Is Pruinis
Is Pruinis se trouve sur l'île de Sant'Antioco, sur la commune du même nom. On y arrive par la route qui mène du village aux plages. C'est la plus grande des îles mineures de Sardaigne, et elle est reliée à la terre ferme par un isthme probablement construit par les carthaginois et renforcé par les romains. Ses côtes sont découpées au sud, avec de hautes falaises de roches trachytiques, tandis qu'elles sont plus sableuses au nord. Les deux villages importants sont Calasetta, qui possède un port de plaisance très bien équipé, et Sant'Antioco, avec ses nombreux services. La plage de Is Prunis est faite de sable à gros grains, et elle est très longue.
Depuis le village de Sant'Antioco, suivre les indications pour les plages : après quelques kilomètres, tourner à gauche sur une route de terre de quelques centaines de mètres, qui conduit à la mer. La déviation est signalée, mais seulement lorsque l'on arrive dans l'autre sens.
Exposée au vent, elle est idéale pour les surfeurs. Il est en partie interdit de s'y baigner, mais on peut y pêcher.
Solanas
La plage de Solanas est faite de sable clair à gros grains, avec la végétation qui arrive jusqu'au sable. Derrière elle se trouve un village de vacances, et à l'est on voit les formes douces de la petite dune au pied du Capo Boi.
La plage offre de nombreux services : accessible aux personnes handicapées, elle possède un petit parking, un bar, un point de restauration et on peut y louer parasols, chaises longues et pédalos. Exposée au vent, elle est idéale pour les surfeurs et pour ceux qui pratiquent la pêche sous-marine ou la plongée.
Fordongianus
Situé dans le territoire du Barigadu, sur la rive gauche de la vallée du Tirso, le village de Fordongianus doit son nom à l'ancienne Forum Traiani, la plus importante ville romaine de l'intérieur de l'île. L'agglomération, fondée à la fin de l'époque républicaine, fut transformée par Trajan en un centre de commerce pour les communautés de l'intérieur et les populations romanisées de l'arrière-pays du golfe d'Oristano. Les maisons du centre, faites de pierre rose et grise, évoquent la richesse des carrières de trachyte de la région. L'une des maisons les mieux conservées est la maison Madeddu, une ancienne maison aragonaise du début du XVIIe siècle, avec des portes et fenêtres de style catalan.
Près de la Casa Aragonese se trouve l'église paroissiale de trachyte rose San Pietro Apostolo, du XVIe siècle, dont l'aspect actuel est en grande partie dû à des réfections d'époque moderne. Sur les rives du fleuve, on peut visiter, après une longue restauration, les Terme (thermes) romains, qui remontent au 1er siècle. Organisées sur plusieurs niveaux, les antiques Aquae Ypsitanae se composent de deux bâtiments, dont l'un conserve encore une piscine rectangulaire où l'eau, qui provient de sources thermales, atteint une température d'environ 54°. C. Les ruines des thermes antiques enveloppées dans la vapeur sont un spectacle inoubliable. A quelques kilomètres du village se trouve la chapelle de campagne San Lussorio, construite par les moines de Saint Victor de Marseille vers 1100 sur une crypte paléochrétienne.
Le charme de l'église romane de San Lussorio se retrouve dans les cumbessias ou muristenes non loin de l'église. Ce sont des maisons destinées à accueillir les pèlerins, dont le plan rappelle les enceintes sacrées de la culture nuragique. Pendant la fête dédiée au patron du village, San Lussorio, entre le 20 et le 30 août, les cumbessias s'animent de fidèles. En août encore, une exposition consacrée aux produits de l'artisanat local se déroule à la Casa Aragonese.
