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Voyages dans le temps

Les nuraghes se trouvent seulement en Sardaigne, et il y en a des milliers. Les habitants, au contraire, par rapport au territoire de l’Île, sont peu nombreux, peu bavards et avec un grand sens de l’hospitalité. Ils parlent plusieurs variétés de leur propre langue, ont des us et coutumes avec des racines profondes dans leurs cultures ataviques et originales. Et il y a aussi la beauté des lieux qui touche l'âme. Tout ceci suffisait pour intriguer les voyageurs européens du XIXe siècle, des pionniers curieux de connaître des mondes inexplorés et assoiffés de nouvelles expériences. Ils partaient à la découverte et voyageaient à travers l’Île avec l’unique moyen disponible à l’époque, le train à vapeur. Et ils écrivaient : dans leurs carnets de voyage vous retrouverez des lieux, rencontres, émotions identiques à celles que vous éprouverez, à un rythme lent, le long des mêmes itinéraires que les précurseurs du tourisme conscient.

Une salle de sport en plein air

Une salle de sport-parc en plein air inspirant tout au long de l'année tous les types de vacanciers actifs. La Sardaigne est la destination idéale des voyageurs souhaitant vivre leurs vacances à fond : l'île permet de pratiquer n'importe quel sport dans un paysage unique et souvent préservé. C'est la terre idéale pour qui aime interagir avec la nature et est à la recherche d'un enrichissement culturel et spirituel.

La Sardaigne, au cœur d'une grande âme, autour de la mer

Elle ne ressemble à aucun autre lieu. Ainsi écrivent de la Sardaigne les premiers voyageurs du passé. Ils racontent l'émotion de la terre qui émerge lentement de la mer et le spectacle d'une nature intacte qui se dévoile. Une terre enveloppée d'une lumière intense. D'imposantes montagnes qui descendent vers la côte, pour servir de décors aux paysages marins toujours différents : rochers sculptés par le vent, longues plages, baies dissimulées dans la végétation méditerranéenne, dunes de sable recouverts de lys blanc.

Nuoro, gardienne de la culture d’hier et d’aujourd'hui

Entre les montagnes et les bois de la Barbagia, où en été, les parfums se propagent dans l’air libre du manteau neigeux silencieux, se dresse Nuoro, cœur bouillonnant au centre de l’île. Il vous sera facile de vous y rendre en voiture ou, si vous voyagez avec votre famille depuis une des villes situées le long de la côte, également en camping-car. Autrefois appelée l'Athènes sarde, il s'agit d'une ville « d’un âge fort, noble, serein », comme l'écrivaine Grazia Deledda décrit une de ses héroïnes dans « Canne al vento ».

Le Musée des masques de la Méditerranée

C’est un point de contact entre les traditions sardes et d’autres régions méditerranéennes représenté par les masques de Carnaval et dévoilé dans un lieu de culture unique en son genre. Le Musée des Masques de la Méditerranée de Mamoiada, un village de la région de Nuoro au centre de l’Île, connu dans le monde entier pour Mamuthones et Issohadores, concentre l’attention sur la matrice commune entre les rites insulaires, notamment de la Barbagia, et ceux qui sont typiques d’autres civilisations de terres plus ou moins proches, baignées par la mer.

L’attention du parcours muséal est tournée vers l’usage diffus de masques faciaux en bois avec des formes d’animaux et grotesques, de peaux de brebis et de mouton, de sonnailles et d’autres objets qui produisent des sons assourdissants. D’après les travestissements, typiques des communautés de paysans, on reconnaissait une influence sur le cours de l’année agricole : malgré leur aspect effrayant, leur visite était attendue et appréciée, car c’était une occasion de les rendre favorables en leur offrant de la nourriture et du vin.

Le musée vous permettra d’approfondir la connaissance de l’identité locale, à partir des masques ‘de maison’ des Mamuthones et des Issohadores, et de comparer les affinités et les ressemblances avec des pièces provenant de différents Pays de la Méditerranée. Votre visite commencera par des images, des textes et des sons qui racontent les interprétations avancées sur l’origine des Mamuthones. La pièce maîtresse est le masque de Mamuthone le plus ancien, datant probablement des premières années du XXe siècle. La salle du Carnaval de la Barbagia vous présentera une série de masques du centre de la Sardaigne : Boes, Merdules et Filonzana d’Ottana et Thurpos d’Orotelli. La troisième pièce, la salle de la Méditerranée, est dédiée aux carnavals de l’arc alpin et des péninsules ibérique et balkanique ; vous découvrirez les affinités avec les carnavals sardes.

Une fois l’expérience culturelle à Mamoiada complétée avec la visite à la maison-musée, grâce aux guides du musée, vous pourrez faire des excursions aux laboratoires artisanaux, sites archéologiques voisins, au Supramonte et aux murales d’Orgosolo.

