La Tonnara
La Tonnara est une plage de galets et de rochers. C'est derrière elle que se trouve le bâtiment dans lequel on travaillait le thon (d'où son nom) il y a environ une soixantaine d'années. Ses eaux d'un bleu transparent miroitent sous le soleil qui crée des jeux de lumière sur le fond marin.
La plage de La Tonnara se trouve dans la localité du même nom, sur l'île de Sant'Antioco (commune de Calasetta). Depuis la petite ville de Calasetta, emprunter la route qui descend en direction de ' Punta Maggiore '.
Un hôtel se trouve non loin de la plage, très appréciée de tous ceux qui recherchent un peu de tranquillité, sans oublier les amateurs de chasse sous-marine et les baigneurs souhaitant simplement s'immerger dans ses eaux.
La forêt de Monte Nieddu
La forêt de Monte Nieddu est très riche en bois de chênes verts, ifs, chênes lièges, arbousiers, lentisques, et comprend aussi un épais maquis méditerranéen. Cette aire est importante, d'abord pour sa faune - avec les migrations saisonnières de cerfs sardes et de sangliers - ensuite pour son histoire . avec ses installations minières (Pantaleo) -, enfin pour sa culture paysanne. Les bois et le maquis couvrent 80% de la superficie de la forêt. Comprise sur les communes de Villa San Pietro, Sarroch et Capoterra, elle s'étend sur 2 451 ha et compte parmi les aires destinées à faire partie du Parc naturel du Sulcis. Elle couvre pour moitié environ l'aire de la forêt de Monte Arcosu et en partie sur l' ' Oasis permanente de la protection de la faune de Gutturu Mannu - Monte Arcosu ' . la localité de Bidda Mores est aussi d'un intérêt naturaliste certain. C'est dans la zone de Santa Barbara que l'on peut admirer le paysage enchanteur crée par le canal de Bidda Mores car il a creusé un profond fossé dans la roche granitique nue. Par ailleurs, en parcourant la vallée du Rio Nieddu . qui s'écoule parallèlement à certaines portions de la route reliant Villa San Pietro au Monte Nieddu -, on ne peut manquer de remarquer les splendides exemplaires de laurier rose qui ressortent dans une végétation à feuilles persistantes constituée d'oliviers sauvages, de lentisque et de genévrier. Cette forêt, très épaisse par endroits, est constituée de taillis de chênes verts . caractéristiques du maquis-forêt - et de chênes lièges. Les espèces animales qui l'habitent sont aussi nombreuses qu'importantes du point de vue naturaliste et historique, puisqu'un nombre conséquent de cerfs sardes a été réintroduit et que ce mammifère représente maintenant le groupe le plus nombreux, même si l'on peut aussi rencontrer des sangliers, des renards, des belettes, des chats sauvages ainsi que des loirs. Pour ce qui est de l'avifaune, il n'est pas rare de voir voler des exemplaires d'aigle royal, d'aigle de Bonelli, d'épervier et des palombes.
Le Saline
Le Saline est une plage de fin sable doré. De hautes dunes la séparent d'un étang où niche des espèces d'oiseaux caractéristiques de cette zone. D'ailleurs, à certaines périodes de l'année, on peut y admirer des flamants roses et des échasses.
La plage est dotée de nombreux services : grand parking, hôtel, bar et point de restauration. En outre, les bas-fonds qui la caractérisent permettent aux enfants de jouer aisément dans l'eau. Il est possible de louer des parasols, des chaises-longues et des pédalos. C'est la destination idéale des surfeurs, des amateurs de chasse sous-marine, et de ceux qui souhaitent tout simplement s'immerger dans ses eaux cristallines pour y admirer les merveilleux fonds marins.