Torralba
Torralba est un village agricole du territoire du Meilogu. Il se trouve dans une zone de collines, entourée par des vallées et dominée par deux hauteurs, sur l'une desquelles se dresse l'église paroissiale San Pietro Apostolo. Le territoire est riche en sources et en torrents qui ont facilité son anthropisation dès les époques les plus reculées. Différentes cultures se sont succédé au cours des siècles : les premières traces remontent au Néolithique, avec les domus de janas de Su Siddadu et de Santu Jorzi ainsi que celles de Nughedu, situées sur le haut-plateau de San Pietro di Sorres. Toutefois, la période nuragique est sans doute la plus importante pour Torralba, car dans son territoire se trouvent environ 30 nuraghes et une dizaine de 'tombes de géants'. Cette concentration de sites archéologiques a donné son surnom à la zone, celui de ' Vallée des Nuraghes '. Parmi les sites les plus importants, le Château nuragique de Santu Antine est le plus imposant ensemble nuragique de Sardaigne après Barumini. La colonisation romaine, qui a stimulé la forte vocation agricole du territoire, a elle aussi laissé de nombreuses traces.
Les premiers témoignages sur le village actuel remontent au Moyen-âge, comme en témoignent les plus anciennes cartes qui situent le village près de l'église Santa Maria dont il ne reste aucune trace. Ses origines médiévales sont aussi attestées par certains bâtiments du centre historique. Près des maisons, se trouvent les traditionnels bancs de pierre, les pezzas, et de gracieuses fontaines. Les vieilles ruelles sont pavées de pierre. Torralba est célèbre pour le Château Nuragique de Santu Antine, l'un des sites les plus importants de l'ouest de la Méditerranée, une imposante construction mégalithique de 17 mètres de hauteur, qui domine toute la Vallée des Nuraghes. Le monument était un véritable château - forteresse, avec une tour centrale à trois étages, la partie la plus ancienne du nuraghe, autour de laquelle se développe une muraille triangulaire à trois tours. Autour du palais se trouvent les restes d'un village nuragique habité également à l'époque romaine. L'église Nostra Signora di Cabu Abbas, construite entre le XIIe et le XIIIe siècles en style roman pisan, est sur la route pour le nuraghe Santu Antine. A l'extérieur, l'édifice est construit en pierres calcaires taillées, tandis qu'à l'intérieur, c'est le trachyte qui a été utilisé. Sur la façade, au centre du tympan, on peut voir une étrange sculpture anthropomorphique, qui représente probablement une divinité paléochrétienne. Torralba conserve aussi les traces de son très ancien passé dans ses plats traditionnels, qui ont des saveurs anciennes. En particulier, il ne faut pas manquer de goûter le pain de Torralba, la fameuse fresa ou pane carasau souvent fait de farine complète, sa fresa niedda, cuit au four à bois puis coupé en deux parties que l'on remet au four pour devenir biscottato (cuit deux fois). Le pane untinadu est préparé pour l'Épiphanie : on fait couler sur le pain des gouttes de la graisse des saucisses pour qu'il absorbe toute la saveur de la viande. Dans le domaine des gâteaux, rappelons les mantogadas, tresses de farine et de saindoux assaisonnées de sucre et de citron, les casadinas, farcies de fromage frais, de persil et de raisins secs, et sa gozzula de s'ou, un mélange de pâte de semoule ou de raisins secs avec un œuf entier au centre.
Musée de la Tonnara – Stintino
Le musée est situé à Stintino, dans un bâtiment construit en 1995 dont le sujet principal est le filet dit thonnaire (tonnara en italien) . ce musée est divisé en 6 chambres, comme une véritable tonnara : camera grande (la grande chambre), camera bordanello, camera bordonaro, camera bastardo, camera di ponente (chambre du couchant) et camera della morte (chambre de mort).
Cette construction, qui tourne autour d'une tonnara reconstruite suivant un modèle parfaitement ressemblant à l'une des si nombreuses tonnare disposées à Stintino jusque dans les années 1970, consiste en une structure modulaire tout à fait originale car conçue pour être itinérante. Si l'extérieur rappelle l'architecture des maisons traditionnelles de Stintino aux Salines, près du village, l'intérieur lui se rapporte à la pêche.
