres au nord du nuraghe et est le puits sacré de Cherchizzu, un des plus petits qui ait été découvert jusqu’à présent sur l’Île. En descendant ses marches vous remarquerez la couverture en escalier ‘renversé’ du corridor, tandis que la cellule souterraine, encore intacte, est couverte à tholos.

Platamona

Bien qu'elle soit située à une dizaine de kilomètres de la ville, c'est la plage de Sassari par excellence : une immense étendue de sable clair qui plonge dans une mer aux couleurs changeantes, du vert au bleu. La plage de Platamona - dont le nom indique une surface plate et large - est la plus longue et la plus profonde de toute la bande côtière allant de Porto Torres à Castelsardo : elle s'étend de la tour d'Abbacurrente à l'embouchure de la Marina di Sorso. L'ensemble de la bande côtière, longue d'environ 15 kilomètres et large de 10 à 30 mètres, est divisée en "crêtes" dans les communes de Porto Torres, Sassari et Sorso.

La composition du sable varie selon les zones : moyennement granuleux, compact et doré dans la partie la plus orientale, plus clair dans la partie occidentale, où l'on trouve également de petites dunes couvertes d'arbustes méditerranéens et de flore côtière, dont des nénuphars. À certains endroits, on trouve également de petits galets polis et des coquillages emportés par le courant. À de nombreux endroits, les dunes sont encore intactes et derrière elles se trouve une grande et accueillante forêt de pins qui s'étend jusqu'à la plage.

À proximité immédiate se trouve le lac d'eau douce du même nom, alimenté par le ruisseau Buddi-Buddi, où nichent des hérons blancs, des canards colverts et des poules sultanes. Le fond plat et sablonneux en fait un lieu idéal pour les familles avec enfants. Lorsque le vent souffle, la mer offre des sensations fortes sans fin aux surfeurs et aux véliplanchistes. Platamona est également très apprécié des baigneurs, car il offre de nombreux services. Il dispose d'un grand parking, également équipé pour les camping-cars, d'emplacements de camping et est accessible aux personnes handicapées. Il est possible de louer des équipements de baignade pour des moments de détente et des patini pour des croisières le long de la côte.

Porto Torres

Situé dans une plaine descendant vers le golfe de l'Asinara, Porto Torres est l'un des centres les plus importants du nord de la Sardaigne. Le territoire d'appartenance de Porto Torres accueille des sites archéologiques comme les Thermes centraux, aussi appelés "Palazzo di Re Barbaro" (le palais du roi barbare), parce que la croyance populaire veut qu'y résidât l'empereur Dioclétien. Tout près de là, le musée Antiquarium Turritano abrite les objets qui ont été retrouvés là pendant les fouilles. Par ailleurs, la basilique de San Gavino est très intéressante à visiter car c'est le plus grand édifice roman de l'île, outre à sa particularité de contenir deux absides opposées. Mais les Thermes Maetzke (du nom de l'archéologue qui y a dirigé la campagne de fouilles entre 1958 et 1961) sont également à voir, tout comme le pont romain et la petite église de San Gavino a Mare (ou di Balai) qui a été construite au XIXe s. là où, d'après la légende, se trouvait la première sépulture des martyrs de Turris. Chaque année en mai, les martyrs sont commémorés avec un festival, le plus important et le plus fréquenté de la ville, "Sa Festha Manna". C'est de l'époque de la domination aragonaise que datent la tour édifiée au centre du port (qui à l'époque servait de phare) et celle de Abbacurrente. La fête la plus importante est celle de saint Pierre, durant laquelle se déroulent des concerts, des bals publics et des concours de poésie.

Des installations humaines telles que des villages préhistoriques, de nombreux nuraghi ainsi que la nécropole qui se trouve dans la zone de Turris nous indiquent que ses environs ont été habités dès la préhistoire. La ville de Turris Lybisonis - qui était la seule colonie de citoyens romains existant dans la province Sardinia - s'appelait Iulia, aussi attribue-t-on sa fondation à César ou à Octave. En revanche, il ne semble pas qu'une présence phénicienne ou punique y ait été attestée auparavant. Pendant l'époque romaine, la ville était animée par le port et toutes les activités qui gravitaient autour. En effet, celle-ci entretenait des rapports commerciaux avec d'autres villes romaines de la Sardaigne, en particulier Karalis, à laquelle elle était reliée en qualité de caput viae par l'artère la plus importante de l'île. Au Moyen-âge en revanche, l'importance de Porto Torres fut lié à son statut de siège épiscopal : de fait, déjà en 484, Turris était l'un des cinq sièges que comptait la Sardaigne. Mais pendant le haut Moyen-âge, les incursions des Vandales et des Sarrasins affaiblirent la vitalité aussi bien du centre urbain que du port. En revanche par la suite, avec la naissance des Judicats, la ville redevint un important centre urbain du Judicat de Torres. Entre le 1030 et le 1080., on achève la basilique romane de San Gavino qui avait été édifiée là où se trouvait un cimetière paléochrétien. Au cours du XIIIe s., Porto Torres perd cependant de son importance lorsque Sassari, de simple villa qu'elle était, devient une commune, jusqu'à ce qu'en 1441, il perdit également son titre de siège épiscopal.