Cea
Du sable blanc et doux, quasiment impalpable, un fond bas, des rochers polis et la lumière du soleil qui fait ressortir les nuances émeraude de la mer. Cea est une plage de plus d’un kilomètre de long, où trois quarts font partie du territoire de Tortolì, qui se trouve à quelques kilomètres en continuant sur le littoral d’Orrì, et un quart est situé à l’intérieur de la côte de Bari Sardo, qui se trouve à environ sept kilomètres. Au sud elle est délimitée par une langue de rochers, punta Niedda, le rocher volcanique du haut-plateau de Teccu se trouve un peu plus loin. S’y promener est une expérience sensorielle : le sable soyeux au tact, le parfum de genévriers et le maquis méditerranéen, les sons de la mer et ses couleurs en feront un lieu mémorable de vos vacances.
Une crête de porphyre rouge se termine en plage depuis la colline voisine. Dans la même direction, à 300 mètres du rivage, au centre du littoral, deux stacks de vingt mètres de haut apparaissent : is Scoglius Arrubius, qui s’embrasent au coucher du soleil dans un magnifique spectacle en couleurs. Ils sont le symbole de Cea, accessible à la nage ou en pédalo.
La plage héberge des lieux de restauration, un grand parking et la location d’équipements. Sans oublier des services pour les personnes handicapées et des passerelles jusqu’à l’eau. Un peu plus loin, la plage, une petite crique avec des rochers et des galets offre des points d’amarrage aux bateaux de plaisance. Derrière, une végétation dense s’étend et, à proximité, de petits étangs reliés à la mer durant la haute marée, où l’on peut pratiquer la pêche au mulet.
En remontant vers le nord, sur le territoire de Tortolì, vous trouverez un autre endroit de carte postale, la plage d’Orrì, 16 kilomètres de littoral constitué de criques et de petites plages désertes, parmi lesquelles la splendide Cala Ginepro. Tandis que sur le territoire de Bari Sardo, une visite à la plage de la Torre di Barì ne peut pas manquer, c’est le symbole du village de l’Ogliastra. À propos du granite rouge, au contraire, aux alentours d’Arbatax, le hameau et le port de Tortolì, ne ratez pas l’occasion même pour admirer la petite plage des Rocce Rosse, qui servent ‘de bouclier’ à un autre paradis, la plage de la ville de Cala Moresca.
Salina Bamba
La plage de Salina Manna se trouve sur l'une des plus belles parties de la côte nord-est de la Sardaigne. En effet, elle est située entre la Cala Brandinchi et Baia Salinedda, au Capo Coda Cavallo, sur la commune de San Teodoro. Derrière elle se trouve le plan d'eau salée qui donne son nom à la plage et qui est fréquenté par d'intéressantes espèces d'oiseaux. La plage est faite de sable très fin, bordé par une mer transparente dont les nuances de turquoise répondent aux miroirs des salines. De plus, la plage a vue sur les îles de Tavolara et de Molara.
Sortir d'Olbia par la route SS 125 en direction de Siniscola et parcourir 19,3 km. Tourner alors à gauche en direction de Capo Coda Cavallo. Suivre ensuite les indications pour la plage.
A proximité de la plage se trouvent différents lieux de restauration.
Coccorrocci
Coccorocci possède des dunes formées par une vaste étendue de galets de porphyre. Les galets, dont les couleurs vont du gris au rose et au vert, sont surement d'origine volcanique. La plage de Coccorrocci est la plus grande plage de galets de Sardaigne. Le panorama sur les Monts Ferru et Cartucceddu , qui dominent la côte de leurs rochers et de leurs épaisses forêts, est extraordinaire.
Ses eaux sont transparentes et d'un bleu qui change avec les jeux de la lumière du soleil sur le fond. Le vert des genévriers qui bordent la plage ajoute une autre couleur au tableau.
La plage offre certains services : un grand parking adapté aussi aux camping-cars et un camping. La zone offre différents établissements où la vie nocturne est particulièrement animée.