Le visiteur est donc amené à faire le même parcours que les thons, depuis la ' grande chambre ' jusqu'à la ' chambre de mort ', tout en voyant illustrés les aspects économiques, humains et psychologiques liés à la vie de la tonnara. Ainsi peut-il observer : dans la Camera, un filet de la tonnara appelée ' île ' et servant chaque année durant la saison de la grande mattanza (mise à mort), des objets originaux utilisés lors de la madrague Saline, des maquettes de la tonnara, de bateaux de sa flotte ainsi que des objets à caractère religieux voués à la protection de la pêche et ayant appartenu à l'église de la tonnara . dans la Camera bordanello sont analysés les aspects biologiques du thon avec l'indication des routes des thons en mer Méditerranée et la localisation des tonnare à la fin du XIXème s., sans oublier les méthodes de pêche aujourd'hui utilisées . dans la Camera bordonaro est illustrée l'histoire et l'organisation des madragues du golfe de l'Asinara et plus particulièrement de la madrague Saline, avec des journaux de bord et des documents d'archives, un film montre aussi les phases de travail du thon . dans la Camera bastardo est expliquée l'histoire de la pêche au thon . dans la Camera di ponente sont affichées des images de la tonnara réalisées par des artistes contemporains ainsi que des photographies de la madrague Saline depuis la fin du XIXème s. jusqu'en 1970 (année où elle fut fermée) . enfin la Chambre de mort, est consacrée à la mattanza des thons. Le musée montre donc bien les couleurs et les images qui accompagnaient cette liturgie solennelle qui se terminait avec la mort des thons et la liesse des thoniers.
Ce musée veut retracer l'histoire de tous ceux qui ont travaillé dans le secteur de la pêche au thon, des propriétaires aux Rais, en passant par les dockers et les thoniers. La partie la plus intéressante est certainement la vaste collection de photographies et de tableaux illustrant la tonnara à partir de la fin du XIXème s., des objets d'époque d'usage quotidien utilisés à la madrague Saline par la chiourme, enfin des souvenirs relatifs à l'histoire des madragues du golfe de l'Asinara et plus particulièrement de la madrague Saline.
Capo Pecora
La plage de Capo Pecora, qui se trouve dans la localité de Buggerru sur la commune de Arbus, est délimitée par des falaises surplombant la mer. Son sable doré à gros grains est léché par des eaux particulièrement limpides . le doré du sable, la couleur sombre des rochers et le vert caractéristique du maquis méditerranéen couvrant les dunes créent un effet chromatique enchanteur.
Peu fréquentée, cette plage est une oasis de paix au sein d'une nature à la beauté sauvage. Dotée d'un grand parking où les camping-cars sont autorisés, elle est particulièrement appréciée des amateurs de pêche sous-marine et de ceux qui, tout simplement, aiment se baigner.
S'Arena Scoada
S'Arena Scoada se trouve sur la commune de San Vero Milis. La plage est de sable blanc très fin, mêlé à de très petits fragments de quartz multicolore, à des pierres et à des rochers polis. Elle va de Punta S'Incodina à Putzu Idu, dans une succession de petites criques et de rochers calcaires. Le panorama sur l'île de Mal di Ventre et sur la pointe de Capo Mannu est splendide. La particularité de cette partie du littoral est la présence de rochers formés d'un calcaire mélangé à de l'argile, souvent utilisée par les baigneurs comme produit de beauté. L'eau est peu profonde et descend lentement, ce qui fait de la plage de S'Arena Scoada le lieu idéal pour les jeux des enfants.
Prendre la route départementale SP 7 vers Putzu Idu, puis continuer sur la SP 66 sur une dizaine de kilomètres. Avant Putzu Idu, tourner à gauche et suivre les indications.
Présence d'un grand parking et d'un bar. La plage est très fréquentée par les véliplanchistes et les kitesurfeurs.
Casa Steri - Musée des traditions agroalimentaires de la Sardaigne
Le musée se trouve dans le village de Siddi, dans la maison Steri, une maison de maître caractéristique de la région du Campidano et datant du XVIIème s.
Cet édifice comprend un très grand nombre d'espaces, subdivisés en fonction de leur destination d'usage : les appartements, les locaux pour la transformation des produits de l'agriculture et de l'élevage, les abris des animaux de travail et de basse cour.
Qu'elles illustrent les habitudes liées à la vie quotidienne et aux jours de fête, ou bien les cycles de la production agricole, les salles d'exposition sont toutes vouées à la découverte de l'histoire alimentaire de la Sardaigne et aux modes traditionnels de produire, transformer et conserver les aliments depuis l'âge nuragique.