Gola Gorropu

C’est le canyon le plus spectaculaire d’Europe, ainsi qu’un des plus profonds : en parcourant la route est de la Sardaigne, vous devez absolument vous arrêter et le visiter. Gorropu (ou Gorroppu) est une gorge d’origine érosive qui se trouve dans le Supramonte, entre les territoires d’Orgosolo (zone de Nuoro) et d’Urzulei (Ogliastra). Elle a été modelée dans le temps par la force du rio Flumineddu qui coule sur le fond et a une profondeur de 500 mètres. La largeur de la gorge, au contraire, varie de quelques dizaines à quatre mètres. Vous y arriverez en partant du camp de base Gorropu, sur le promontoire de su Cungiadeddu (830 mètres d’altitude) : en cinq minutes vous serez au col de Genna Sìlana. D’ici vous admirerez un panorama unique du Supramonte d’Urzulei, Orgosolo, Oliena et Dorgali au Gennargentu et, par beau temps, jusqu’à la Baronìa. C’est le territoire le plus sauvage de l’île : pour affronter les parcours, adressez-vous à des sociétés locales qui organisent des randonnées et munissez-vous d’équipement technique. Le paysage est marqué par de longues còdule - des ravins calcaires qui arrivent parfois jusqu’à la mer - des gorges étroites et de profondes dolines, grottes et gouffres, parois de falaise et des sommets à plus de mille mètres. La zone est recouverte d’exemplaires spectaculaires de genévrier, ifs millénaires, forêts de chênes verts et espèces méditerranéennes (parmi lesquelles des lauriers roses et du genêt), habitat de la typique faune sarde, aigle royale et mouflons avant tout. Des témoignages préhistoriques ne manquent pas : tours et villages nuragiques et tombes de Géants, intégrés avec la nature et placés pour contrôler le territoire.

Vous atteindrez la gorge à travers le parcours de trekking ‘expert’ Sedda ar Baccas-Gorropu, un sentier de douze kilomètres (en trois heures environ). Autrement, à partir de Dorgali, en traversant (en voiture) la vallée d’Oddoene jusqu’au pont de s’Abba Arva, d’où vous continuerez à pied pendant deux heures en côtoyant une partie du Flumineddu et le versant sud-oriental du mont Oddeu. Ce sont des territoires qui ont représenté pendant des siècles le lieu de la résistance sarde : ici les dominateurs ont eu la vie dure, c’était la zone la plus hostile aux milices romaines (les montes insani de Cicéron). La particularité du lieu a engendré des légendes : on dit qu’à partir du point le plus étroit de la gorge, où les parois verticales dépassent 450 mètres, vous pourriez voir les étoiles en plein jour. On dit également que les fleurs magiques de la ‘fougère mâle’ fleurissent la nuit : seuls les plus experts et courageux pourront les cueillir.

Cuisine sarde, goût et identité

La nourriture raconte un territoire : cela n'a jamais été aussi vrai qu'en Sardaigne. La qualité des produits, la préparation et le goût des plats ont une valeur allant outre l'agréable et sont des reliques d’une histoire millénaire. La cuisine sarde est identique à celle des siècles précédents, bien que se différenciant entre les divers territoires en termes de techniques de préparation. Que ce soit sur la côte ou dans l'arrière-pays, la Sardaigne ne cesse d’étonner par sa gastronomie, basée sur des ingrédients simples, mélangeant à la fois des saveurs fortes et délicates.

Identité et passion: par tradition, c'est la fête toute l'année

Tout au long de l'année, vous serez enivré(e) par les célébrations vieilles de plusieurs siècles. Les suggestions des traditions commencent en janvier avec les Feux de la Saint-Antoine, animant des dizaines de communautés du cœur de l'île. En février, vous vivrez les célébrations fascinantes et mystérieuses des carnavals : chaque village avec ses propres masques et particularités. Ne manquez pas les performances acrobatiques à cheval durant la Sartiglia d'Oristano, les danses ancestrales des Mamuthones à Mamoiada et des Merdules à Ottana ainsi que les festivités allégoriques de Bosa et Tempio Pausania, où la population ne vit que pour cette fête. À Pâques, la passion des rites de la Semaine Sainte fait revivre de nombreux villages, chacun avec ses particularités. Des festivités très célèbres à Aggius, Alghero, Castelsardo, Iglesias et Oliena.

L'art du tressage, mains habiles et secrets centenaires

L'artisanat artistique est une des particularités intrinsèques et distinctives de la Sardaigne. Et le tressage en est l'un des principaux composants, des mains habiles ont su perfectionner l'art de la confection de paniers en osier dans le temps. Leurs formes varient en fonction du type de matériau et du lieu de production : à Flussio, Montresta, Ollolai et Sennori l’asphodèle en est la matière première par excellence, tandis que dans les villages de la plaine, à proximité d'étangs ou de la mer, comme à Castelsardo, San Vero Milis et Sinnai, le jonc, le blé ou le palmier nain sont caractéristiques des paniers. Tous les centres se retrouvent autour d'une tradition antique et charmeuse : les femmes ont su transmettre les secrets du tressage, en réalisant des formes différentes selon la fonction des paniers en osier, en mélangeant des éléments colorés, des dessins extraordinaires et des motifs traditionnels.

La voix silencieuse de peintures murales d'Orgosolo

Chacune dans son propre style, les peintures murales d'Orgosolo racontent l'histoire d'un ferment intellectuel toujours vivant, d'un territoire fervent du point de vue culturel, rebelle et politiquement actif. Le centre de l'île offre un aperçu d'une Sardaigne antique et intemporelle, entourée d'une nature luxuriante et préservée. Dans chaque maison, sur chaque mur, une fresque : une promenade à travers les rues du village se transforme en une lecture absorbée et silencieuse, avec le partage d'émotions peintes sur des murs en pierre, accompagnées du traditionnel chant des ténors. Avec ses images expressives et évocatrices, Orgosolo dialogue et crée des liens avec les habitants et les visiteurs.