Monte Olia
La forêt de Monte Olia, située sur la commune de Monti, couvre une superficie de 2 236 ha. C'est elle qui constitue l'un des pôles d'attraction naturaliste les plus intéressants de toute la région, grâce à sa vue sur le parc naturel peuplé de nombreuses espèces d'animaux parmi lesquels des rapaces, des sangliers, des chevreuils et des mouflons. Le visiteur ne pourra que s'extasier au Belvédère de Sa Turrida d'où il pourra jouir d'une vue panoramique exceptionnelle sur toute la vallée de Olbia, de l'île de Tavolara jusqu'au lac Coghinas en passant par le Monte Limbara. Mais l'intérieur de la forêt offre aussi des paysages vraiment admirables : tandis que sa végétation se constitue de vastes étendues de chênes verts, d'arbousiers et de bruyère. Les reboisements plus récents réalisés ces vingt dernières années ont été faits avec différentes espèces de conifères, de dicotylédones autochtones parmi lesquelles : Quercus ilex, Quercus suber et Quercus pubescens.
En outre, un reboisement de dicotylédones seules a été effectué dans la partie est de l'ensemble domanial, dans le but de couvrir la végétation qui s'était clairsemée suite aux incendies qui ont plusieurs fois ravagé ce territoire. Ainsi, de jeunes chênes lièges ont-ils été replantés après le passage du feu et, dans la localité Conca Ossas, il y a tout un groupe artificiel de chênes pubescents. Le maquis méditerranéen, quant à lui, est distribué uniformément dans toute cette forêt.
Emprunter la route nationale qui va de Monti à Alà dei Sardi . la forêt se trouve à hauteur du km 12. Pour l'accueil des visiteurs, dans la localité de Monte Olia, tout autour de la principale aire de service, il y a un certain nombre d'édifices destinés aux activités des opérateurs forestiers mais aussi ouverts au public. Les visiteurs peuvent aussi trouver tout près une vaste aire de restauration facilement exploitable tout au long de l'année. En outre, dans la localité de Sa Toa, il existe toute une zone aménagée pour le camping (en saison) ainsi qu'un petit lac artificiel, idéal comme lieu de promenade ou de pique-nique.
Monte Lerno
La forêt du Monte Lerno est située dans la province de Sassari, sur le territoire de la commune de Pattada. D'une étendue de 2 853 ha, elle se caractérise par sa richesse en bois de chênes verts. Si le territoire accueillant ces bois était beaucoup plus vaste qu'à l'heure actuelle, un incendie en a réduit la superficie il y a peu de temps. Le reboisement en cours montre bien au visiteur à quel point les autochtones ont à cœur l'entretien et la conservation de leur territoire. Un bois naturel de chênes verts, encore beau, se trouve dans la localité de Sos Littos. La composition floristique de la végétation de cette zone indique qu'il s'agit d'un bois en ré-évolution conservant de nombreuses plantes typiques du maquis haut (filaire, arbousier, etc.). En outre, il y a aussi partout des chênes lièges, et un épais sous-bois dominé par la ciste, la bruyère et l'arbousier. Les plus beaux exemplaires de chênes lièges se trouvent à l'intérieur du périmètre domanial de la localité de Trataxis.
D'ailleurs, les producteurs apprécient tout particulièrement le liège en provenance de ce territoire car son rendement et sa qualité sont supérieurs. Les touristes, eux, éprouveront un grand plaisir à se promener dans cette forêt pour ses couleurs et ses vastes espaces où passer une belle journée en plein air. Pour arriver à la forêt, emprunter la SP 128 bis Ozieri-Pattada ou bien la SS 389 Pattada-Buddusò.
Campidano
La forêt domaniale de Campidano s'étend sur 1 600 ha d'un territoire couvrant quatre communes (Sinnai, Settimo S. Pietro, Dolianova et Soleminis) et, se trouvant à peu de kilomètres au nord de Cagliari, elle est très fréquentée de touristes. Ses points les plus élevés atteignent 655 m (Bruncu Baraccu) et 629 m (Bruncu Cirronis). Le noyau historique de cette forêt domaniale fut acheté par l'administration forestière autour de l'année 1900 dans le but de reboiser cette aire. Aujourd'hui, suite aux travaux qui ont été effectués au cours du temps, aussi bien la pinède d'arbres adultes (pin d'Alep) de Sa Pira . aussi créée grâce au travail des prisonniers autrichiens pendant la Première Guerre mondiale . que le petit bois de chênes lièges plantée en 1906 dans la zone appelée Landireddus revêtent un intérêt tout particulier.