La visite commence dans les salles destinées au cycle de l'huile et du lait, avant de passer au moulin pour les céréales avec une très rare meule actionnée par un cheval datant du XVIIème s. La vieille cuisine, datant elle-aussi du XVIIème s., compte parmi les espaces les plus suggestifs de toute la maison avec ses énormes fourneaux, sa forredda pour rôtir les viandes, la niche où loger les cruches, sans oublier la pièce à pain qui accueille une exposition de tamis, de paniers, de corbeilles et de civeddas (de grands récipients) en argile.
La visite se poursuit au grenier - où sont exposés les instruments du travail agricole . avant de se terminer dans les étables qui contiennent les fers pour le marquage des animaux ainsi que les outils de vinification.
L'exposition comprend également des textes illustrant le cycle du blé et de la vigne.
Une partie de ce musée, à savoir le salon de réception de la maison aux murs décorés de motifs style Art Nouveau datant des années 1920, abrite souvent des expositions temporaires.
Mais ce sont les gens du village qui ont été les réels protagonistes de ce musée de par le rôle qu'ils y ont joué en tant que dépositaires de l'histoire et du savoir local concernant aussi bien les traditions alimentaires que les techniques de construction des maisons paysannes. Leurs récits ont donc été retranscrits dans la plupart des textes exposés.
Ainsi, ce musée est-il le témoignage du patrimoine culturel d'un peuple, mais aussi de tout ce qu'une civilisation agropastorale considère relever de son identité et qu'elle veut transmettre aux générations futures.
Porto Faro
Un joyau enchâssé au cœur de Palau, tout près du centre habité, Porto Faro est l’une des plages les plus caractéristiques du nord de la Sardaigne, qui doit son nom à un phare blanc qui domine, avec sa pointe peinte en vert, une anse découpée dans la localité Punta Palau. C'est de là que s'ouvre la vue sur tout le parc national de l'archipel, de la ‘sœur aînée’ La Maddalena aux îles mineures de Santo Stefano et Caprera.
L'anse accueille une magnifique petite plage caractérisée par du sable blanc et fin, baignée par une mer cristalline avec un fond bas et sablonneux. En vous promenant le long de la crique et en faisant de la randonnée palmée, vous serez fasciné par la vue des rochers de granite rose modelés par l'érosion des eaux aux formes vraiment particulières. Ce n'est pas un hasard, si la Roccia dell’Orso, le monument qui caractérise le plus Palau, se trouve tout près de là.
Porto Faro est entouré de maquis qui arrive quasiment à effleurer la mer. Il n'est même pas particulièrement fréquenté en été, et c'est un lieu idéal pour les amateurs de tranquillité et de détente. Les services touristiques qui vous serviront se trouvent tout près. Derrière le phare, il existe un village touristique parfaitement inséré dans une végétation dense et qui offre des équipements pour la plage. Non loin de là, vous trouverez un petit môle privé indiqué pour amarrer de petites et grandes embarcations, utile pour partir à la découverte de l'archipel de La Maddalena.
Notteri - Timi ama
La plage de Notteri est un tapis de sable blanc presque impalpable, baigné par des eaux extrêmement limpides, qui expliquent pourquoi de nombreux films et spots publicitaires y ont été tournés. La beauté du paysage s'unit à la présence de l'étang de Notteri, un endroit choisi comme habitat par les flamants roses.
On arrive facilement à la plage en suivant les indications pour Villasimius, sur la route départementale S.P 17. Une fois dans le village, prendre la route vers le sud et suivre les panneaux indicateurs pour Notteri.
La plage offre sa beauté naturelle, mais aussi différents services : elle possède un grand parking adapté aux camping-cars, des hôtels, des bars, un restaurant et différents établissements. Elle est accessible aux personnes handicapées. Ses fonds qui descendent doucement la rendent adaptée aux jeux des enfants. On peut y louer des parasols, des chaises longues et des pédalos. Le vent qui y souffle en fait un endroit idéal pour les surfeurs et elle est aimée par les pêcheurs sous-marins et les plongeurs.