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Canto a tenore (chant polyphonique), chœur de voix et poésie

Il résonne des monts de la Barbagia aux Tacchi d’Ogliastra, des hauts-plateaux du Marghine et de la Planargia aux vallées du Montiferru, des paysages granitiques de la Gallura aux collines du Logudoro. Le canto a tenore est la transposition sonore du monde agropastoral, en symbiose avec la nature, dont su tenore imite les voix. Ses origines sont mystérieuses, peu documentées, certainement très anciennes. Les sujets varient de la poésie bucolique et amoureuse aux thèmes sociaux et à l’actualité, en maintenant toujours des caractéristiques immuables : quatre voix, debout et en cercle, unies par le désir de partager la passion pour les traditions les plus profondes.

Les étoiles de la Sartiglia, des émotions intemporelles

Le souffle des montures, le crépitement des sabots, le tintement des harnais, le roulement des tambours et l’enthousiasme du public : un spectacle qui procure des émotions indélébiles. Sa Sartiglia est un festival équestre dont l'origine se trouve dans les rituels païens de la fertilité et de la prospérité, l’événement par excellence d’Oristano, la ville protagoniste de l'histoire sarde depuis l'époque des Judicats. Plus d'une centaine de cavaliers suivant le légendaire componidori, masqués et affublés d'élégantes tenues sardo-espagnoles, se lancent au galop sur des chevaux finement parés, accompagnés par le roulement incessant des tambours. L’essai d’habileté consiste à enfiler les étoiles suspendues avec l'épée. Les 'courses à l’étoile’ sont au nombre de deux : le dimanche de carnaval les cavaliers du Gremio des Paysans et le mardi gras, les cavaliers du Gremio des Charpentiers. Le lundi est consacré aux jeunes, avec la Sartigliedda. Les courses suivent les performances insouciantes des pariglie, puis la fête de carnaval continue sur les places jusqu'à tard dans la nuit. Avec les incontournables gâteaux aux amandes et le vernaccia, le délicieux vin de pays.

Est

Welcome to Ogliastra

Une terre de monuments naturels et de mers de rêve, d’excursions plus uniques que rares, comme le trekking du Selvaggio Blu, qui passe devant les merveilleuses Goloritzè et Mariolu, ou celles qu’offrent le spectaculaire canyon de Gorropu, le plus profond d’Europe, praticable à l’intérieur sur tout le parcours, du Supramonte d’Urzulei à celui d’Orgosolo. Et ensuite les pistes pour bikers et marcheurs, entre les crêtes des Tacchi jurassiques et les vallées avec des bourgs fantômes. Des lieux hors de l’ordinaire et habités par tant de personnes avec une très longue espérance de vie, même centenaires, plus nombreuses et en bonne santé qu’ailleurs.

Faites à la main, comme autrefois

Chacune avec son rite de préparation, de gestes méticuleux et codifiés, toujours les mêmes, transmis de mère en fille. Les pâtes de la tradition, sèches et fraîches, sont le trait d’union entre le quotidien et les célébrations, incontournables dans les moments inoubliables, et les protagonistes sur les tables de tous les jours, chez soi, aux restaurants et dans les agritourismes. Leur origine se perd dans la nuit des temps, des grains de blé ont été retrouvés même dans les nuraghes, ce n’est pas un hasard si la Sardaigne est devenue le ‘grenier de Rome’. La tradition a été cultivée (littéralement) jusqu’à nos jours, en générant un mélange solennel et inimitable d’art, de convivialité et de goût.

Nivola & Sciola, les sculpteurs de la Terre Mère

C’est dans leurs œuvres que parla la poésie mutique de la Sardaigne, celles préhistoriques des nuraghes, des domus de Janas, des tombe di Giganti (tombes de Géants) et des sources sacrées, et celles des roches anciennes, témoins d’ères géologiques intemporelles et de cataclysmes puissants. Peu de marques ont suffi à Costantino Nivola et à Pinuccio Sciola pour capturer l’âme de leur Terre et l’énergie cosmique et de la matière emprisonnée dans leurs entrailles. Ils les mirent en lumière dans leurs œuvres sculpturales avec une sensibilité extraordinaire et une capacité de synthèse entre les tendances cubistes, surréalistes et l’art primitif.