C'est à Sa Pira que se trouvent le centre de chantier et l'infopoint. La faune comprend des espèces plutôt communes come le lapin sauvage, le lièvre sarde, la perdrix et la caille ou encore des oiseaux migrateurs tandis que le renard et le sanglier sarde n'habitent que les parties plus boisées. Dans la localité de Bruncu Mogumu, il est possible d'observer un site archéologique encore en fouilles et en cours d'études où ont été découverts les restes d'un petit temple nuragique de la protohistoire (même si des matériels phéniciens datant du VIIème s. av. J.-C. y ont aussi été retrouvés).
Cette forêt abrite en outre un vivier intéressant à visiter dans la localité Mont'Arrubiu où le public peut se procurer des plantes selon les modalités prévues par le règlement. Non loin de là se trouve aussi l'ex-caserne forestière qui, après avoir été restaurée, est maintenant un centre d'éducation à l'environnement où se déroulent des activités d'information, de sensibilisation, de divulgation et d'éducation environnementale de l'Agence forestière.
Depuis le village de Sinnai, cette forêt se trouve au bout de la Via de la Pineta . elle est en revanche à environ 5 kilomètres de la route partiellement goudronnée qui part de Soleminis.
Mine de Nebida
Sa laverie en briques et pierres visibles donne sur la côte de Masua, offrant des panoramas pittoresques, parmi lesquels le rocher de Pan di Zucchero, que vous pourrez admirer au cours d’une promenade panoramique. Du complexe de l’ancienne mine de plomb et de zinc de Nebida – hameau d’Iglesias, à 15 km – il reste aujourd’hui, en plus de l’imposante laverie donnant sur la mer, le bâtiment des bureaux techniques et administratifs et le petit village minier. Ce patrimoine reconnu par l’Unesco, qui fait partie intégrante du parc géominier de la Sardaigne, est un des endroits les plus intéressants de toute l’île concernant l’archéologie industrielle. Il est accessible en logeant la plage de Fontanamare.
Les premiers travaux d’ingénierie minière importants remontent à la seconde moitié du XIXe siècle, à la même époque que les mines du Salto Gessa de Buggerru. Le village minier de Nebida commença alors à se développer autour de la place, du club des travailleurs, de l’infirmerie, des bureaux administratifs et de l’église. Le centre accueillait en 1910 trois mille personnes, dont un tiers étaient employées dans la mine. Aujourd’hui, avec ses cent habitants environ, c’est presque un village fantôme. Les chantiers s’étendent sur la montagne. Le style de construction typique des sites miniers est néomédiéval, comme le montrent les corniches à denticules des bureaux administratifs et les fenêtres en ogive. Donnant sur la mer, la splendide laverie Lamarmora, réalisée en 1897, servait à traiter le plomb et le zinc. La structure est composée de quatre volumes superposés décorés d’arcs, se déroulant sur la côte. Sur les côtés, deux fours et deux cheminées. L’intérieur accueillait les équipements de séparation et de classement des minéraux, ainsi que des pièces réservées à leur stockage, une machine à vapeur et la salle des fours. Dans la partie inférieure, un dépôt et un petit port servaient aux barques s’occupant du transport. Le sol est en terre cuite et le toit, aujourd’hui perdu, en bois. La mine connut une longue période florissante durant la première moitié du XXe siècle, interrompue par les deux guerres mondiales, avec un sommet dans les années trente. La grande crise de l’exploitation dans les années soixante-dix marqua son déclin et le dépeuplement de Nebida.