Le souffle coupé devant la force de la nature, la contemplation de paysages battus par le vent et recouverts de maquis, le charme mystérieux accentué par un siècle d’isolement qui en a préservé la nature : d’abord station sanitaire ‘de quarantaine’, puis camp de prisonniers durant la Grande Guerre et, enfin prison de haute sécurité, jusqu’à la création du parc. Voici les sensations que produisent les sentiers âpres et ensoleillés de l’île de l’Asinara. Depuis 1997, ses richesses naturelles font partie du parc national qui porte le même nom et sont séparées de la plage de la Pelosa et de l’île Piana par le passage des Fornelli, canal d’un bleu intense. Même des implantations ‘pacifiques’ garantissent l’intégrité de l’écosystème, comme la communauté active qui, en 1885 fut obligée d’abandonner l’île et fonda le bourg de Stintino.