En rade dans les mers de la Sardaigne

En voilier on arrive sur des parties de la côte les plus secrètes et solitaires, des criques cachées parmi les fjords à découvrir, des rochers et des falaises magnifiques à admirer en naviguant d’une côte à l’autre, quelques archipels avec autour une vie submergée à explorer en faisant du snorkeling, des dunes de sable et des plages caribéennes à rejoindre à la nage ou en canoë. Les journées en voilier s’écoulent entre les coins d’Eden, de mémorables décors pour des couchers de soleil inoubliables. C’est une façon green et sensorielle, exaltante et fantastique de vivre la mer de la Sardaigne que les plaisanciers ont élu paradis de beautés où l’ennui est banni.

Les launeddas et les autres, la Sardaigne en musique

Jadis il n’existait pas de moment important de la vie ou de phase du cycle des saisons sans musique pour l’accompagner et le célébrer. Le lien avec les aspects sacrés et profanes du quotidien est un lien profond qui - bien que modifié, continue aujourd’hui encore, lors d’occasions spéciales, quand résonnent les instruments musicaux, qui sont le symbole de la tradition de chaque communauté. Les occasions sont les fêtes patronales, les événements identitaires et les grandes fêtes populaires traditionnelles, de la fête de Sant’Efisio à Cagliari à la Cavalcata Sarda de Sassari, en passant par la sagra del Redentore (fête du Rédempteur) de Nuoro, ainsi que durant les rites de la Semaine Sainte dans de nombreuses localités sardes.

Des oasis protégées entre terre et mer

Avec des chaussures de trekking ou à vélo, et toujours à portée de main, un binocle et un smartphone. Et aussi, naturellement, la curiosité d’explorer la nature. C’est ce qui sert pour plonger dans un monde ‘aquatique’ tout près de la mer, et cependant loin pour les caractéristiques et les façons de le vivre : ce sont les zones humides et les marécages de la Sardaigne, des écosystèmes peuplés d’exemplaires de flore et de faune souvent rares, où règne un équilibre délicat entre l’homme et l’environnement. Des destinations idéales pour des promenades tranquilles, surtout avec les couleurs chaudes de l’aube et du coucher du soleil. Quelques fois la mer et l’étang sont séparés juste par une bande de sable, comme à Villasimius, dans la zone marine protégée de Capo Carbonara : derrière la plage blanche de Porto Giunco vous trouverez l’étang de Notteri, dont les eaux bleues se colorent du rose de ses célèbres habitants, les flamants roses.

En moto le long de la côte

Très appréciée des voyageurs solitaires, la Sardaigne est la destination la plus cliquée par les motards, pour l'émotion suscitée par les nombreux tronçons de route de la côte et sur ses pentes, sinueuses et spectaculaires, notamment adaptés aux motocyclistes les plus audacieux. Le tronçon de côte qui mène de Bosa à Alghero, entre des falaises à pic sur la mer et des précipices est l’itinéraire idéal pour les motards, c’est un voyage entre des merveilles naturelles, à la découverte d’héritages archéologiques et de petites criques secrètes.

En Sardaigne, comme à Hawaï

Elles ne ratent jamais les rendez-vous et des vagues belles et régulières arrivent sur le rivage. En Sardaigne, les vagues à ‘surfer’ se présentent presque partout. Les stars du surf, à la recherche d’endroits proches pour s’entraîner en vue des différents défis internationaux, l’ont également découvert. Mais surtout la 'rumeur' se répand dans l’armée des passionnés amateurs, en quête de pur divertissement. La plupart sait à quelle plage arrivent les meilleures vagues et ils se déplacent d’un côté à l’autre de l’île pour les attendre et les chevaucher, comme si l’on était dans des endroits exotiques, temples classiques du surf. Pourtant, en Sardaigne, vous pouvez surfer sans combinaison jusqu’à la fin de l’automne !