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La Caletta

Cinq kilomètres de sable doré et doux, une mer bleue et limpide et un fond bas, idéal pour les enfants. La Caletta est une plage longue et large qui part du petit bourg marin qui porte le même non, un hameau de Siniscola, un des principaux centres de la Baronìa et s’étend jusqu’à l’étang de su Graneri. Une pinède entoure la ‘plage grande’ – comme on l’appelle pour la distinguer des autres plages de Siniscola – quasiment contiguë à la plage de san Giovanni di Posada : elles sont seulement interrompues par le port touristique moderne de la Caletta, riche en services : école de voile, de surf et de plongée, location d’équipements, départ pour les excursions en bateau ou en canot.

Le littoral est souvent battu par les vents, ce n’est pas par hasard si la ‘plage grande’ est équipée pour les sports aquatiques, parmi lesquels le kite et le windsurf. La Caletta offre un grand parking, la destination habituelle des vacanciers en camping-cars et des campeurs et, dans les environs, vous trouverez des lieux d’hébergement touristique de tous les niveaux. Dans les bourgs il existe tous les services, y compris la location de voitures et de vélos, des restaurants, pizzerias et établissements.

Pendant trente kilomètres, la côte de Siniscola alterne des paysages de rochers polis à de blanches plages. La Caletta occupe quasiment la moitié des 12 kilomètres de sable très fin. Dans la direction sud, on rencontre Santa Lucia, un autre village caractéristique de pêcheurs originaires de l’île de Ponza, fondé autour d’une tour aragonaise du XVIe siècle. Vous trouverez ensuite la ‘spiaggia dei confetti’, s’Ena et Sa Chitta, trois kilomètres de sable blanc, fermée par des rochers à proximité d’un vieux phare, au large duquel se trouve la petite Isola Rossa. Un peu plus au sud, il y a des dunes très blanches et des genévriers séculaires de Capo Comino. En poursuivant votre chemin, vous pourrez admirer d’abord Bèrchida, pour beaucoup d’entre nous la plus belle plage au monde, ensuite l’Oasi di Biderosa, un autre lieu magique. C’est une forêt côtière de plus de mille hectares, le fleuron de Siniscola pour la variété de la flore et de la faune conservées, qui donne sur cinq petites baies, parmi lesquelles la magnifique plage de Biderosa.

Le Musée municipal Giovanni Marongiu

Il conserve les Géants de Mont’e Prama, la plus grande découverte archéologique de la fin du XXe siècle dans la Méditerranée. Le Musée archéologique municipal de Cabras, inauguré en 1997 et dédié à Giovanni Marongiu, une personnalité locale, est un voyage depuis la Préhistoire au Moyen-âge à travers des témoignages retrouvés dans la péninsule du Sinis.

Un halo de légende entoure les statues en pierre des Géants, conservées dans une salle ouverte en 2014. Dans la zone funéraire de Mont’e Prama, datant de l’âge du Fer (VIIIe siècle av. J.-C.), plus de cinq mille fragments furent retrouvés. Patiemment recomposés, ils ont redonné forme à d’imposantes sculptures de presque deux mètres de haut : 18 pugilistes avec bouclier et gant, six archers avec protection, casque et arc et six guerriers. Six statues ‘résident’ à Cabras, avec quatre (sur 16 au total) modèles réduits de nuraghes retrouvés dans les fouilles. Les autres se trouvent dans le musée archéologique de Cagliari. Grâce à un écran tactile, vous pourrez explorer virtuellement tout l’ensemble sculptural.

L’époque pré-nuragique est documentée par les pièces de Cuccuru is Arrius, un village sur l’étang de Cabras, habité sans interruption entre les Ve et IIIe millénaires av. J.-C. Les restes d’une nécropole remontent à la première période, les céramiques élaborées et décorées appartiennent à la période plus récente. Durant la période nuragique on construisit un temple puits qui devint un sanctuaire à l’époque romaine. Deux vitrines sont dédiées au site nuragique sa Osa, actif de la période du Bronze moyen (XVIIe-XIVe av. J.-C.) à l’âge du Fer. En plus des céramiques, on a retrouvé dans un puits des grains de raisin qui sont la plus ancienne attestation (Xe av. J.-C.) de culture de la vigne dans l’Île.

Une autre section muséale est occupée par Tharros, une ville fondée par les Phéniciens sur un village nuragique précédent, agrandie durant l’âge punique et urbs romaine, fréquentée dès le Moyen-âge. On y expose des matériels provenant du tofet, un sanctuaire phénicien punique où l’on avait déposé des urnes funéraires contenant des cendres d’enfants et de petits animaux, auxquels furent associées des stèles en pierre (VIe-IVe siècles av. J.-C.). Dans une autre partie de la salle vous trouverez des objets du quartier artisanal de la ville, où l’on travaillait le fer et le bronze, ainsi que la céramique. La salle remontant à 2008 est dédiée à une grande découverte sous-marine : une épave romaine du Ier siècle av. J.-C., localisé à un mille de l’île de Mal di Ventre. Dans les restes du bateau, couché à 30 mètres de profondeur, on a retrouvé un chargement d’environ mille lingots en plomb d’une pureté exceptionnelle, provenant de mines espagnoles. Un cas unique pour le monde antique.